Charles Dickens - Le magasin d'antiquités, Tome II
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«Si pour le moment, Christophe, ajouta M. Garland en jetant un regard sur la lettre qu'il avait à la main, le gentleman désirait vous emprunter pour une heure ou deux, ou même pour un ou plusieurs jours, quelque temps enfin, nous devrions consentir, nous à vous prêter, vous à ce qu'on vous prêtât. Ah! ah! voici le jeune gentleman. Comment vous portez-vous, monsieur?»
Ce salut s'adressait à M. Chukster, qui, avec son chapeau tout à fait penché sur le côté et ses longs cheveux qui en débordaient, s'avançait d'un air fanfaron.
«J'espère que votre santé est bonne, monsieur, répondit celui-ci. J'espère que la vôtre est également bonne, madame. Une charmante petite bonbonnière, monsieur. Un délicieux pays, en vérité!
– Vous venez sans doute prendre Kit? demanda M. Garland.
– J'ai pour cela un cabriolet qui m'attend à votre porte, répondit le maître clerc. Il est attelé d'un vigoureux gris- pommelé; vous n'avez qu'à voir, si vous êtes connaisseur en chevaux, monsieur…»
Tout en s'excusant d'aller examiner le vigoureux gris-pommelé et fondant son refus sur son peu de connaissances en semblable matière, M. Garland invita M. Chukster à prendre un morceau en manière de collation. Le gentleman y consentit très-volontiers; et quelques viandes froides, flanquées d'ale et de vin, furent bientôt disposées à son intention.
Pendant ce repas, M. Chukster déploya toutes ses ressources d'esprit pour charmer ses hôtes et les convaincre de la supériorité intellectuelle des citadins comme lui. En conséquence, il plaça la conversation sur le terrain des petits scandales du jour, matière dans laquelle ses amis lui reconnaissaient un merveilleux talent. Il était, par exemple, en position de fournir les détails exacts de la querelle qui avait éclaté entre le marquis de Mizzler et lord Bobby à propos d'une bouteille de vin de Champagne, et non d'un pâté aux pigeons, comme les journaux l'avaient rapporté par erreur. Lord Bobby n'avait nullement dit au marquis de Mizzler: «Mizzler, un de nous deux a menti, et ce n'est pas moi,» comme les mêmes journaux l'avaient prétendu à tort; mais bien: «Mizzler, vous savez où l'on peut me trouver, et, Dieu me damne! monsieur, vous me trouverez si vous avez à me parler;» ce qui naturellement changeait entièrement l'aspect de cette intéressante question et la plaçait sous un jour tout différent. M. Chukster fit connaître aussi à M. et mistress Garland le chiffre exact de la rente assurée par le duc de Thigsberry à Violetta Stetta, de l'Opéra italien, rente payable par quartier, et non par semestre, comme on l'avait donné à entendre au public, non compris, ainsi qu'on avait eu l'impudence monstrueuse de le dire, des bijoux, des parfums, de la poudre à perruque pour cinq valets de pied, et deux paires de gants de chevreau par jour pour un page. Après avoir engagé ses auditeurs à être parfaitement convaincus de l'exactitude de ses assertions sur ces points importants, qu'il possédait à merveille, M. Chukster les entretint des bruits de coulisses et des nouvelles de la cour. Ce fut ainsi qu'il termina cette brillante et délicieuse conversation qu'il avait soutenue à lui seul, sans la moindre assistance, durant plus de trois quarts d'heure.
«Et maintenant que le cheval a repris haleine, dit M. Chukster se levant avec grâce, j'ai peur d'être forcé de filer.»
Ni M. Garland ni sa femme ne s'opposèrent le moins du monde à ce qu'il se retirât, jugeant sans doute qu'il serait fâcheux qu'un homme si bien informé fût arraché longtemps à sa sphère d'activité. En conséquence, au bout de quelques instants M. Chukster et Kit roulaient sur le chemin de Londres, Kit perché sur le siège, à côté du cocher, et M. Chukster assis dans un coin à l'intérieur de la voiture, les deux pieds perchés à chacune des portières.
En arrivant à la maison du notaire, Kit se rendit dans l'étude, où M. Abel l'invita à s'asseoir et à attendre, car le gentleman qui l'avait fait demander était sorti et ne rentrerait peut-être pas de sitôt. Ce n'était que trop vrai. Kit, en effet, avait eu le temps de dîner, de prendre son thé et de lire les plus brillantes pages de l'almanach des vingt-cinq mille adresses; plus d'une fois même il avait failli s'endormir avant que le gentleman fût de retour. Enfin ce dernier arriva en toute hâte.
Il commença par s'enfermer avec M. Witherden, et M. Abel fut invité à assister à la conférence, en attendant que Kit, fort en peine de savoir ce qu'on voulait de lui, fût appelé à son tour dans le cabinet du notaire.
«Christophe, dit le gentleman s'adressant à lui au moment où il entrait, j'ai retrouvé votre vieux maître et votre jeune maîtresse.
– Impossible, monsieur!.. Comment! vous les auriez retrouvés?.. répondit Kit dont les yeux s'allumèrent de joie. Où sont-ils, monsieur? Dans quel état sont-ils, monsieur? Sont-ils… sont-ils près d'ici?
– Loin d'ici, répliqua le gentleman secouant la tête. Mais je dois partir cette nuit pour les ramener, et j'ai besoin que vous m'accompagniez.
– Moi, monsieur?» s'écria Kit plein de satisfaction et de surprise.
Le gentleman dit en se tournant vers le notaire d'un air pénétré:
«Le lieu indiqué par l'homme aux chiens est… à combien d'ici? vingt lieues, je crois?
– De vingt à vingt-trois lieues.
– Hum! si nous allons un bon train de poste toute la nuit, nous pourrons y arriver dès demain matin. Maintenant, voici la question: comme ils ne me connaissent pas, et comme l'enfant, que Dieu la bénisse! pourrait penser qu'un étranger qui court à sa recherche a des projets contre la liberté de son grand-père, puis- je faire rien de mieux que d'emmener ce garçon qu'ils connaissent assez bien tous deux pour le reconnaître tout de suite, afin de leur donner par là l'assurance de mes intentions amicales?
– Vous ne pouvez rien faire de mieux, répondit le notaire. Il faut absolument que vous preniez Christophe avec vous.
– Je vous demande pardon, dit Kit, qui avait prêté attentivement l'oreille à ces paroles; mais si c'est là votre raison, j'ai peur de vous être plus nuisible qu'utile. Pour miss Nelly, monsieur, elle me connaît bien, elle, et elle aurait confiance en moi, bien certainement; mais le vieux maître, je ne sais pourquoi, messieurs, ni moi ni personne, n'a plus voulu me voir depuis qu'il a été malade, et miss Nelly elle-même m'a dit que je ne devais plus approcher son grand-père, ni me montrer à lui désormais. Je craindrais donc de gâter tout ce que vous feriez. Je donnerais tout au monde pour vous suivre, mais vous ferez mieux de ne point me prendre avec vous, monsieur.
– Là! encore une difficulté! s'écria l'impétueux gentleman: y eut-il jamais un homme aussi embarrassé que moi? N'y a-t-il donc personne qui les ait connus, personne en qui ils aient confiance? La vie retirée qu'ils ont menée m'empêchera-t-elle donc de trouver quelqu'un pour servir mon dessein?
– N'y a-t-il personne, Christophe? demanda le notaire.
– Personne, monsieur, répondit Kit. Ah! mais si, pardon, il y a ma mère.
– Est-ce qu'ils la connaissent? dit le gentleman.
– S'ils la connaissent, monsieur! Elle allait et venait sans cesse chez eux. Ils étaient aussi bons pour elle que pour moi. Et tenez, monsieur, elle espérait toujours qu'ils reviendraient chez elle.
– Eh bien, alors, où diable est cette femme? dit avec impatience le gentleman en prenant son chapeau. Pourquoi n'est-elle pas ici? Pourquoi ne se trouve-t-elle jamais là où l'on a besoin d'elle?»
En un mot, le gentleman allait s'élancer hors de l'étude, déterminé à s'emparer de force de la mère de Kit, à la jeter dans une chaise de poste et à l'enlever, quand M. Abel et le notaire réussirent par leurs efforts réunis à conjurer ce nouveau mode d'enlèvement: ils l'arrêtèrent par la puissance de leurs raisonnements et lui démontrèrent qu'il était plus convenable de sonder Kit pour savoir de lui si sa mère consentirait volontiers à entreprendre si précipitamment ce voyage.
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