Charles Dickens - Le magasin d'antiquités, Tome II
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- Название:Le magasin d'antiquités, Tome II
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Et le spectacle donc, ce fut bien autre chose! Les chevaux, que le petit Jacob reconnut tout de suite pour être en vie; et les dames et les messieurs, à la réalité desquels rien ne put jamais le faire croire, parce qu'il n'avait rien vu ni entendu de sa vie qui leur ressemblât; les pièces d'artifice qui firent fermer les yeux à Barbe; la Dame abandonnée, qui la fit pleurer; le Tyran, qui la fit trembler; l'homme qui chanta une chanson avec la suivante de la Dame et dansa au refrain, ce qui fit rire Barbe; le poney qui se dressa sur ses jambes de derrière, à l'aspect du meurtrier, et ne voulut pas marcher sur ses quatre pieds avant que le coupable eût été arrêté; le Clown qui se permit des familiarités avec le militaire en bottes à l'écuyère; la Dame qui s'élança par-dessus vingt-neuf rubans et tomba saine et sauve sur un cheval; tout était délicieux, splendide, surprenant. Le petit Jacob applaudissait à s'en écorcher les mains; il criait: «Encore!» à la fin de chaque scène, même quand les trois actes de la pièce furent terminés; et la mère de Barbe, dans son enthousiasme, frappa de son parapluie sur le plancher, au point d'user le bout jusqu'au coton.
Malgré cela, au milieu de ces tableaux magiques, les pensées de Barbe semblaient la ramener encore à ce que Kit avait dit au moment où on prenait le thé. En effet, tandis qu'ils revenaient du théâtre, elle demanda au jeune homme, avec un sourire tendre, si miss Nell était aussi jolie que la dame qui avait sauté par-dessus les rubans.
«Aussi jolie que celle-là! dit Kit. Deux fois plus jolie.
– Oh! Christophe, dit Barbe, je suis sûre que cette dame est la plus belle créature qu'il y ait au monde.
– Quelle bêtise! répliqua-t-il. Elle n'est pas mal, je ne le nie pas; mais songez comme elle était peinte et bien habillée, et quelle différence cela fait. Tenez, vous, Barbe, vous êtes beaucoup mieux qu'elle.
– Oh! Christophe!.. murmura Barbe en baissant les yeux.
– Oui, vous êtes mieux que ça tous les jours, votre mère aussi.»
Pauvre Barbe!
Mais qu'est-ce que tout cela, oui, tout cela, en comparaison de la prodigalité folle de Kit, lorsqu'il entra dans une boutique d'huîtres avec autant d'aplomb que s'il y eût eu son domicile et, sans daigner regarder le comptoir ni l'homme qui y était assis, conduisit sa société dans un cabinet, un cabinet particulier, garni de rideaux rouges, d'une nappe et d'un porte-huilier complet, et qu'il ordonna à un gentleman qui avait des favoris et qui, en qualité de garçon, l'avait appelé lui Christophe Nubbles «Monsieur», d'apporter trois douzaines de ses plus grandes huîtres et de se dépêcher! Oui, Kit dit à ce gentleman de se dépêcher; et non-seulement le gentleman répondit qu'il allait se dépêcher, mais il le fit et revint en courant apporter les pains les plus tendres, le beurre le plus frais et les plus grandes huîtres qu'on eût jamais vues. Alors Kit dit à ce gentleman:
«Un pot de bière!» juste sur le même ton; et le gentleman, au lieu de répondre:
«Monsieur, est-ce à moi que vous parlez?» se borna à dire:
«Pot de bière, monsieur? oui, monsieur,» et étant revenu l'apporter, il le plaça dans une sébile semblable à celle que les chiens d'aveugles tiennent à leur gueule par les rues pour y recevoir un sou; aussi, quand il sortit, la mère de Kit et la mère de Barbe déclarèrent d'une voix commune qu'elles n'avaient jamais vu un jeune homme plus avenant et plus gracieux.
On se mit alors à souper de bon appétit; et voilà que Barbe, cette petite folle de Barbe, dit qu'elle ne pourrait pas manger plus de deux huîtres; tout ce qu'on obtint d'elle avec des efforts incroyables, ce fut qu'elle en mangeât quatre. En revanche, sa mère et celle de Kit s'en acquittèrent à merveille: elles mangèrent, rirent et s'amusèrent si bien que Kit, rien qu'à les voir, se mit à rire et manger de même façon par la force de la sympathie. Mais ce qu'il y eut de plus prodigieux dans cette nuit de fête, ce fut le petit Jacob qui absorbait les huîtres comme s'il était né et venu au monde pour cela; il y versait le poivre et le vinaigre avec une dextérité au-dessus de son âge, et finit par bâtir une grotte sur la table avec les écailles. Il n'y eut pas jusqu'au poupon qui, de toute la soirée, ne ferma pas l'oeil, restant là paisiblement assis, s'efforçant de fourrer dans sa bouche une grosse orange et regardant avec satisfaction la lumière du gaz. Vraiment, à le voir sur les genoux de sa mère, très-occupé de contempler le gaz qui ne le faisait point sourciller, et à égratigner son gentil visage avec une écaille d'huître, un coeur de fer n'eût pu s'empêcher d'être attendri et de l'aimer. En résumé, jamais il n'y eut plus charmant souper, et lorsque Kit eut demandé, pour finir, un verre de quelque chose de chaud et proposé qu'on bût à la ronde à la santé de M. et mistress Garland, nous pouvons dire qu'il n'y avait pas dans le monde entier six personnes plus heureuses.
Mais tout bonheur a son terme, ce qui en rend d'autant plus agréable le prochain retour; et comme il commençait à se faire tard, on reconnut qu'il était temps de retourner au logis. Ainsi, après s'être un peu écartés de leur chemin pour conduire Barbe et sa mère jusqu'à la maison d'un ami chez qui elles devaient passer la nuit, Kit et mistress Nubbles les laissèrent à leur porte en se promettant de retourner ensemble à Finchley le lendemain matin de bonne heure et en échangeant bien des projets pour les plaisirs de la future sortie. Alors Kit prit sur son dos le petit Jacob, donna son bras à sa mère, un baiser au poupon, et tous quatre se mirent à trotter gaiement pour regagner leur domicile.
CHAPITRE III
Plein de cette espèce d'ennui vague qui s'éveille d'ordinaire le lendemain des jours de fête, Kit se leva dès l'aurore et, un peu dégrisé des plaisirs de la soirée précédente par l'importune fraîcheur de la matinée et la nécessité de reprendre son service et ses travaux journaliers, il songea à aller chercher au rendez- vous convenu avec Barbe et sa mère. Mais il eut soin de ne point éveiller sa petite famille qui dormait encore, se reposant de ses fatigues inaccoutumées: aussi posa-t-il son argent sur la cheminée en traçant à la craie un avis pour appeler sur ce sujet l'attention de mistress Nubbles et lui apprendre que cet argent provenait de son fils dévoué; puis il sortit, le coeur un peu plus lourd que les poches, mais malgré cela sans trop d'accablement.
Oh! les jours de fête! pourquoi nous laissent-ils un regret? Pourquoi ne nous est-il pas permis de les refouler dans notre mémoire, ne fût-ce qu'une semaine ou deux, pour pouvoir en quelque sorte les mettre à la distance convenable où nous ne les verrions plus qu'avec une indifférence calme ou bien avec un doux souvenir? Pourquoi nous laissent-ils un arrière-goût, comme le vin de la veille nous laisse le mal de tête et la fatigue, avec une foule de bonnes résolutions pour l'avenir qui devraient être éternelles, mais qui ne durent guère que jusqu'au lendemain exclusivement.
Nul n'aura lieu de s'étonner si nous disons que Barbe avait mal à la tête, ou que la mère de Barbe ressentit de la lassitude; qu'elle n'était plus tout à fait aussi enthousiaste du théâtre d'Astley et trouvait que le clown devait être décidément plus vieux qu'il ne leur avait paru la veille. Kit ne fut pas du tout surpris de ces critiques; lui-même, il se disait tout bas que les acteurs de ce spectacle éblouissant n'étaient que des baladins qui avaient déjà rempli le même rôle l'avant-veille, et qu'ils le rempliraient encore ce soir et demain, et bien des semaines et des mois devant d'autres spectateurs. Voilà la différence du jour au lendemain. Nous allons tous à la comédie ou nous en revenons.
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