Charles Dickens - Le magasin d'antiquités, Tome II

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Le magasin d'antiquités, Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Poussant un cri étouffé, elle recula devant une figure noire qui sortit tout à coup de l'endroit obscur dans lequel ils étaient prêts à chercher un refuge, et resta là à les regarder.

«Parlez encore, dit cette ombre; il me semble que je connais votre voix?

– Non, répondit timidement l'enfant; nous sommes des étrangers, et n'ayant pas de quoi payer notre logement pour la nuit, nous nous disposions à nous arrêter ici.»

Il y avait à quelque distance un quinquet peu lumineux, le seul qui éclairât l'espèce de cour carrée où ils étaient, mais il suffisait pour en montrer la nudité et l'état misérable. Le fantôme noir indiqua du geste cette lumière, et en même temps il s'en approcha, comme pour témoigner qu'il n'avait pas l'intention de se cacher ni de tendre un piège aux étrangers.

Ce fantôme était un homme misérablement vêtu, barbouillé de fumée, ce qui le faisait paraître plus pâle qu'il ne l'était peut-être par le contraste qu'elle offrait avec la couleur naturelle de son teint. Sa pâleur habituelle, son extérieur chétif, ressortaient suffisamment de ses joues creuses, de ses traits allongés, de ses yeux caves, non moins que d'un certain air de souffrance patiemment supportée. Sa voix était rude mais sans brutalité; et bien que son visage fut en partie couvert par une quantité de longs cheveux noirs, l'expression n'en était ni féroce ni cruelle.

«Comment en êtes-vous réduits à venir chercher ici un abri? demanda-t-il. Ou plutôt, ajouta cet homme en examinant plus attentivement l'enfant, comment se fait-il que vous cherchiez un abri à cette heure de nuit?

– Nos malheurs en sont la cause, répondit le grand-père.

– Vous ne savez donc pas, reprit l'homme dont le regard, en lui répondant, s'attachait de plus en plus sur Nelly, vous ne savez donc pas comme elle est mouillée! Vous ne savez donc pas que des rues humides ne sont pas un lieu convenable pour elle!

– Je le sais bien, par Dieu! répliqua le vieillard. Mais que puis-je y faire?»

L'homme regarda de nouveau Nelly et toucha doucement ses vêtements d'où la pluie coulait en petits ruisseaux.

«Tout ce que je puis faire pour vous, c'est de vous réchauffer, dit-il après une pause, mais rien de plus. Mon logis est dans cette maison; et il montra le passage voûté d'où il était sorti d'abord; cette enfant y sera bien mieux qu'ici. L'endroit où se trouve le feu n'est pas beau, mais vous pouvez y passer la nuit à votre aise, si du reste vous avez confiance en moi. Voyez-vous là- haut cette lumière rouge?»

Ils levèrent les yeux et aperçurent une lueur terne se détachant sur le fond obscur du ciel; c'était la pâle réverbération d'un feu éloigné.

«C'est près d'ici, dit l'homme. Voulez-vous que je vous y conduise? Vous alliez dormir sur des briques froides; je puis vous fournir un lit de cendres chaudes; rien de mieux.»

Sans attendre une réponse qu'il lisait d'ailleurs dans leurs regards, il prit Nell dans ses bras, et invita le vieillard à le suivre.

La portant avec autant de précaution et de facilité que si elle avait été un tout petit enfant, et montrant lui-même non moins de légèreté que de solidité dans son pas, il les conduisit à travers des bâtiments qui semblaient la partie la plus misérable et la plus délabrée de la ville, sans se détourner pour éviter les trous pleins d'eau ou les dégorgeoirs inondés, précipitant sa course, malgré ces obstacles parmi lesquels il s'avançait tout droit. Ils marchèrent ainsi en silence durant un quart d'heure; et ils avaient perdu de vue la lueur que l'homme avait indiquée, dans les sombres et étroites ruelles qu'ils avaient dû suivre, quand cette lueur leur apparut de nouveau, s'échappant de la haute cheminée d'un bâtiment qui s'élevait devant eux.

«Nous voilà arrivés, dit l'homme s'arrêtant devant une porte pour mettre Nelly à terre et lui prendre la main. N'ayez pas peur; il n'y a ici personne qui puisse vous faire du mal.»

Il fallait que l'enfant et son grand-père ajoutassent une grande confiance à cette assurance pour se déterminer à entrer, et ce qu'ils virent à l'intérieur n'était certes pas de nature à diminuer leurs appréhensions et leurs alarmes.

C'était un vaste et haut bâtiment soutenu par des piliers de fer, avec de grandes ouvertures noires au haut des murs par lesquelles pénétrait l'air extérieur. Jusqu'au toit retentissait l'écho du battement des marteaux et du mugissement des machines, mêlé au sifflement du fer rouge qu'on plongeait dans l'eau et à mille bruits étranges qu'on ne pouvait entendre que là. En ce lieu ténébreux, une quantité d'hommes, s'agitant comme des démons au sein de la flamme et de la fumée, à travers un voile obscur et nébuleux, avec la coloration ardente et sauvage que leur donnaient les feux embrasés, portaient d'énormes morceaux de métal dont un seul coup mal dirigé eût suffi pour briser le crâne d'un ouvrier; on aurait dit des géants au travail. D'autres, se reposant sur des tas de charbon ou de cendres, avec leur visage tourné vers la noire voûte, dormaient ou se délassaient de leur tâche. D'autres, ouvrant les portes des fournaises chauffées à blanc, jetaient du combustible sur les flammes qui s'élançaient en sifflant pour le recevoir et qui le lapaient comme de l'huile. D'autres enfin retiraient, avec un bruit retentissant sur le sol, de grandes barres d'acier bouillant qui rendaient une chaleur insupportable et projetaient une sorte de réverbération à la fois sombre et vive, comme celle qui s'échappe de la prunelle des bêtes fauves.

À travers ces objets extraordinaires et ces rumeurs assourdissantes, leur guide conduisit Nell et le vieillard jusqu'à un endroit plus reculé où une fournaise brûlait nuit et jour, ce qu'ils comprirent du moins au mouvement de ses lèvres, car ils ne pouvaient que le voir parler, sans l'entendre. L'homme qui avait veillé sur le feu et dont la besogne était terminée pour le moment, se retira d'un air satisfait et laissa les voyageurs avec leur ami. Celui-ci étendit le petit manteau de Nell sur un tas de cendres, et indiquant à l'enfant où elle pourrait pendre ses vêtements extérieurs pour les faire sécher, il l'invita, ainsi que le vieillard, à se coucher pour dormir. Quant à lui, il prit place sur une natte usée devant la porte de la fournaise, et, le menton appuyé sur ses mains, il se mit à veiller sur la flamme qui brillait à travers les crevasses du fer et sur les cendres blanches qui tombaient au-dessous dans leur tombeau ardent.

La chaleur de son lit, tout dur et tout grossier qu'il était, jointe à la grande fatigue que Nelly avait éprouvée, fit bientôt que, pour les oreilles de l'enfant, le tapage de l'usine dégénéra en un bruit plus doux, et que la pauvre petite ne fut pas longtemps avant de ressentir un appel au sommeil. Près d'elle était étendu le vieillard, et elle s'endormit ayant sa main appuyée sur le cou de son grand-père.

Cependant, lorsqu'elle s'éveilla, il était nuit encore, et elle ne put savoir si son sommeil avait été de longue ou courte durée. Mais elle trouva qu'elle était garantie, par quelques vêtements appartenant à des ouvriers, à la fois contre l'air froid qui eût pu s'introduire dans le bâtiment et contre la chaleur excessive. Regardant leur ami, elle remarqua qu'il était assis exactement dans la même attitude qu'auparavant, les yeux fixés sur le feu avec la même attention invariable, et conservant une telle immobilité, qu'il ne semblait pas respirer. Nelly resta dans cet état d'incertitude entre le sommeil et la veille, continuant si longtemps à contempler la figure inerte de cet homme, qu'enfin elle éprouva au plus haut degré la crainte qu'il ne fût mort à cette place même. Elle se leva donc, s'approcha doucement de lui et s'aventura à lui murmurer quelques mots à l'oreille.

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