Charles Dickens - Le magasin d'antiquités, Tome II
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Le bateau fut amarré dans la partie du port à laquelle il était destiné. Les mariniers étaient fort occupés. L'enfant et son grand-père, après avoir inutilement attendu pour les remercier ou pour leur demander quelques renseignements sur le chemin à prendre, allèrent par une ruelle sombre jusqu'à une rue pleine de monde; là ils restèrent au milieu du bruit et de l'agitation sous des flots de pluie, aussi étranges dans leur attitude, aussi étourdis, aussi embarrassés que s'ils eussent vécu cent ans auparavant et que, tirés du sein des morts, ils eussent été amenés là par un miracle de résurrection.
CHAPITRE VII
La multitude se précipitait en deux courants opposés et continus, sans repos et sans fin. Tous les passants étaient absorbés par le souci de leurs affaires; rien ne les détournait de leurs préoccupations intéressées, ni le bruit des cabriolets et des charrettes chargées de ballots qui s'entre-choquaient, ni le piétinement des chevaux sur le pavé humide et gras, ni le clapotement de la pluie qui fouettait les vitres et les parapluies, ni les coups de coude des piétons les plus impatients; en résumé, c'était le fracas et le tumulte d'une rue populeuse au moment du flux des affaires. Pendant ce temps, les deux pauvres étrangers, étourdis, éblouis par ce mouvement qu'ils apercevaient, sans y prendre part, le contemplaient avec tristesse. Ils trouvaient au milieu de la foule, une solitude d'une tristesse incomparable, semblables au marin naufragé qui, ballotté çà et là sur les vagues de l'immense océan, se sent les yeux rougis et aveuglés par la vue de l'eau qui l'environne de tous côtés, sans avoir une seule goutte pour rafraîchir sa langue brûlante.
Ils se retirèrent sous une porte basse et cintrée afin de s'y abriter contre la pluie, et, de là, se mirent à examiner la physionomie des passants, pour voir s'ils ne trouveraient pas sur quelque visage un rayon d'encouragement ou d'espérance. Les uns étaient refrognés, les autres souriants; d'autres se parlaient à eux-mêmes; d'autres faisaient des gestes saccadés comme s'ils devançaient la conversation qu'ils allaient bientôt engager; d'autres avaient le regard brillant de l'avidité du gain et de la fièvre des projets; d'autres paraissaient pleins d'anxiété et d'ardeur; d'autres allaient lentement et tristement; dans le maintien de ceux-là était écrit le mot: «Gain;» dans le maintien de ceux-ci le mot: «Perte.» Il suffisait, pour pénétrer le secret de tous ces hommes affairés, de se tenir debout et de s'arrêter à examiner leur visage à mesure qu'ils passaient. Dans les endroits dévolus aux affaires, là où chaque homme a son but, et sait que tous les autres ont aussi le leur, son caractère et ses projets sont écrits ouvertement sur sa figure. Dans les promenades publiques d'une ville, dans les centres d'élégante flânerie, on va pour voir et être vu; et là, sauf très-peu d'exceptions, une expression uniforme se répète sur tous les visages: mais celui des gens qui sont livrés à un travail quotidien est bien plus transparent et laisse bien mieux lire la vérité sur leurs traits.
Plongée dans cette espèce de rêverie, qu'une pareille solitude est bien propre à éveiller, l'enfant continua de tenir sur la foule qui passait ses yeux fixés avec un intérêt extraordinaire, qui lui faisait oublier un moment sa propre position. Mais en proie au froid, à la faim, trempée par la pluie, épuisée de fatigue, n'ayant pas une place pour y poser sa tête malade, bientôt elle reporta ses pensées vers le but dont elle s'était écartée, mais sans rencontrer personne qui semblât remarquer les deux infortunés ou à qui elle osât faire un appel. Au bout de quelque temps, ils quittèrent leur lieu de refuge et se mêlèrent à la foule.
Le soir arriva. L'enfant et le vieillard continuèrent d'errer çà et là, moins pressés par les passants, qui étaient devenus plus rares, mais avec le sentiment intérieur de leur solitude extrême, mais au milieu d'une égale indifférence de la part de ceux qui les entouraient. Les lumières des rues et des boutiques vinrent ajouter à leur désespoir; car il leur semblait que ces feux, en s'allumant sur une longue ligne, précipitaient encore la venue de la nuit et des ténèbres. Vaincue par le froid et l'humidité, malade de corps, malade de coeur jusqu'à la mort, l'enfant avait besoin de sa suprême fermeté, de sa suprême résolution même pour avancer de quelques pas.
Ah! pourquoi étaient-ils venus dans cette ville bruyante, lorsqu'il y avait tant de paisibles campagnes où la faim et la soif eussent été accompagnées pour eux de moins de souffrance que dans cette odieuse cité! Ils n'étaient là qu'un atome dans un immense amas de misère dont la vue venait encore abattre leur espoir et accroître leur terreur.
Non-seulement l'enfant avait à supporter les peines accumulées d'une position désolante, mais encore il lui fallait essuyer les reproches de son grand-père qui commençait à murmurer, à se plaindre qu'on lui eût fait quitter leur dernier séjour et à demander d'y retourner. Ne possédant pas un penny, sans secours, sans perspective même d'être assistés, ils se mirent à marcher de nouveau à travers les rues désertes et à retourner dans la direction du port, espérant retrouver le bateau qui les avait amenés, pour obtenir la permission de dormir à bord cette nuit. Mais là encore ils subirent un désappointement: car la porte du débarcadère était fermée; et quelques chiens féroces, aboyant à leur approche, les contraignirent à se retirer.
«Nous dormirons cette nuit en plein air, mon cher grand-papa, dit l'enfant d'une voix faible, au moment où ils s'éloignaient de ce dernier lieu de refuge; et demain nous nous ferons indiquer un endroit tranquille dans la campagne, où nous puissions essayer de gagner notre pain par un humble travail.
– Pourquoi m'avez-vous amené ici? répliqua le vieillard avec amertume; je ne puis plus supporter ces éternelles rues sans issue. Nous étions bien où nous étions; pourquoi m'avez-vous contraint de partir?
– Parce que j'y faisais ce rêve dont je vous ai parlé, voilà tout, dit l'enfant avec une fermeté passagère, qui bientôt finit par des larmes; parce que nous devons vivre parmi de pauvres gens, sinon, mon rêve me reviendra. Cher grand-papa, vous êtes âgé, vous êtes faible, je le sais; mais regardez-moi. Jamais je ne me plaindrai si vous ne vous plaignez pas, et cependant j'ai bien souffert aussi pour ma part.
– Ah! pauvre enfant errante, sans asile, sans mère! s'écria le vieillard joignant les mains et contemplant comme pour la première fois le visage de Nelly, contracté par la souffrance, ses vêtements de voyage tout tachés, ses pieds meurtris et gonflés, voilà donc où l'a conduite l'excès de ma tendresse! Moi qui étais si heureux autrefois! C'est donc pour en arriver là que j'ai perdu mon bonheur et tout ce que je possédais!
– Si nous étions maintenant dans la campagne, dit l'enfant, reprenant de la force tandis qu'ils marchaient et cherchaient des yeux un abri, nous trouverions quelque bon vieil arbre étendant ses bras ouverts comme un ami, agitant son vert feuillage et frémissant comme pour nous inviter à venir goûter le sommeil sous son toit protecteur d'où il veillerait sur nous. Plût à Dieu que nous y fussions bientôt, demain ou après-demain au plus tard, et en même temps croyons bien, ô cher père, que c'est une bonne chose que nous soyons venus ici: car nous sommes confondus au milieu du mouvement et du bruit de cette ville; et si des méchants nous poursuivaient, sûrement ils auraient perdu nos traces. C'est au moins une consolation. Tenez! voici une vieille porte renfoncée, très-sombre, mais sèche et chaude sans doute, car le vent n'arrive pas jusque-là. Ah! mon Dieu! …
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