Charles Dickens - Le magasin d'antiquités, Tome II
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À une heure assez avancée de l'après-midi on s'arrêta à une espèce de débarcadère. Nell apprit avec découragement, par un des bateliers, que ceux-ci ne comptaient pas atteindre le but de leur course avant le lendemain, et que, si elle n'avait pas de provisions, elle ferait bien de s'en procurer en cet endroit. Elle ne possédait que quelques sous, sur lesquels elle avait dû déjà acheter du pain: il lui fallait ménager précieusement ce petit pécule, au moment où elle se dirigeait avec son grand-père vers une ville entièrement inconnue pour eux, et qui ne leur offrirait aucune ressource. Un peu de pain, un morceau de fromage, ce furent là toutes ses emplettes. Munie de ces provisions modestes, elle remonta dans le bateau. Au bout d'une demi-heure de halte employée par les mariniers à boire au cabaret, on se mit en marche.
Ces hommes avaient emporté à bord de la bière et de l'eau-de-vie; et grâce aux larges libations qu'ils avaient faites précédemment ou qu'ils firent ensuite, ils furent bientôt en bon train de devenir ivres et querelleurs. Nell, évitant de se tenir dans la petite cabine qui était aussi obscure que malpropre, et résistant aux offres réitérées et pressantes que les hommes leur faisaient à ce sujet, alla s'asseoir à l'air libre avec le vieillard à côté d'elle. Elle entendait, le coeur palpitant, les discussions violentes de ces êtres grossiers. Ah! combien elle eût préféré pouvoir mettre pied à terre, lui fallût-il marcher toute la nuit!
Les bateliers étaient bien, en effet, des hommes rudes, bruyants, et qui se traitaient l'un l'autre avec une extrême brutalité, bien qu'ils fussent assez polis à l'égard de leurs deux passagers. Une querelle s'éleva dans la cabine entre le marinier chargé de tenir la barre du gouvernail et son camarade, sur la question de savoir lequel des deux avait le premier émis l'avis d'offrir de la bière à Nell; cette querelle dégénéra en un combat à coups de poing qui fut ardemment engagé et soutenu des deux côtés à l'inexprimable terreur de l'enfant: cependant, ni l'un ni l'autre des combattants n'eut l'idée de faire retomber sa colère sur elle, mais chacun d'eux se contenta de la décharger sur son adversaire auquel, outre les coups, il prodigua une variété de compliments qui, par bonheur, étaient débités en une langue entièrement inintelligible pour Nell. À la fin la lutte se termina, quand l'homme qui s'était élancé hors de la cabine y eut jeté l'autre la tête la première; après quoi, il s'empara de la barre sans laisser voir la moindre trace d'émotion, pas plus qu'il n'y en avait sur le visage du camarade qui, doué d'une constitution robuste et parfaitement endurci à ces petites bagatelles, se mit aussitôt à dormir dans la position même où il était tombé, les pieds en l'air, la tête en bas, et au bout de deux minutes ronflait tout à l'aise.
Cependant, la nuit était venue tout à fait. Bien que l'enfant ressentit l'impression du froid, pauvrement vêtue comme elle l'était, elle détournait cependant ses pénibles pensées de sa propre souffrance, de ses propres privations, et les portait tout entières sur les moyens à trouver pour assurer leur existence. Le même esprit qui l'avait soutenue durant la nuit précédente la soutenait encore en ce moment. Elle voyait son grand-père endormi tranquillement auprès d'elle et pur du crime auquel il avait été poussé par la folie. C'était une grande consolation pour Nelly.
Comme toutes les aventures de sa vie, si courte encore et pourtant déjà si pleine, traversaient son esprit tandis qu'elle poursuivait son voyage! Des incidents sans importance en apparence, auxquels elle n'avait pas songé, et que jusqu'alors elle ne se rappelait pas; des figures entrevues et oubliées depuis; des paroles qu'elle avait alors entendues, sans y faire aucune attention; des épisodes d'un an de date et d'autres de la veille, se mêlant, s'enchaînant les uns aux autres; des endroits connus paraissant dans l'ombre se détacher à mesure que les voyageurs avançaient, des choses même qui y étaient le plus opposées, le plus étrangères; parfois une confusion bizarre qui s'établissait dans l'esprit de Nelly, quand elle se demandait comment elle était là, où elle allait, avec quels gens elle se trouvait. Son imagination lui suggérait des remarques et des questions si présentes à ses oreilles, que Nelly tressaillait et se retournait, comme tentée de répondre: en un mot, toutes les fantaisies, toutes les contradictions si communes dans l'état de veille, d'excitation et de continuel changement de place, assiégeaient l'enfant.
Pendant qu'elle s'abandonnait ainsi à ses pensées, il arriva qu'elle rencontrât le regard de l'homme qui était sur le pont. Chez celui-ci, la phase sentimentale de l'ivresse avait succédé à la phase de violence; aussi notre homme, ôtant de sa bouche une courte pipe soigneusement recouverte de ficelle pour la garantir de tout accident, pria-t-il Nelly de vouloir bien le gratifier d'une chanson.
«Vous possédez, dit ce gentleman, une très-jolie voix, un oeil très-doux et une excellente mémoire. Quant à la voix et à l'oeil, c'est évident; pour la mémoire, c'est une idée que j'ai. Je ne me trompe jamais. Permettez-moi de vous entendre à l'instant même.
– Je ne crois pas savoir une seule chanson, monsieur, répondit Nell.
– Vous en savez quarante-sept, dit l'homme avec un aplomb qui ne permettait pas de réplique. Oui, quarante-sept ni plus ni moins. Faites-m'en entendre une, la meilleure. Allons, une chanson à l'instant.»
Craignant les conséquences d'un refus, qui irriterait son ami, et tremblante à cette idée, la pauvre Nell lui dit une chansonnette qu'elle avait apprise dans un temps plus heureux. L'homme en fut tellement charmé, qu'à la fin de la chansonnette il demanda de la même façon péremptoire la faveur d'en entendre une autre, qu'il voulut bien accompagner en choeur d'un hurlement sans paroles et sans mesure, mais dans lequel et mesure et paroles étaient largement compensées par une prodigieuse énergie. Le bruit de cet intermède musical éveilla l'autre homme qui, venant sur le pont et secouant la main de son adversaire, jura que le chant était sa passion, sa joie, sa plus grande jouissance, et qu'il n'aimait rien tant que ce délassement. Un nouvel appel, plus impérieux encore que les deux autres, obligea Nelly d'obéir, et en même temps le choeur fut exécuté, non-seulement par les deux mariniers, mais aussi par le troisième compagnon, monté sur son cheval de halage. Ce dernier, à qui sa position ne permettait guère de participer directement aux plaisirs de la nuit, hurlait à l'unisson de ses compagnons et estropiait l'air. C'est ainsi, presque sans relâche et en répétant successivement les mêmes chansons, que l'enfant, épuisée et hors d'haleine, réussit à les tenir de bonne humeur toute la nuit; et plus d'un habitant de la campagne, tiré de son plus profond sommeil par le choeur discordant que lui apportait le vent, s'enfonça la tête sous ses couvertures, tout tremblant d'un tel tintamarre.
Enfin, le matin parut. Il ne fit pas plutôt clair, qu'une forte pluie commença à tomber. Comme Nelly ne pouvait supporter l'odeur malsaine de la cabine, les mariniers, pour la récompenser de ses chants, la couvrirent avec quelques morceaux de toile à voile et des bouts de prélart, ce qui suffit pour la tenir à peu près à sec et abriter même le grand-père. À mesure que le jour avançait, la pluie redoublait de violence. Vers midi, elle prit un caractère d'intensité qui ne permettait pas d'espérer qu'elle pût cesser ou diminuer de toute la journée.
Peu à peu le bateau approchait du lieu de sa destination. L'eau devenait plus profonde et plus trouble; d'autres bateaux venant de la ville se rencontraient souvent avec nos voyageurs. Les chemins couverts de cendre de charbon et les baraques de brique éclatante indiquaient le voisinage d'une grande ville manufacturière; il était facile de voir qu'on était déjà dans les faubourgs, à en juger par les rues et les maisons semées çà et là, et par la fumée qui s'échappait des fourneaux lointains. Puis les toits amoncelés, les masses de bâtiments tremblant sous l'effort laborieux des machines, dont les craquements retentissaient à l'intérieur avec un grand bruit; les hautes cheminées vomissant une noire vapeur qui se condensait en un épais nuage suspendu au-dessus des maisons et remplissant l'air d'obscurité; le cliquetis des marteaux tombant sur le fer; le tumulte des rues et le bruit de mille gens affairés augmentant par degrés jusqu'au moment où tous les sons, tous les bruits, toutes les clameurs se confondirent sans qu'il fût possible de distinguer rien de particulier dans cet ensemble, tels étaient les signes certains qui annonçaient la fin du voyage.
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