Emile Gaboriau - Les amours d'une empoisonneuse
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- Название:Les amours d'une empoisonneuse
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Et cachant son visage entre ses mains, le chevalier se laissa tomber sur un fauteuil; il pleurait, lui, le soldat, le joueur, le capitaine d'aventures, il pleurait!
A la vue de ces larmes qu'elle faisait couler, la marquise se jeta au cou de son amant.
– Grâce! pardon! lui disait-elle en appuyant sur son épaule sa tête si gracieuse.
Oui, j'ai été cruelle, injuste, impitoyable; punis-moi comme je le mérite, cesse de m'aimer si tu le peux, puisque j'ai été malheureuse à ce point de te causer un instant de chagrin.
Un sourire de joie, rayon du divin soleil de l'amour, éclaira le beau visage de Sainte-Croix; il attira à lui la marquise et, la pressant sur son cœur:
– Ne plus t'aimer, murmura-t-il à son oreille, ne plus t'aimer! est-ce donc en mon pouvoir?
Qui donc pourrait jamais nous séparer? Nous sommes jeunes, nous nous aimons, l'avenir est à nous; l'avenir, c'est-à-dire le bonheur.
A ce moment, un coup violent, frappé à la porte basse du cabaret, troubla le silence de la rue de l'Arbre-Sec.
La marquise, s'échappant des bras de Sainte-Croix, bondit jusqu'à la fenêtre.
– Au nom du roi, ouvrez, disait une voix dans la rue.
Et plusieurs coups ébranlèrent la porte.
– Ciel! s'écria Sainte-Croix, à qui en veut-on?
– Chut! écoutez, dit la marquise en posant sa main sur la bouche de son amant.
On entendit en effet, la voix de l'hôte du cabaret du More-qui-Trompe ; il avait ouvert une petite fenêtre, et parlementait avec les gens du dehors.
– Qui êtes-vous? demandait-il.
– Ouvrez, au nom du roi! répondait-on.
– Oh! continuait la voix de maître Hugonnet, je vous connais, je ne me laisserai pas prendre à votre piège; vous êtes des ivrognes qui voulez entrer boire chez moi: je n'ai plus de vin à pareille heure; allez vous coucher; bonsoir!
– Mort de Dieu! ouvriras-tu, hôtelier du diable? répétait-on du dehors.
– Au nom du roi, ouvrez-vous? reprenait une autre voix, votre hésitation pourrait vous coûter cher.
– Soit, reprit maître Hugonnet, je vais descendre retirer les barres; prenez un peu de patience. Mais si vous me trompez, par saint Leu, mon patron, j'irai quérir le guet… Donc, attendez un instant et ne vous en prenez pas à la porte d'une honnête maison.
Terrible était, durant cette courte scène, l'anxiété des deux amants.
Ivre de fureur, Sainte-Croix tournait autour du salon comme un tigre captif; on eût dit qu'il cherchait une issue, comme si le feu de ses regards eût pu faire s'entr'ouvrir la muraille pour lui livrer passage.
La marquise, elle, était restée debout près de la fenêtre. Le front appuyé sur la vitre, elle s'efforçait de voir les gens qui assiégeaient le cabaret.
A ce moment, maître Hugonnet, suivi de La Chaussée, tout effaré, parut à la porte de l'appartement.
– Les gens du roi sont en bas, monsieur le chevalier, dit-il, que faut-il faire?
– Sur ta vie, s'écria Sainte-Croix, je te défends d'ouvrir!
– Ils enfonceront la porte, objecta La Chaussée.
– J'en ai terriblement peur, dit Hugonnet. Ah! quel scandale pour une honnête maison comme la mienne.
– Sûr, grommela La Chaussée, c'est à monsieur le chevalier qu'on en veut.
– Comment! hôtelier de malheur, exclama Sainte-Croix, tu n'as pas une autre issue pour nous faire échapper?
– Hélas! non, répondit tristement Hugonnet.
Et comme on continuait à frapper:
– Je vais ouvrir, dit-il; il pourrait m'arriver malheur.
Et il fit mine de sortir.
– Allez, mon ami, dit la marquise, laissez-nous.
Hugonnet se retira, suivi de La Chaussée. On frappait toujours.
– Si vous n'ouvrez, poursuivait-on, nous allons jeter bas la porte de cette caverne infâme…
A cette voix, la marquise demeura comme pétrifiée.
– Entendez-vous? dit-elle à Sainte-Croix…
– Nous nous défendrons, dit le chevalier. En même temps, il roulait près de la porte et entassait les uns sur les autres tous les meubles de l'appartement.
– C'est inutile, mon ami; la voix que je viens d'entendre est celle de mon père, nous sommes perdus.
– Oh! pas encore, fit Sainte-Croix que la fureur transportait.
– Bien perdus, reprit la marquise avec un calme étrange et terrible, perdus! C'est la honte, le déshonneur, le couvent!
C'est notre séparation. O mon ami! c'est ma mort!
– Oh! malédiction! hurla Sainte-Croix; et personne pour nous défendre, personne pour nous sauver!
– Vous vous trompez, chevalier, il y a moi, dit une voix qui paraissait sortir de la muraille.
Sainte-Croix et la marquise se retournèrent épouvantés.
Un des panneaux de la boiserie avait pivoté sur lui-même, démasquant une issue secrète, et dans l'encadrement se tenait debout Reich de Penautier.
– Misérable! s'écria Sainte-Croix, tu nous as trahis!
Aveuglé par la colère, il avait, plus prompt que la foudre, tiré son épée, et s'était précipité sur le financier d'église.
Par un brusque retrait, Penautier évita le coup.
– Malpeste! dit-il tranquillement, vous n'y allez pas de main morte, chevalier.
– Comment vous trouvez-vous ici, monsieur? interrogea la marquise.
– C'est mon secret, madame, mais que vous importe, puisque je viens vous sauver.
– Est-il possible! s'écria Sainte-Croix.
Pour toute réponse, Penautier s'effaça le long de la boiserie, et offrant la main à la jeune femme:
– Passez, madame la marquise, dit-il avec une galanterie aussi tranquille que s'il eût été dans une salle de bal.
– Mais lui, fit Madeleine en désignant le chevalier.
– Il restera pour assurer notre retraite.
– Oh! s'il allait lui arriver malheur!
– Le pis, dit Penautier, est qu'il soit arrêté.
– Arrêté! répéta la marquise avec effroi.
– N'ayez souci de moi, Madeleine, et puisque cette voie de salut vous est ouverte, partez, au nom du ciel, partez!
– Le chevalier a raison, reprit le financier, le temps presse, venez, madame.
La jeune femme s'élança au cou de son amant.
– Mais comment saurai-je?..
– Un nœud à ce mouchoir que vous portera La Chaussée, vous dira que je suis à la Bastille; deux, hors de Paris; trois, hors de France.
– Encore une fois, partons! s'écria Penautier; on monte…
Et arrachant la jeune femme aux étreintes de son amant, il l'emporta presque dans le passage secret.
Le panneau tourna de nouveau, toute trace d'issue disparut.
Il était temps, on heurtait à la porte.
Sainte-Croix n'attendit pas que des sommations fussent réitérées: s'enveloppant de son manteau, enfonçant son feutre sur son front, et s'assurant que son épée jouait bien dans le fourreau, il marcha droit à la porte et l'ouvrit.
Il se trouva face à face avec Desgrais.
Quatre sergents suivaient leur chef. Dans la pénombre du couloir, le lieutenant civil et ses deux fils attendaient en groupe.
Enfin, sur les dernières marches de l'escalier, deux agents surveillaient La Chaussée.
Sainte-Croix prit l'offensive:
– Que voulez-vous, monsieur? demanda-t-il à Desgrais d'un ton hautain et impératif.
– Et d'abord, répliqua l'exempt sans se laisser intimider, veuillez répondre à mes questions.
– J'écoute, dit le jeune homme, se faisant visiblement violence pour conserver son sang-froid.
– Êtes-vous bien le chevalier Guadin de Sainte-Croix?
– C'est moi-même.
– Capitaine au régiment de Tracy?
– Oui.
– Alors livrez-nous passage, il y a dans cette chambre quelqu'un à qui nous avons affaire.
Le chevalier haussa les épaules.
– Vous vous trompez, mon maître, dit-il, il n'y a personne.
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