Paul Féval - Le Bossu Volume 5
Здесь есть возможность читать онлайн «Paul Féval - Le Bossu Volume 5» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Le Bossu Volume 5
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Le Bossu Volume 5: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Bossu Volume 5»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Le Bossu Volume 5 — читать онлайн ознакомительный отрывок
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Bossu Volume 5», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Dieu sait si le bossu avait de la besogne! mais son regard ne quittait point M. de Gonzague.
Il avait entendu ce nom de Chaverny.
– On va fermer!.. on ferme! criait la cohue. Dépêchons! dépêchons!
Si Ésope II, dit Jonas, avait eu plusieurs douzaines de bosses, quelle fortune!
– Que vouliez-vous me dire du marquis de Chaverny, monseigneur? demanda Peyrolles.
Gonzague était en train de rendre un signe de tête protecteur et hautain au salut de ses affidés.
Il avait réellement grandi depuis la veille, par rapport à ceux qui s'étaient rapetissés.
– Chaverny, répéta-t-il d'un air distrait; ah oui… Chaverny… Fais-moi penser tout à l'heure qu'il faut que je parle à ce bossu.
– Et la jeune fille? n'est-il pas dangereux de la laisser au pavillon?
– Très-dangereux… Elle n'y restera pas longtemps… Pendant que j'y songe, ami Peyrolles, nous soupons chez dona Cruz… une réunion d'intimes… que tout soit prêt…
Il ajouta quelques mots à son oreille. Peyrolles s'inclina et dit:
– Monseigneur, il suffit.
– Bossu! s'écria un endosseur mécontent, tu trépignes comme un petit fou!.. tu ne sais plus ton métier… Messieurs, il nous faudra reprendre la Baleine!
Peyrolles s'éloignait; M. de Gonzague le rappela.
– Et trouvez-moi Chaverny! dit-il, mort ou vif, je veux Chaverny.
Le bossu secoua son dos sur lequel on était en train de signer.
– Je suis las, dit-il, voici la cloche, j'ai besoin de repos.
La cloche tintait en effet et les concierges passaient en faisant sonner leurs grosses clefs.
Quelques minutes après, on n'entendait plus d'autre bruit que celui des cadenas que l'on fermait. Chaque locataire avait sa serrure, et les marchandises non vendues ou échangées restaient dans les loges. Les gardiens pressaient vivement les retardataires.
Nos spéculateurs associés, Navailles, Taranne, Oriol, etc., s'étaient approchés de Gonzague qu'ils entouraient chapeau bas.
Gonzague avait les yeux fixés sur le bossu qui, assis sur un pavé à la porte de sa niche, n'avait point l'air de se disposer à sortir. Il comptait paisiblement le contenu de son grand sac de cuir et avait, en apparence du moins, beaucoup de plaisir à cette besogne.
– Nous sommes venus ce matin savoir des nouvelles de votre santé, monsieur mon cousin, dit Navailles.
– Et nous avons été heureux, ajouta Nocé, d'apprendre que vous ne vous étiez point trop ressenti des fatigues de la fête d'hier.
– Il y a quelque chose qui fatigue plus que le plaisir, messieurs, répondit Gonzague, c'est l'inquiétude.
– Le fait est, dit Oriol qui voulait à tout prix placer son mot; le fait est que l'inquiétude… moi, je suis comme cela… quand on est inquiet…
Ordinairement, Gonzague était bon prince et venait au secours de ses courtisans qui se noyaient, mais cette fois, il laissa Oriol perdre plante.
Le bossu riait sur son pavé.
Quand il eut achevé de compter son argent, il tordit le cou à son sac de cuir et l'attacha soigneusement avec une corde. – Puis, il se disposa à rentrer dans sa cabane.
– Allons, Jonas! lui dit un gardien; est-ce que tu comptes coucher ici?
– Oui, mon ami, répondit le bossu; j'ai apporté ce qu'il me faut pour cela.
Le gardien éclata de rire. Ces messieurs l'imitèrent, sauf le prince de Gonzague qui garda son grand sérieux.
– Voyons! voyons! fit le gardien; pas de plaisanteries, mon petit homme! Déguerpissons… et vite!
Le bossu lui ferma la porte au nez.
Comme le gardien frappait à grands coups de pied dans la niche, le bossu montra sa tête pâlotte au petit œil de bœuf qui était sous le toit.
– Justice! monseigneur! s'écria-t-il.
– Justice! répétèrent joyeusement ces messieurs.
– C'est dommage que Chaverny ne soit pas ici, ajouta Navailles; on l'aurait chargé de rendre cette importante et grave sentence.
Gonzague réclama le silence d'un geste:
– Chacun doit sortir au son de cloche, dit-il, c'est le règlement.
– Monseigneur, répliqua Ésope II dit Jonas du ton bref et précis d'un avocat qui pose ses conclusions; je vous prie de vouloir bien considérer que je ne suis pas dans la position de tout le monde… tout le monde n'a pas loué la loge de votre chien…
– Bien trouvé! crièrent les uns.
Les autres dirent:
– Que prouve cela?
– Médor, répondit le bossu, avait-il coutume, oui ou non, de coucher dans sa niche?
– Bien trouvé! bien trouvé!
– Si Médor avait, comme je puis le prouver, l'habitude de coucher dans sa niche, moi qui suis substitué, moyennant trente mille livres, aux droits et priviléges de Médor, je prétends faire comme lui et je ne sortirai d'ici que si on m'expulse par la violence.
Gonzague sourit cette fois. Il exprima son approbation par un signe de tête. Le gardien se retira.
– Viens ça, dit le prince.
Jonas sortit aussitôt de sa niche.
Il s'approcha et salua en homme de bonne compagnie.
– Pourquoi veux-tu demeurer là dedans? lui demanda Gonzague.
– Parce que la place est sûre et que j'ai de l'argent.
– Penses-tu avoir fait une bonne affaire avec ta niche?
– Une affaire d'or, monseigneur… je le savais d'avance.
Gonzague lui mit la main sur l'épaule. – Le bossu poussa un petit cri de douleur.
Cela lui était arrivé déjà cette nuit dans le vestibule des appartements du régent.
– Qu'as-tu donc? demanda le prince étonné.
– Un souvenir de bal, monseigneur… une courbature.
– Il a trop dansé, firent ces messieurs.
Gonzague tourna vers eux son regard où il y avait du dédain.
– Vous êtes disposés à vous moquer, messieurs, dit-il; moi aussi peut-être… mais que nous aurions grand tort et que celui-ci pourrait bien plutôt se moquer de nous…
– Ah!.. monseigneur!.. fit Jonas modestement.
– Je vous le dis comme je le pense, messieurs, reprit Gonzague, voici votre maître…
On avait bonne envie de se récrier.
– Voici votre maître! répéta le prince. Il m'a été plus utile à lui tout seul que vous tous ensemble… il nous avait promis M. de Lagardère au bal du régent… nous avons eu M. de Lagardère!..
– Si monseigneur eût bien voulu nous charger… commença Oriol.
– Messieurs, reprit Gonzague sans lui répondre, on ne fait pas marcher comme on veut M. de Lagardère… je souhaite que nous n'ayons pas bientôt à nous en convaincre de nouveau.
Tous les regards interrogèrent.
– Nous pouvons parler ici la bouche ouverte, dit Gonzague; je compte m'attacher ce garçon-là… j'ai confiance en lui…
Le bossu se rengorgea fièrement à ce mot. – Le prince poursuivit:
– J'ai confiance et je dirai devant lui, comme je le dirais devant vous, messieurs: Si Lagardère n'est pas mort, nous sommes tous en danger de périr!
Il y eut un silence. Le bossu avait l'air le plus étonné de tous.
– L'avez-vous donc laissé échapper? murmura-t-il.
– Je ne sais… nos hommes tardent bien!.. je suis inquiet… je donnerais beaucoup pour savoir à quoi m'en tenir.
Autour de lui, financiers et gentilshommes tâchaient de faire bonne contenance. Il y en avait de braves: Navailles, Choisy, Nocé, Gironne, Montaubert avaient fait leurs preuves. – Mais les trois traitants et surtout Oriol étaient tout pâles.
– Nous sommes, Dieu merci, assez nombreux et assez forts… commença Navailles.
– Vous parlez sans savoir! interrompit Gonzague; je souhaite que personne ici ne tremble plus que moi s'il nous faut enfin frapper un grand coup.
– De par Dieu! monseigneur! s'écria-t-on de toutes parts, nous sommes tout à vous.
– Messieurs, je le sais bien, répliqua le prince sèchement; je me suis arrangé pour cela.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Le Bossu Volume 5»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Bossu Volume 5» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Le Bossu Volume 5» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.