Edward Gibbon - Private Letters of Edward Gibbon (1753-1794) Volume 1 (of 2)
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Private Letters of Edward Gibbon (1753-1794) Volume 1 (of 2): краткое содержание, описание и аннотация
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Vous me demandez compte de mes études et de mes exercises. Pour vous en rendre il faut nécessairement que j'entre dans un certain détail. Vos questions la-dessus peuvent se rapporter: 1. à mon François. Je sais qu'il s'en faut de beaucoup que je ne possède cette langue aussi bien que je pourrois le faire. Mais j'ose dire pourtant, sans craindre d'en être démenti par Monsieur Pavilliard, que je la sais mieux que la plupart des Anglois que j'ai vu à Lausanne. 2. Mes Langues mortes. Vous savez mieux que personne ma faiblesse par rapport au Latin lorsque j'ai quitté l'Angleterre. Il n'y avoit alors point d'auteur que je pusse lire avec facilité ni par conséquent avec plaisir. A present il n'y en aucun que je ne lise coulamment. J'en ai lu plusieurs depuis quelque peu de tems, tels que la plus grande partie des ouvrages de Ciceron, Virgile, Saluste, les Epitres de Pline deux fois, les comédies de Terence autant, Velleius Patercule, et je me propose de les lire tous avec le tems. Pour ce qui est du Grec comme je n'ai commencé à l'aprendre que depuis un mois, ou six semaines, vous sentez bien que j'en suis encore aux Premiers Principes. 3. Ma Philosophie. J'ai achevé la Logique de Monsieur de Crousaz laquelle est fort estimée dans ce pays-ci, en partie avec Monsieur Pavilliard et en parti dans mon Particulier. Je vais lire pour la seconde fois L'Etendement Humain, et, aussitôt que je l'aurai fini, je commencerai l'Algèbre que vous me recommandez tant. 4. Ma Danse et mon Dessein. Je crois que vous ne serez pas mécontent de mes progrés dans la dernière de ces choses. Pour ce de la première je fais tout ce que je puis. Monsieur Pavilliard me rendra la justice de dire je ne suis pas fort dissipé. Je ne sors pas beaucoup et alors même ce n'est que pour aller dans les compagnies de la ville.
HIS STUDIES.
Je suis bien faché, mon très cher Père, de voir que ces malheureux mots de Mons. Hugonin, lachés et rapportés si mal à propos, ne sont pas encore effacés de votre esprit. Je vous en demande sincèrement excuse, et je vous prie de les oublier totalement. Pour ce qui est de mon … [12] Footnote_12_12 Word omitted in original.
que j'avois parlé à ma Tante, je voudrois n'en avoir jamais parlé puisqu'il vous déplait. J'avoue pourtant que l'ayant mûrement reconsideré je n'y ai point pu decouvrir l'Incongruité dont vous me parlez. Comme ma Tante vous a montré mes lettres je ne repeterai point ce que j'y ai dit. Je remarquerai seulement qui ce même Locke dont vous me conseilliez tant la Lecture, pense tout comme moi au sujet des voyages prematures.
P.S. – Si j'osois je prierois de m'envoyer par un des voituriers qui vont si souvent de Londres en Suisse, la Bibliothèque Oriental d'Herbellot qui est parmi mes Livres.
6.
To his Father
Mon très cher Père,
Je me hate de vous assurer encore une fois de mes sentimens. Je ne crois pas qu'ils vous soient inconnus, mais je me plais à les repeter; heureux si les expressions de mon cœur ne vous deplaisent pas.
Quand pourrois-j'esperer de vous les temoigner, ces sentimens en Angleterre? Quatre ans se sont déjà ecoulés depuis qu'un arret de votre part m'a fixé dans ce pays. Ils m'ont paru autant de siècles. Ce n'est pas que je me plaigne du pays même ni de ses habitans. Je leur ai des obligations essentielles. Je dois au séjour que j'y ai fait mon gout pour la culture de mon esprit, et les progrès quelqu'ils soient que j'ai fait dans quelques genres d'études. Je me suis même acquis un petit nombre d'amis qui meritent mon estime, et dont le souvenir me sera toujours cher. Mais ces amis que sont-ils au prix d'un père à qui je dois tout, d'une mère qui a autant de droit sur ma reconnoissance que sur mon respect, d'une Tante que j'aimai dès que je la connus, et qui je connus aussitôt que moi-même? Je ne repasserai pas toutes les raisons dont je me suis déjà servi, pour faire voir que, quelques soient vos intentions, un plus long séjour à Lausanne ne me peut être que nuisible. Je vous les ai proposé, c'est à vous à les peser. Mais permettez-moi, mon très cher Père, de vous prier de refléchir serieusement quel effet le différent emploi de mes plus belles années peut avoir sur le reste de ma vie. Je ne fais point entrer en ligne de compte mon propre agrément, c'est un objet trop leger pour être mis à coté de ceux-ci. Au moins, quelques soient vous resolutions, ne m'accablez pas par le silence. Que je les apprenne de vous, ce sera toujours pour moi une sorte de consolation.
Mais si des raisons que je n'ai gardé de blamer vous engagent á me laisser plus longtems dans ce pays; adoucissez au moins ma situation. Je vous ai souvent demandé la liberté de prendre un Domestique. Je vous le demande encore comme le douceur qui me seroit le plus sensible. Comme je sais, mon cher Père, que vous n'aimez pas beaucoup à écrire des lettres, si après six semaines ou deux mois, je regarderai votre silence comme un consentement.
Je n'ai rien de nouveau à vous dire sur ma santé ni sur mes études. Celle-la est passable; je fais tout ce je puis pour qu'on puisse dire quelque chose de plus de celles-ci.
Assurez ma chère mère (c'est avec bien du plaisir que je lui donne ce titre) de tous les sentimens que ce nom sacré emporte avec lui. J'ai l'honneur d'être, mon très cher Père, avec le plus profond respect et le plus tendre devouement
Mon très cher Père, Votre très humble et très obeissant Serviteur et fils, E. Gibbon.7.
To his Father
Mon très cher Père,
HIS FATHER'S SILENCE.
Dois-je me flatter que vous m'aimiez encore? Si j'en croyois mes propres sentimens, je me dirais sur le champ que j'aime mon père avec une tendresse si vive et si vraie qu'il est impossible que je ne sois pas payé de retour. Si j'ai bien entendu ses paroles, ajoutais-je à moi-même. Ce père, ci-devant si rempli de bonté, m'a daigné assurer que tout étoit oublié et qu'il me rendoit son ancienne affection. Je ne dois donc plus en douter. Il m'aime, je suis heureux. Cependant d'un autre coté mille Idées facheuses s'offroient en foule à mon esprit. Je lui ai écrit plusieurs fois, je lui ai demandé des graces que je croyois raisonnables, et que j'esperois d'obtenir. Il se tait cependant. Un silence si cruel m'afflige, m'épouvante, me fait envisager le plus grand des malheurs: la perte de son amitié. Ne croyez pas, mon très cher Père, qu'il entre le moindre réproche dans ces plaintes, le respectueux attachement que j'aurai pour vous m'en interdit jusqu'à l'apparence. Vous avez sans doute vos raisons, et quand même elles me paroitroient pas tout à fait suffisantes, mon devoir, et, plus encore, mon cœur feroient taire ma faible raison et vous assureroient d'une obeissance libre de tout murmure.
Lorsque vous me permettez, il y a deux ans, de faire le tour de la Suisse, de peur de faire une depense trop forte, nous laissâmes Genève pour une autre fois. Je viens de faire ce petit voyage actuellement. J'y ai passé trois ou quatre semaines que j'ai taché de mettre à profit. Ma depense pendant ce tems là est allée à seize Louis neufs. J'espère, mon très cher Père, que vous ne la désapprouverez pas. Je ne l'aurois pas fait sans prèalablement demander votre permission, mais le tems pressoit. Une troupe de Comédiens François étoient à Genève en passant. Il étoit bien naturel de saisir une occasion de prendre quelque Idée du Théâtre François, et cette occasion (vu la Guerre) ètoit presque unique. De retour à Lausanne, j'ai repris mes anciennes occupations avec une ardeur nouvelle. Assurez, s'il vous plait, madame votre epouse de mon sincère Attachement, et faites moi la justice de me croire avec une tendresse et un respect sans bornes
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