Correspondance , t. III, p. 75, Mombello, 27 mai 1797. – Cf. t. III, p. 84, Lettre du 1 erjuin 1797, adressée au Directoire pour lui annoncer qu'il va «faire peur» au Gouvernement génois, et lettre du 3 juin (t. III, p. 90) où il rend compte de la mission de Lavalette.
Lettre de Bonaparte au Directoire, Mombello, 1 erJuin 1797 ( Corresp. , t. III, p. 81) «Aujourd'hui arrivent à Tortone 3 à 4,000 hommes que j'y ai envoyés. Je les ferai soutenir au besoin par les 8,000 Piémontais qui sont à Novare, comme nous en sommes convenus avec l'envoyé du roi de Sardaigne.»
Lettre de Bonaparte au Directoire, Mombello, 3 juin 1797 ( Correspondance , t. III, p. 90): «Mon aide de camp Lavalette a trouvé le peuple de Gênes extrêmement divisé. Les charbonniers et les portefaix ameutés, payés et armés par le Sénat, paraissent animés au dernier point contre les Français; le reste du peuple, spécialement les négociants et les marchands, extrêmement bien disposés pour la République Française, dont ils espèrent quelques modifications dans leur gouvernement.»
Les conditions en sont énumérées dans la Correspondance , t. III, p. 94.
Lettre du 7 juin 1797 adressée au Doge, pour l'avertir que la convention est signée et lui communiquer la liste du gouvernement provisoire de vingt-deux membres ( Correspondance , t. III, p. 109). Même date, lettre à Faypoult (III, 102).
Voir la relation adressée par un certain Poggi, dans le style emphatique de l'époque, à la Société d'instruction populaire de Milan: «Le peuple entier nageait dans les douceurs réservées aux purs républicains, si l'on en excepte le brutal oligarque qui, accroupi dans un coin secret, mordait peut-être la poussière restée veuve de son or fatal, semé mal à propos. Tout à coup la voix sonore de la Renommée annonce que, dans le quartier du Pré, le peuple dans l'ivresse a planté le premier arbre de liberté. Ce fut une voix créatrice. Dans un instant on vit des arbres se dresser sur chaque place. Gênes parut un bois, car plus de cent furent plantés dans un jour.» Ce morceau ridicule est cité par Cantu: Histoire des Italiens , t. XI, p. 98.
Poggi, cité par Cantu ( ut supra , p. 69), raconte ainsi, dans son absurde phraséologie, cette cérémonie d'expiation: «Les cendres furent livrées au vent, qui les emporta sur la mer Tyrrhénienne pour les confondre avec celles du livre d'or naguère brûlé sur les lagunes Adriatiques, et là, sur les ailes d'autres vents, elles furent transportées au gouffre profond de l'Achéron!»
Correspondance , t. III, p. 134, Mombello, 10 juin 1797. Au gouvernement provisoire de Gênes. – Cf. Giornale Ligustico , an XIV, fas. 3-4 1887. A. N. La statue et une médaille d'André Doria .
Cf. La curieuse lettre du 10 juin 1797, adressée au gouvernement provisoire, et renfermant, avec un appel à la concorde, des conseils de modération et de prudence (t. III, p. 131).
Correspondance , t. III, p. 270. 9 septembre 1797.
Correspondance , t. III, p. 227.