Auguste Angellier - Robert Burns
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Il la tourna et la retourna,
Oh! que la peau de l'enfant était blanche!
«J'aurais pu épargner cette douce face
Pour devenir les délices d'un homme.
Alerte, partons, mes joyeux compagnons,
Je pressens un triste destin.
Je ne puis regarder cette douce figure
Qui est là gisante dans l'herbe 34».
La flamme gagne la mère qui meurt en embrassant ses bébés. Son mari arrive, se met à la poursuite d'Edom de Gordon, et le massacre avec toute son escorte. Puis, revenant vers les masses brûlantes où est enseveli tout ce qu'il aime, il s'y précipite. Il ne reste dans cette scène de carnage que la jeune fille étendue sur l'herbe. Une autre ballade sur un sujet analogue, l' Incendie de Frendraught , est peut-être pire encore. Une troupe d'hommes, à qui on a donné l'hospitalité après une fausse réconciliation, est enfermée dans une tour à laquelle le feu est mis. Il y a un passage où un d'entre eux crie, à travers les barreaux de fer de la fenêtre, ses dernières recommandations, tandis que son corps est consumé, qui est une chose horrible.
Je ne puis pas sauter, je ne puis pas sortir,
Je ne puis arriver à toi,
Ma tête est prise dans les barreaux de la fenêtre,
Mes pieds brûlés se détachent de moi.
Mes yeux bouillent dans ma tête,
Ma chair aussi est rôtie,
Mes entrailles bouillent avec mon sang,
N'est-ce pas une horrible angoisse?
Prends les bagues de mes doigts blancs,
Qui sont si longs et étroits,
Et donne-les à ma belle Dame,
Là où elle est assise dans son château.
Je ne puis pas sauter, je ne puis pas sortir,
Je ne puis pas sauter vers toi,
Ma partie terrestre est toute consumée,
Ce n'est plus que mon âme qui te parle 35.
Ces atrocités justifient le jugement de Prescott: «Bien que les scènes des plus vieilles ballades soient empruntées au XIV esiècle, les mœurs qu'elles accusent ne sont pas supérieures à celles de nos sauvages de l'Amérique du Sud. 36»
À ces tueries d'armées ou de clans, à ces forfaits de bandes de brigands, s'ajoutent des drames de famille. Une marâtre empoisonne sa belle-fille 37. Une femme tue son mari parce qu'il l'a insultée 38. Un frère tue sa sœur parce qu'on ne lui a pas demandé son consentement pour son mariage 39. Une fille d'Écosse est devenue enceinte d'un seigneur anglais; son père furieux la fait mettre sur un bûcher 40. Une mère empoisonne son fils parce qu'il a épousé une femme contre son gré 41. L'amour surtout, exaspérant ces vies violentes, les lance dans des aventures plus violentes encore. Les femmes ont l'énergie, les emportements de sentiments et d'actes, des mâles. Elles n'hésitent devant rien, ni devant les fatigues, ni devant les périls. Les enlèvements sont fréquents. Les amants s'enfuient à cheval; le père et les frères les poursuivent, les rattrapent; on s'arrête, on tire les épées, on se bat sur la bruyère.
Les épées furent tirées des fourreaux,
Et ils se précipitèrent au combat,
Et rouge et rosé était le sang
Qui coula sur le talus semé de lis 42.
Parfois l'amant triomphe laissant les frères étendus sur le sol.
Il appuya son dos contre un chêne,
Et assura ses pieds sur une pierre;
Et il a combattu contre ces quinze hommes,
Et il les a tués tous hormis un seul;
Mais il a épargné le chevalier âgé
Pour rapporter les nouvelles au château.
Quand il eut rejoint sa belle dame,
Je pense qu'il l'embrassa tendrement:
«Tu es mon amour, je t'ai gagnée,
Et nous parcourrons librement la forêt verte.» 43
Il arrive aussi que l'amant s'éloigne blessé mortellement. C'est le sujet de la plus célèbre et de la plus touchante de ces ballades, the Douglas Tragedy .
Il la mit sur un cheval blanc comme lait,
Et lui-même sur un cheval gris pommelé;
Un cor de chasse pendait à son côté,
Et ils s'éloignèrent, chevauchant légèrement.
Lord William regardait par-dessus son épaule gauche,
Il regardait pour voir ce qu'il pouvait voir;
Et il aperçut le père et les frères hardis de sa bien-aimée,
Qui accouraient à cheval sur la plaine.
«Descends, descends, lady Margaret, dit-il,
Et tiens mon cheval de ta main,
Pendant que contre tes sept frères hardis
Et ton père, je ferai tête».
Elle tint son cheval de sa main blanche comme le lait,
Elle ne parla point, ne versa pas une larme,
Jusqu'à ce qu'elle vit ses sept frères tomber,
Et le sang de son père très cher.
«Oh, retiens ta main, lord William, dit-elle,
Car tes coups sont merveilleusement terribles;
Je puis trouver un autre amant fidèle,
Mais un père, je n'en puis trouver un autre».
Oh! elle a défait son mouchoir de son col;
Il était de toile de Hollande fine;
Et elle a essuyé les blessures de son père,
Qui étaient plus rouges que le vin.
«Oh choisis, oh choisis, lady Margaret, lui dit lord William
Oh! veux-tu venir ou rester?»
«Je te suis, je te suis, lord William, dit-elle,
Tu ne m'as pas laissé d'autre guide».
Il la mit sur le cheval blanc comme lait,
Et lui-même sur le cheval gris pommelé;
Un cor de chasse pendait à son côté,
Et ils s'éloignèrent, chevauchant lentement.
Oh, ils chevauchèrent lentement et tristement,
Sous la lueur de la lune;
Ils chevauchèrent, et arrivèrent à cette rivière pâle,
Et là ils descendirent de cheval.
Ils descendirent pour boire de l'eau
À la rivière qui coulait si claire,
Et dans le courant tomba le meilleur sang de son cœur,
Et lady Margaret fut effrayée.
«Redresse-toi, redresse-toi, lord William, dit-elle,
Car je crains que tu ne sois blessé à mort».
«Ce n'est que l'ombre de mon manteau rouge
Qui brille si nettement dans l'eau».
Oh, ils chevauchèrent lentement et tristement,
Sous la lueur de la lune,
Jusqu'à ce qu'ils arrivèrent à la porte du château de sa mère,
Et là ils descendirent de cheval.
«Oh! fais mon lit, madame ma mère, dit-il,
Oh! fais mon lit large et profond!
Et mets lady Margaret près de moi;
Nous allons dormir tous deux profondément».
Lord William était mort longtemps avant minuit,
Lady Margaret était morte longtemps avant l'aurore.
Que tous les vrais amants qui s'en vont ensemble
Puissent avoir meilleure fortune qu'eux 44.
Ailleurs, ce sont des vengeances: deux frères épris de la même fiancée se battent et s'égorgent 45, des femmes jalouses ou trahies empoisonnent ou poignardent leurs rivales, comme dans cette ballade où une fiancée, abandonnée devant l'autel, tue celle qui lui est préférée.
La fiancée tira un long poignard,
De sa coiffure brillante,
Et frappa au cœur la belle Annie,
Qui ne dit jamais plus une parole.
Le doux William vit la belle Annie pâlir,
Et s'étonna de ce que cela était;
Mais quand il vit le cher sang de son cœur,
Il devint courroucé furieusement.
Il tira sa dague qui était si aiguë,
Qui était si aiguë et perçante,
Et la plongea dans la fiancée aux cheveux châtains,
Qui tomba à ses pieds morte.
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