Pancol,Katherine - Les yeux jaunes des crocodiles
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— C’est votre frère jumeau que j’aurais aperçu sur le podium pendant le défilé…
— Oui. Vittorio. Bientôt il sera trop vieux pour faire ce métier. Il n’a pas mis un rond de côté et compte sur moi pour l’entretenir. Moi qui n’ai pas non plus un rond de côté. Vous savez, vous avez eu une brillante idée quand vous m’avez repoussé : je ne suis pas un cadeau !
Joséphine le regardait, bouleversée. Un frère jumeau ! Puis, comme le silence se prolongeait, devenait lourd, elle prit son courage à deux mains.
— Je vous ai repoussé pour une seule raison… Parce que je vous trouve si beau et que je me trouve si moche ! Je ne devrais pas vous le dire, mais puisqu’on se dit tout, voilà exactement ce qu’il s’est passé.
Luca la regarda, bouche bée.
— Vous vous trouvez moche ?
— Oui. Moche, nulle, godiche, empêtrée… Et cela faisait longtemps qu’un homme ne m’avait pas embrassée. Quand on s’est retrouvés tous les deux dans le taxi, je mourais de peur…
— Peur de quoi ?
Joséphine haussa les épaules timidement.
— Je me soigne, notez. J’ai fait des progrès…
Il étendit la main vers elle, lui caressa la joue et, se penchant par-dessus la table, il l’embrassa doucement.
— Oh Luca ! gémit Joséphine.
Sa bouche contre la sienne, il chuchota :
— Si vous saviez quelle joie ce fut de vous rencontrer ! De vous parler, de marcher à vos côtés, de vous emmener voir des films sans que jamais vous ne me demandiez rien, sans que jamais vous ne mettiez la moindre pression sur moi… J’avais le sentiment d’inventer le mot « romance »…
— Parce que les femmes se jettent sur vous ? demanda Jo en souriant.
— Parce qu’elles sont pressées, qu’elles sont avides… J’aime prendre le temps, j’aime rêver, imaginer ce qu’il va se passer, je suis un lent… Et puis, il y a toujours Vittorio en arrière-plan.
— Elles vous prennent pour lui ?
— Souvent. Et quand je leur dis que ce n’est pas moi, que c’est mon jumeau, elles me demandent, il est comment ton frère, tu me le présentes, tu crois que je pourrais faire des photos aussi ? Vous, vous sembliez venir d’ailleurs, vous ne connaissiez rien à ce milieu, vous ne posiez aucune question. Vous étiez une délicieuse apparition…
— Une sorte de Bernadette Soubirous ?
Il lui sourit et recommença à l’embrasser.
La porte du bistrot s’ouvrit. Une bourrasque de vent glacé s’engouffra dans la salle. Joséphine frissonna. Luca se leva, posa son duffle-coat sur les épaules de Joséphine, rabattit le capuchon sur sa tête et affirma :
— Maintenant, vous ressemblez vraiment à Bernadette Soubirous…
Cinquième partie
— Tu vois quand je te disais que la vie est une partenaire. Qu’il faut la prendre comme une amie, danser avec elle, donner, donner sans compter, et qu’ensuite elle te répondait… Qu’il fallait se prendre en main, travailler sur soi, accepter ses erreurs, les corriger, lancer le mouvement… Et alors elle entre dans ta danse. Elle valse avec toi. Luca est revenu vers moi, Luca m’a parlé, Luca m’aime, Shirley…
Elles étaient toutes les deux au bord de la piscine de la maison de Shirley. À Moustique. Une maison magnifique, moderne, immense. Des cubes blancs avec des baies vitrées, d’une modernité et d’une grâce époustouflantes donnant sur la mer. Surplombant la mer, bordant la terrasse : une piscine. Dans chaque pièce, on ferait tenir mon appartement, se disait Joséphine en se levant le matin, en quittant son lit de géante aux draps de satin, en gagnant la salle à manger où, devant une mer turquoise à vous couper le souffle, un petit-déjeuner était préparé.
— Tu vas finir par me convaincre, Jo. Je vais me mettre moi aussi à parler aux étoiles…
Shirley laissa pendre sa main dans l’eau bleutée de la piscine. Les enfants dormaient. Hortense, Zoé, Gary et Alexandre que Joséphine avait emmené. Iris était revenue de New York désabusée, amère, sombre. Elle passait ses journées enfermée dans son bureau. Joséphine ignorait ce qu’il s’était passé à New York. Philippe ne lui avait rien dit. Il l’avait appelée une fois pour lui demander si elle pouvait prendre Alexandre pour les vacances de Noël. Joséphine n’avait rien demandé. Elle avait le sentiment étrange que ça ne la regardait pas. Iris s’était détachée d’elle. Elle s’était détachée d’Iris. Comme si quelqu’un avait découpé une photo d’elles deux et en avait éparpillé les morceaux.
Elle regarda la façade de la maison de Shirley : une immense baie vitrée qui ouvrait sur la terrasse où elles se trouvaient. Dans le salon, des canapés blancs, des tapis blancs, des tables basses couvertes de revues, de livres de photos, des tableaux aux murs. Un luxe calme, raffiné.
— Comment tu faisais pour vivre à Courbevoie ?
— J’ai été heureuse à Courbevoie… Ça me changeait. C’était une nouvelle vie, je suis habituée à changer de vie, j’en ai eu tellement !
Elle renversa la tête en arrière et ferma les yeux. Joséphine se tut. Shirley parlerait quand elle le voudrait. Elle acceptait les secrets de Shirley.
— Tu veux qu’on aille voir les petits poissons sous l’eau avec les enfants cet après-midi ? demanda Shirley en rouvrant les yeux.
— Pourquoi pas ? Ce doit être beau…
— On s’équipe de masques, on plonge et on admire… Je connais le nom de tous les poissons. Je vais demander à Miguel de préparer le bateau.
Elle fit signe à un homme qui s’avança. Elle lui parla en anglais et lui demanda de préparer le bateau et de veiller à ce qu’il y ait assez de masques et de tubas pour tout le monde. L’homme s’inclina et repartit. C’est ici qu’elle devait venir en vacances quand elle prétendait aller en Écosse, songea Joséphine.
Les journées s’égrenaient, légères, gaies. Zoé et Alexandre passaient leur temps dans la piscine ou dans la mer. Ils s’étaient métamorphosés en petits poissons dorés. Hortense se faisait griller au bord de la piscine en feuilletant les revues de luxe qu’elle prenait sur les tables, dans le salon. Joséphine avait trouvé une boîte de pilules contraceptives dans ses affaires en cherchant un tube d’aspirine. Elle n’avait rien dit. Elle m’en parlera quand elle voudra. Je lui fais confiance. Elle ne voulait plus d’affrontements. Hortense ne l’agressait plus. Elle n’était pas devenue tendre et aimante pour autant…
Ils fêtèrent Noël sur la terrasse. Dans la douceur d’une nuit étoilée. Shirley avait déposé un cadeau dans chaque assiette. Joséphine défit son paquet et découvrit un bracelet Cartier. Hortense et Zoé en reçurent un aussi. Alexandre et Gary eurent un portable dernier cri. « Comme ça tu pourras m’envoyer des photos et des mails quand nous serons séparés », murmura Shirley dans les cheveux de son fils qui l’embrassait pour lui dire merci. Il devait se pencher pour qu’elle puisse l’embrasser. Il y avait tant d’amour dans leurs yeux quand leurs regards se croisaient.
On donnait une fête dans une maison voisine. Gary et Hortense demandèrent s’ils pouvaient y aller. Shirley, après avoir consulté Joséphine d’un rapide coup d’œil, leur accorda l’autorisation et ils partirent dès la dernière bouchée de gâteau avalée. Zoé alla se coucher, emportant une part de gâteau. Alexandre la suivit.
Shirley prit une bouteille de champagne et proposa à Joséphine de descendre sur la plage privée au pied de la maison. Elles s’installèrent chacune dans un hamac et regardèrent les étoiles.
C’est alors que, tenant sa flûte de champagne dans une main, rabattant un coin de paréo sur ses pieds, Shirley commença son récit.
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