Indridason,Arnaldur - La rivière noire
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— Je connais une jeune femme avec laquelle cela pourrait vous aider de parler, avait déclaré Elinborg. Elle se prénomme Unnur.
— De qui s’agit-il ?
— Elle comprendra ce que vous avez traversé et je suis sûre qu’elle aimerait également vous connaître.
Les deux femmes s’étaient saluées d’une poignée de main.
— Vous n’avez qu’à me faire signe et je lui en parlerai, avait conclu Elinborg.
Elle raccompagna Edvard devant le commissariat et monta dans sa voiture, mais au lieu de rentrer retrouver sa famille, elle prit la direction du quartier de Thingholt pour se rendre à l’appartement de Runolfur. Elle avait gardé une clef. Les lieux seraient bientôt rendus au propriétaire et d’ici peu, d’autres locataires emménageraient. En route, elle pensa à Erlendur. Le coup de téléphone qu’elle avait reçu dans la matinée n’était pas sans l’inquiéter.
— Vous êtes bien Elinborg ? avait demandé une voix masculine fatiguée.
— Elle-même.
— On m’a conseillé de vous contacter à propos d’une voiture de location qui stationne chez nous, à côté du cimetière.
— Chez vous ?
— Oui, je vous appelle d’Eskifjördur. Ce véhicule est garé à côté du cimetière et semble abandonné.
— Et… ? En quoi cela me concerne-t-il ? avait interrogé Elinborg.
— J’ai vérifié le numéro d’immatriculation et j’ai découvert qu’il s’agissait d’une voiture de location.
— Oui, vous venez de me le dire. Vous êtes policier, là-bas, dans l’Est ?
— Oh, pardonnez-moi, où avais-je la tête ? En tout cas, cette voiture est enregistrée au nom d’un homme qui travaille avec vous.
— De qui s’agit-il ?
— L’emprunteur est un certain Erlendur Sveinsson.
— Erlendur ?
— Oui, le personnel de la compagnie de location m’a affirmé que vous étiez collègues.
— C’est exact.
— Savez-vous précisément à quel endroit il s’est rendu dans la région ?
— Non, avait répondu Elinborg. Il est parti en vacances il y a deux semaines, il comptait aller dans les fjords de l’Est, mais je n’en sais pas plus.
— Je vois. Cette voiture est garée ici, immobile depuis plusieurs jours, elle est devant la grille du cimetière et il faudrait la déplacer. Nous avons essayé de joindre cet homme, mais en vain. Ce n’est pas si grave, mais j’ai quand même préféré me renseigner puisqu’elle a été laissée comme ça, juste à côté du cimetière.
— Je ne peux hélas pas grand-chose pour vous.
— Eh bien, dans ce cas, je laisse tomber. Merci beaucoup.
— Au revoir.
Elinborg alluma la lumière de la cuisine, du salon et de la chambre à coucher tandis qu’elle pensait encore à ce coup de fil reçu d’Eskifjördur auquel elle ne comprenait toujours rien. L’appartement de Runolfur était toujours en l’état. Maintenant, elle connaissait le détail des faits dont il avait été le théâtre : elle savait comment Nina y avait été conduite, comment Valdimar était venu déranger Runolfur, mû par son désir de vengeance, comment Konrad était arrivé sur les lieux du crime où il avait trouvé sa fille complètement désorientée. Elle ne parvenait pas à décider si Runolfur avait connu ou non le destin qu’il méritait. Elle ne croyait pas non plus au jugement des puissances supérieures en la matière.
Elle n’avait qu’une vague idée de ce qu’elle cherchait et, même si elle ne s’attendait pas à trouver quoi que ce soit, il lui semblait devoir essayer. La Scientifique avait examiné avec soin l’ensemble de ce que Runolfur possédait, mais la recherche qu’elle voulait faire concernait d’autres indices.
Elle commença par la cuisine où elle ouvrit chaque tiroir, chaque placard, regarda chaque casserole, chaque saladier, chaque récipient. Elle chercha dans le réfrigérateur et dans le compartiment à glaçons, ouvrit une vieille boîte de glace à la vanille, inspecta la petite penderie à côté de la porte d’entrée, le tableau d’électricité, explora le parquet à la recherche d’une cachette. Elle ne progressa qu’avec lenteur dans le salon. Elle tourna le fauteuil, retira les coussins, sortit les livres des bibliothèques. Elle prit les statues des super-héros pour les secouer.
Elle alla dans la chambre, souleva le matelas, inspecta le contenu des tables de nuit disposées de part et d’autre du lit. Elle ouvrit le placard, en sortit les vêtements pour les fouiller avant de les poser sur le lit, déplaça les chaussures, entra dans la penderie, frappa sur les cloisons et sur le sol. Elle pensait à Runolfur, à cette méchanceté qui l’habitait et qui coulait au fond de sa conscience telle une rivière noire, profonde, froide et tourmentée.
Elle procéda avec lenteur, explorant soigneusement chaque recoin afin d’éliminer toute possibilité qu’un détail lui échappe et n’eut fini que tard dans la nuit.
Elle ne trouva pas ce qu’elle cherchait.
Il n’y avait en ces lieux rien qui pût expliquer le destin de la jeune fille d’Akranes.
35
Elinborg s’allongea dans le lit à côté de Teddi et tenta de trouver le sommeil. Son esprit aspirait à la paix, mais il était empli d’une douloureuse angoisse et d’une profonde tristesse.
— Tu n’arrives pas à dormir ? demanda son compagnon dans l’obscurité.
— Et toi, tu es encore éveillé ? s’étonna-t-elle.
Elinborg l’embrassa et vint se blottir tout contre lui. Elle savait que sa nuit serait brève et agitée.
Elle pensa à Theodora.
Quel genre de travail fais-tu, maman ?
Derrière cette question, il y en avait une autre, plus importante, plus pressante à propos d’un monde qui s’ouvrait peu à peu à sa fille et qui générait chez Elinborg une certaine inquiétude.
Elle ferma les yeux.
Elle vit Addy quitter furtivement le lit de la rivière. La jeune fille jetait des regards apeurés autour d’elle, craignant d’apercevoir son agresseur. Et s’il revenait. Et s’il avait l’intention de recommencer. À la salle des fêtes, le bal se poursuivait. La seule pensée qui se frayait un chemin dans son cerveau était de rentrer à la maison sans croiser la route de personne. Elle voulait n’être vue de personne, voulait que personne ne sache, ne voulait dire à personne ce qui s’était passé. Elle barricadait les portes à double tour et fermait les fenêtres, allait s’asseoir sur une chaise dans la cuisine et se balançait d’avant en arrière en s’efforçant d’effacer cette infamie de son esprit. Elle pleurait, tremblait, pleurait encore et encore.
Elinborg s’enfonça profondément le visage dans l’oreiller.
Elle entendit dans le lointain quelqu’un qui frappait doucement à une porte, vit un petit poing s’élever en l’air pour frapper un peu plus fort, vit Lilja sur le perron de la maison d’Edvard au moment où Runolfur apparaissait.
— Oh, s’étonnait-elle, est-ce que… je suis bien chez Edvard ?
Runolfur la toisait, souriant. Il regardait alentour pour vérifier si personne ne l’accompagnait ou si quelqu’un avait remarqué qu’ils se tenaient là.
— Si, il ne va pas tarder à rentrer, tu ne veux pas l’attendre ?
Elle hésitait.
— Je voulais juste…
— Il sera là d’ici trois minutes.
Lilja regardait la mer ; on voyait jusqu’à Akranes. Elle avait appris à faire confiance aux gens. Elle était polie.
— Je t’en prie, entre, disait Runolfur.
— D’accord, répondait-elle.
Elinborg vit le battant se refermer derrière eux et s’endormit enfin, animée d’une unique certitude : cette porte était close à jamais.
FIN
[1] La traduction donnerait quelque chose comme : Bataille de cotte de mailles (Brynhildur) Fille de Rigide comme une lance (Geirhardsdottir). (Toutes les notes sont du traducteur.)
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