Indridason,Arnaldur - La rivière noire

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— J’ai quitté mon atelier sans même me changer pour aller à Reykjavik, expliqua Valdimar. Addy aurait dû fêter son anniversaire ce dimanche-là. Je me suis dit que c’était le moment idéal pour lui rendre justice. Je crois que personne n’a remarqué mon absence. Je me suis mis en route tôt dans la soirée et j’étais rentré à l’aube. Je ne m’étais pas vraiment préparé, je n’avais rien décidé de précis, je savais à peine ce que j’allais faire. Je suis parti en bleu de travail et j’ai emporté avec moi un de ces vieux rasoirs, un coupe-chou.

— Mes collègues affirment que l’entaille était douce, ils l’ont décrite comme presque féminine.

— J’ai gardé le coup de main pour égorger le bétail, précisa Valdimar.

— Ah bon ?

— Je participais à l’abattage des moutons en automne, à l’époque où on le pratiquait encore au village, précisa-t-il.

— Les gens n’ont pas dû tarder à faire le rapprochement quand ils ont appris la nouvelle de l’assassinat de Runolfur.

— C’est bien possible, mais rien ne m’est revenu aux oreilles. Peut-être se sont-ils simplement dit que, comme ça, les livres de comptes étaient à jour.

— Croyez-vous que son père était au courant du viol qu’il avait commis ?

— Il le savait, j’en suis certain.

— Vous m’avez dit l’autre fois que vous lui aviez rendu visite, alors qu’il avait déjà déménagé à Reykjavik, déclara Elinborg. À cette époque-là, vous ne saviez pas pour le viol ?

— Non, je l’ai croisé là-bas, au centre-ville et il m’a invité chez lui. C’était le plus pur des hasards. Je ne suis pas resté bien longtemps. Nous étions deux campagnards et je ne le connaissais pas très bien mais… il m’était sympathique.

— Il louait un appartement ?

— Il habitait chez l’un de ses amis. Un certain Edvard.

— Edvard ?

— Oui, le gars en question s’appelait Edvard.

— À quand cela remonte-t-il ?

— Il y a cinq ou six ans.

— Pourriez-vous être un peu plus précis ? Combien d’années cela fait-il exactement ?

Valdimar s’accorda un instant de réflexion.

— Il y a six ans : c’était en 1999. J’étais allé là-bas pour m’acheter une voiture d’occasion.

— Runolfur vivait chez cet homme il y a six ans ? interrogea Elinborg, se rappelant sa conversation avec un voisin d’Edvard qui lui avait confié que ce dernier avait, un temps, loué une chambre à quelqu’un.

— Oui, c’est ce qu’il m’a dit.

— C’était au centre-ville ?

— Oui, pas très loin, juste à côté des chantiers navals. Runolfur y travaillait.

— Il travaillait où, dites-vous ?

— Aux chantiers navals.

— Runolfur travaillait là-bas ?

— Oui, il m’a dit qu’il le faisait parallèlement à ses études.

— Et vous avez vu cet Edvard ?

— Non, il m’en a simplement parlé. D’ailleurs, pour s’en moquer. Je m’en souviens parfaitement parce que j’ai été frappé par la méchanceté de ses propos. Il m’a dit que ce n’était qu’un pauvre type. Mais Runolfur était évidemment…

Valdimar n’eut pas le temps d’achever sa phrase. Elinborg avait sorti son téléphone portable et, au même moment, une voiture de police arriva devant le garage. Deux policiers descendirent du véhicule et elle leva les yeux vers Valdimar.

Il hésita un instant, parcourut l’atelier du regard, passa sa main calleuse sur le siège du tracteur et scruta l’armoire à outils entrouverte.

— Ce sera long ? demanda-t-il.

— Je l’ignore.

— Je ne regrette pas ce que j’ai fait. Je ne le regretterai jamais, déclara Valdimar.

— Venez, nous devons en finir.

34

Edvard passa sept heures dans la salle d’interrogatoire tandis qu’une vaine perquisition avait lieu à son domicile. Elinborg lui posa des questions répétées sur l’époque où Runolfur avait habité chez lui. Il ne tarda pas à reconnaître qu’il avait, pendant une brève période, loué une chambre à son ami, le temps que celui-ci trouve un appartement. Cela remontait à l’époque de la disparition de Lilja. Il confirma également que Runolfur avait travaillé aux chantiers navals, situés à deux pas, mais affirma ne pas savoir si Lilja était venue à son domicile et si elle y avait rencontré son locataire. Il était incapable de dire si Runolfur lui avait fait du mal. Pour sa part, il ne s’était rendu coupable de rien envers cette jeune fille.

— Avez-vous emmené Lilja à Reykjavik ?

— Non.

— L’avez-vous déposée au centre commercial de Kringlan ?

— Non, je n’ai rien fait de tel.

— De quoi avez-vous discuté en chemin ?

— Je ne l’ai pas emmenée à Reykjavik.

— Elle cherchait un cadeau pour son grand-père, vous en a-t-elle parlé ?

Edvard ne lui répondit pas.

— Reprenons depuis le début ! Vous a-t-elle confié qu’elle avait envie de vous rendre une petite visite ?

Edvard secoua la tête.

— Lui avez-vous proposé de la ramener à Akranes ?

— Non.

— Pourquoi proposiez-vous à certaines lycéennes de les déposer en ville ? Qu’aviez-vous en tête ?

— Je ne l’ai jamais fait.

— Nous connaissons une personne qui affirme le contraire.

— C’est un mensonge. On vous a menti.

— C’était à la demande de Runolfur que vous avez proposé à Lilja de l’emmener en ville ?

— Non, je ne lui ai jamais fait ce genre de proposition.

— Est-il arrivé que Runolfur vous parle de Lilja ?

— Non, répondit Edvard, jamais.

— Et vous, lui avez-vous parlé d’elle ?

— Non plus.

— Avez-vous assassiné Lilja à votre domicile ?

— Non, elle n’a jamais mis les pieds chez moi.

— Runolfur avait-il un comportement étrange à cette époque ?

— Non, il était égal à lui-même.

— Avez-vous invité Lilja chez vous après qu’elle a fini ses achats ?

Edvard garda le silence.

— Avait-elle une raison quelconque de vous rendre visite ?

Il continuait de se taire.

— Savait-elle à quel endroit vous habitiez ?

— Elle a très bien pu consulter l’annuaire, mais je n’ai aucun moyen de le savoir.

— Runolfur a-t-il assassiné Lilja à votre domicile ?

— Non.

— A-t-il caché son corps dans les chantiers navals ?

— Dans les chantiers navals ?

— Il y travaillait.

— Je ne vois absolument pas de quoi vous parlez.

— L’avez-vous aidé à se débarrasser du corps ?

— Non.

— Avez-vous soupçonné que Lilja puisse être tombée entre ses griffes ? Ou vous en êtes-vous peut-être inquiété plus tard ?

Edvard hésita.

— Avez-vous soupçonné que…

— J’ignore parfaitement ce qui a pu arriver à Lilja. Je n’en ai pas la moindre idée.

Elinborg continua ainsi pendant des heures et des heures sans parvenir à tirer quoi que ce soit de lui. Elle n’avait en main aucune preuve ni rien qui puisse venir confirmer ses soupçons sur le fait que Lilja avait croisé son destin en la personne de Runolfur, six ans plus tôt. Même si tel avait été le cas, il était du reste incertain qu’Edvard ait pu être au courant. Peut-être mentait-il, mais la chose serait extrêmement difficile à prouver.

Une journée s’était écoulée depuis qu’Elinborg était revenue du village de pêcheurs avec Valdimar. On l’avait emmené à Reykjavik pour le mettre en détention provisoire. Konrad et Nina avaient été libérés ; ils avaient retrouvé leur famille dans le bureau d’Elinborg, au commissariat de Hverfisgata. Le fils aîné était rentré de San Francisco pour les soutenir. Ils ne montraient aucune joie. Nina était encore en état de choc après avoir cru qu’elle avait tué un homme et, même si elle était sans doute soulagée de savoir qu’elle et son père étaient innocentés, il lui restait encore bien des épreuves à affronter.

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