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Indridason, Arnaldur: La cité des jarres

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Arnaldur Indridason

LA CITÉ DES JARRES

Traduit de l’slandais

par Éric Boury

Traduit avec le concours de

The Fund for the Promotion of Iceland Literature

Éditions Métailié

20, rue des Grands Augustins, 75006 Paris

www.editions-metailie.com

2005

Titre original : Mýrin

© Arnaldur Indridason, 2000

Published by agreement with Edda-Publishing, Reykjavik

Pour la traduction française © Éditions Métailié, Paris, 2005

ISBN : 978-2-86424-788-3

“Tout ça, ce n’est rien d’autre qu’un foutu marécage.”

Erlendur Sveinsson, inspecteur de la police criminelle

REYKJAVIK

2001

1

Les mots avaient été écrits au crayon à papier sur une feuille déposée sur le cadavre. Trois mots, incompréhensibles pour Erlendur.

Le corps était celui d’un homme qui semblait avoir dans les soixante-dix ans. Il était allongé à terre sur le côté droit, appuyé contre le sofa du petit salon, vêtu d’une chemise bleue et d’un pantalon brun clair en velours côtelé. Il avait des pantoufles aux pieds. Ses cheveux, clairsemés, étaient presque totalement gris. Ils étaient teints par le sang s’échappant d’une large blessure à la tête. Sur le sol, non loin du cadavre, se trouvait un grand cendrier, aux bords aigus et coupants. Celui-ci était également maculé de sang. La table du salon avait été renversée.

La scène se passait dans un appartement au sous-sol d’un petit immeuble à deux étages dans le quartier de Nordurmyri 1. L’immeuble se trouvait à l’intérieur d’un petit parc entouré d’un mur sur trois côtés. Les arbres avaient perdu leurs feuilles qui recouvraient le parc, en rangs serrés, sans laisser nulle part apparaître la terre, et les arbres aux branches tourmentées s’élançaient vers la noirceur du ciel. Un accès couvert de gravier menait à la porte du garage. Les enquêteurs de la police criminelle de Reykjavik arrivaient tout juste sur les lieux. Ils se déplaçaient avec nonchalance, semblables à des fantômes dans une vieille maison. On attendait le médecin de quartier qui devait signer l’acte de décès. La découverte du cadavre avait été signalée environ quinze minutes auparavant. Erlendur était parmi les premiers arrivés sur place. Il attendait Sigurdur Oli d’une minute à l’autre.

Le crépuscule d’octobre recouvrait la ville et la pluie s’ajoutait au vent de l’automne. Sur l’une des tables du salon, quelqu’un avait allumé une lampe qui dispensait sur l’environnement une clarté inquiétante. Ceci mis à part, les lieux du crime n’avaient pas été touchés. La police scientifique était occupée à installer de puissants halogènes montés sur trépied, destinés à éclairer l’appartement. Erlendur repéra une bibliothèque, un canapé d’angle fatigué, une table de salle à manger, un vieux bureau dans le coin, de la moquette sur le sol, du sang sur la moquette. Du salon, on avait accès à la cuisine, les autres portes donnaient sur le hall d’entrée et sur un petit couloir où se trouvaient deux chambres et les toilettes.

C’était le voisin du dessus qui avait prévenu la police. Il était rentré chez lui cet après-midi après être passé prendre ses deux fils à l’école et il lui avait semblé inhabituel de voir la porte du sous-sol grande ouverte. Il avait jeté un œil dans l’appartement du voisin et l’avait appelé sans être certain qu’il soit chez lui. Il n’avait obtenu aucune réponse. Il avait attentivement scruté l’appartement du voisin, à nouveau crié son nom, mais n’avait obtenu aucune réaction. Ils habitaient à l’étage supérieur depuis quelques années mais ils ne connaissaient pas bien l’homme d’âge mûr qui occupait le sous-sol. L’aîné des fils, âgé de neuf ans, n’était pas aussi prudent que son père et, en un clin d’œil, il était entré dans le salon du voisin. Un instant plus tard, le gamin en était ressorti en disant qu’il y avait un homme mort dans l’appartement, ce qui ne semblait pas le choquer le moins du monde.

– Tu regardes trop de films, lui dit le père en s’avançant vers l’intérieur où il découvrit le voisin allongé, baignant dans son sang sur le sol du salon.

Erlendur connaissait le nom du défunt. Celui-ci était inscrit sur la sonnette. Mais, pour ne pas courir le risque de passer pour un imbécile, il enfila une paire de fins gants de latex, tira de la veste accrochée à la patère de l’entrée le portefeuille de l’homme où il trouva une photo de lui sur sa carte de crédit. C’était un dénommé Holberg, âgé de soixante-neuf ans. Décédé à son domicile. Probablement assassiné.

Erlendur parcourut l’appartement et réfléchit aux questions les plus évidentes. C’était son métier. Enquêter sur l’immédiatement visible. Les enquêteurs de la scientifique, quant à eux, s’occupaient de résoudre l’énigme. Il ne décelait aucune trace d’effraction, que ce soit par la fenêtre ou par la porte. Il semblait à première vue que l’homme avait lui-même fait entrer son agresseur dans l’appartement. Les voisins avaient laissé une foule de traces dans l’entrée et sur la moquette du salon lorsqu’ils étaient rentrés dégoulinants de pluie et l’agresseur avait dû faire de même. A moins qu’il n’ait enlevé ses chaussures à la porte. Erlendur s’imagina qu’il avait été des plus pressés, puis il se dit qu’il avait pris le temps d’enlever ses chaussures. Les policiers de la scientifique étaient équipés d’aspirateurs destinés à ramasser les plus infimes particules et poussières dans l’espoir de mettre au jour des indices. Ils étaient à la recherche d’empreintes digitales et de traces de terre provenant de chaussures n’appartenant pas aux occupants des lieux. Ils étaient en quête d’un élément provenant de l’extérieur. De quelque chose qui signait le crime.

Erlendur ne voyait rien qui laissât croire que l’homme eût reçu son invité avec un grand sens de l’hospitalité. Il n’avait pas fait de café. La cafetière de la cuisine ne semblait pas avoir été utilisée au cours des dernières heures. Il n’y avait pas non plus trace de consommation de thé et aucune tasse n’avait été sortie des étagères. Les verres n’avaient pas bougé de leur place. La victime était une personne soigneuse. Chez elle, tout était en ordre et parfaitement à sa place. Peut-être ne connaissait-elle pas bien son agresseur. Peut-être son visiteur lui avait-il sauté dessus sans crier gare dès qu’elle lui avait ouvert sa porte. Sans enlever ses chaussures.

Peut-on commettre un meurtre en chaussettes ?

Erlendur regarda autour de lui et se fit la réflexion qu’il lui fallait mettre de l’ordre dans ses idées.

De toutes façons, le visiteur était pressé. Il n’avait pas pris la peine de refermer la porte derrière lui. L’agression elle-même portait les marques de la précipitation, comme si elle avait été commise sans la moindre préméditation, sur un coup de tête. Il n’y avait pas de traces de lutte dans l’appartement. L’homme devait être tombé directement à terre et avoir atterri sur la table qu’il avait renversée. A première vue, rien d’autre n’avait été déplacé. Erlendur ne décelait aucune trace de vol dans l’appartement. Tous les placards étaient parfaitement fermés, de même que les tiroirs. L’ordinateur récent et la vieille chaîne hi-fi étaient à leur place, le portefeuille dans la veste sur la patère de l’entrée, un billet de deux mille couronnes et deux cartes de paiement, une de débit et une de crédit.

On aurait dit que l’agresseur avait pris ce qui lui tombait sous la main et qu’il l’avait jeté à la tête de l’homme. Le cendrier d’une couleur verdâtre et en verre épais ne pesait pas moins d’un kilo et demi, pensa Erlendur. Une arme de choix pour qui le souhaitait. Il était peu probable que l’agresseur l’ait apporté avec lui pour l’abandonner ensuite, plein de sang, sur le sol du salon.

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