Brown, Dan - Anges et démons
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Pourquoi les gardes avaient-ils poussé des cris d'horreur en voyant ce symbole carbonisé sur la poitrine de Ventresca? Le plus génial de tous? Ce n'était qu'un charabia indéchiffrable. Symétrique, certes
— il venait de le vérifier en le retournant, mais incompréhensible.
– 468 –
Une main se posa sur son épaule et il se retourna, espérant celle de Vittoria. Mais cette main était couverte de sang. C'était celle de Maximilian Kohler.
Langdon laissa tomber le fer et se releva à la hâte. Il n'est pas mort!
Affaissé dans son fauteuil roulant, le directeur du CERN
respirait faiblement, secoué de halètements chaotiques. Le regard qui croisa celui de Langdon était encore plus dur que ce matin: on y lisait une haine et une intransigeance surprenantes.
Son corps déformé tremblait. Il paraissait vouloir se redresser.
Tous les gardes étaient penchés sur le camerlingue mais Langdon ne parvenait pas à les appeler, comme hypnotisé par l'énergie de cet homme en train de mourir. Dans un ultime et pitoyable effort, Kohler leva le bras et sortit un petit objet de l'accoudoir de son fauteuil. Il le tendit à Langdon d'une main tremblante. Ce n'était pas une arme.
— D-donnez, murmura-t-il. D-donnez cela... aux médias.
Il s'affaissa. La petite boîte métallique retomba sur ses genoux inertes.
C'était un appareil électronique, portant l'inscription SONY.
Langdon reconnut une caméra vidéo ultra miniaturisée. Le culot de ce type! Kohler avait dû enregistrer une sorte de message final, pour le faire diffuser par la presse. Sans doute un sermon sur les bienfaits de la science et les dangers de la religion. Langdon trouvait qu'il en avait fait assez aujourd'hui pour cet homme-là.
Avant que Chartrand ne le voie, il glissa la mini caméra au fond d'une de ses poches. Qu'il aille se faire voir avec son testament spirituel!
La voix du camerlingue rompit le silence. Il essayait de s'asseoir.
— Les cardinaux! souffla-t-il au lieutenant.
— Ils sont toujours dans la chapelle Sixtine! répondit Chartrand. Le capitaine Rocher avait donné l'ordre de...
— Qu'on les fasse sortir! Tous. Immédiatement. Chartrand dépêcha un garde qui partit en courant. Le camerlingue grimaçait de douleur:
— L'hélicoptère... sur la place... emmenez-moi à l'hôpital.
– 469 –
115
Sur la place Saint-Pierre, le pilote de la Garde suisse prit place dans le cockpit de l'hélicoptère de Sa Sainteté et se massa les tempes. Le vacarme qui régnait autour de lui était si infernal qu'il couvrait le bruit des pales tournant au ralenti. C'était loin d'être une veillée solennelle aux chandelles. Il était surpris qu'une émeute n'ait pas encore éclaté. Moins de vingt-cinq minutes avant minuit, les gens étaient toujours attroupés, certains priant, d'autres pleurant sur le sort de l'Église, d'autres encore proférant des obscénités et proclamant que c'était ce que l'Église méritait, d'autres enfin entonnant des versets apocalyptiques de la Bible.
Le pilote ressentit de violents élancements à la tête lorsque les flashes des journalistes crépitèrent autour de son pare-brise.
Il jeta un coup d'œil mauvais vers la foule hurlante. Des bannières ondulaient au-dessus des têtes.
L ' A N TI M A T I È R E E S T L' A N T É C H R I S T!
SCIENTIFIQUES = SUPPÔTS DE SATAN
OÙ EST DONC VOTRE DIEU MAINTENANT?
Le pilote gémit, son mal de tête empirait. Il fut sur le point de remonter la protection en vinyle du pare-brise pour ne pas être témoin de ce spectacle, mais le décollage n'était plus qu'une question de minutes. Le lieutenant Chartrand venait de lui envoyer un message radio annonçant la terrible nouvelle. Maximilian Kohler avait agressé le camerlingue et l'avait grièvement blessé.
Chartrand, l'Américain et la femme l'évacuaient vers un hôpital.
Le pilote se sentait personnellement responsable de cette agression. Il s'en voulait de ne pas avoir fait confiance à son instinct. Un peu plus tôt, en allant chercher Kohler à l'aéroport, il avait été troublé par le regard vide du physicien. Il ne pouvait définir clairement son inquiétude, mais il avait éprouvé un certain malaise. Finalement, il avait fait taire ses doutes. C'était Rocher qui dirigeait l'opération et il l'avait rassuré. Rocher avait apparemment commis une erreur.
– 470 –
Une nouvelle clameur monta de la foule et le pilote jeta un coup d'œil vers une procession de cardinaux qui sortait solennellement du Vatican en direction de la place Saint-Pierre.
Le soulagement des cardinaux à s'éloigner de la bombe fut rapidement dissipé par le spectacle stupéfiant qu'offrait la foule massée près de la basilique.
Les acclamations s'intensifièrent. Le pilote avait l'impression que sa tête allait exploser. Il lui fallait une aspirine.
Deux, trois. Il détestait avoir recours aux médicaments, mais entre les cachets et ce mal de tête persistant, il choisirait le moindre mal. Il tendit machinalement la main vers la trousse de premiers secours, rangée dans une boîte de transport entre les deux sièges avant, parmi les cartes et les manuels. Il essaya vainement la boîte qui était verrouillée. Il chercha la clef autour de lui et y renonça. Il n'avait décidément pas de chance ce soir. Résigné, il se massa de nouveau les tempes. À l'intérieur de la basilique plongée dans la pénombre, Langdon, Vittoria et les deux gardes hors d'haleine avançaient non sans mal vers la sortie principale. N'ayant pas trouvé de civière, ils transportaient le corps inerte du camerlingue sur une table étroite qui oscillait à chacun de leurs pas. À l'extérieur, la clameur confuse de la marée humaine devenait maintenant perceptible. Le camerlingue sombrait peu à peu dans le coma.
Le temps était compté.
– 471 –
116
Il était 23 h 39 quand Langdon, Vittoria et les gardes sortirent de la basilique Saint-Pierre. L'éclat de la lumière aveugla Langdon. Le marbre blanc de la place, illuminé par les flashes des journalistes ressemblait à la surface enneigée d'une steppe inondée de soleil. Langdon grimaça, et chercha refuge derrière les énormes piliers de la façade, mais la lumière baignait les moindres recoins. Devant lui, de gigantesques écrans vidéo se dressaient au-dessus de la foule.
L'Américain, tel un comédien pris de trac au moment d'entrer sur scène, demeurait immobile au sommet du somptueux escalier menant à la Piazza. Il entendit au loin un hélicoptère ralentir et le rugissement de la foule s'intensifier. Sur la gauche, des cardinaux en procession étaient évacués vers la place. Ils s'arrêtèrent, troublés, pour assister à la scène qui se déroulait maintenant sur l'escalier.
« Attention! » intima Chartrand concentré, alors que le groupe descendait l'escalier et se dirigeait vers l'hélicoptère.
Langdon eut la sensation d'être emporté par un torrent. Le poids du camerlingue et de la table avait rendu ses bras douloureux. Il se demandait si la solennité du moment pouvait être moins intense. Il eut la réponse quand il aperçut deux reporters de la BBC traversant la place en direction de la foule.
Mais, surpris par la rumeur, ils firent rapidement demi-tour. Glick et Macri se dirigeaient vers eux en courant. Macri souleva sa caméra et la mit en marche. Les vautours arrivent , pensa Langdon.
— Halte! hurla Chartrand. Reculez!
Mais les reporters avançaient toujours. Langdon était sûr que les autres chaînes n'hésiteraient pas dix secondes avant de retransmettre ce glorieux scoop de la BBC. Il était loin du compte.
Il ne fallut que deux secondes. Comme reliés par une conscience universelle, tous les écrans de la place coupèrent le compte à rebours et interrompirent les experts du Vatican pour retransmettre la même image — les escaliers du Vatican. Quel que soit l'endroit où se posait le regard de Langdon, il voyait le corps du camerlingue en gros plan à l'écran.
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