Brown, Dan - Anges et démons

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— Et votre promesse? protesta l'Australien. Où est-il, ce cardinal?

Langdon eut un peu honte de monnayer ainsi le pauvre cardinal, mais il avait conclu un marché. Et l'assassin ne tarderait pas à contacter la presse.

— Piazza Navona! cria-t-il. Dans la Fontaine des quatre fleuves!

Le journaliste replia son antenne et démarra en trombe.

Dans la grande salle aux murs de pierre, l'Assassin enleva ses bottes mouillées et banda son orteil blessé. La douleur ne l'empêcherait pas de savourer sa récompense.

Il se tourna vers la femme.

Elle était recroquevillée sur le divan, bâillonnée, les poings toujours liés derrière le dos. Il s'avança. Elle était réveillée, et ça lui plaisait. Il s'étonna de ne pas lire de peur mais de la fureur dans ses yeux.

La peur ne tarderait pas à venir.

– 435 –

107

Robert Langdon courait le long du rempart extérieur, sous la lueur bienvenue des projecteurs. La cour, en contrebas du donjon, ressemblait à un musée d'histoire de la guerre: un impressionnant arsenal d'artillerie et d'armes anciennes avec catapultes, boulets et canons soigneusement alignés. Le château était en partie ouvert aux touristes et la cour intérieure avait été plus ou moins restaurée dans son état d'origine.

Langdon scruta en détail le rempart circulaire de la citadelle centrale, qui s'élevait à plus de trente-trois mètres, jusqu'aux pieds de l'ange de bronze. Au sommet de l'édifice, le balcon luisait toujours dans la nuit. Mais il n'était pas question d'appeler. Il fallait trouver une entrée.

Il regarda sa montre.

23 h 12.

Il descendit à toutes jambes la rampe en pierre adossée au rempart et pénétra dans la pénombre de la cour. Contournant la forteresse dans le sens des aiguil es d'une montre, il passa devant trois grands portails, tous fermés. Par où le tueur est-il entré? Il reprit sa course et longea deux portes plus modernes, cadenassées de l'intérieur.

Il avait pratiquement fait un tour complet du donjon lorsqu'il croisa une allée de gravier qui traversait la cour en face de lui. Un pont-levis conduisait à l'intérieur de l'ancien mausolée, l'accès disparaissant sous un tunnel. Il traforo ! La célèbre rampe intérieure en spirale qui permettait aux gardes d'accéder à cheval au sommet du donjon. L'assassin est monté là-haut en camionnette! La grille du tunnel était ouverte, et Langdon s'y engouffra. Mais en arrivant à l'intérieur, une nouvelle déception l'attendait.

La rampe descendait.

Fausse route. Cette section du traforo devait conduire aux oubliettes.

Langdon hésita en haut de la pente qui disparaissait dans le noir en une spirale sans fin. Il aurait juré qu'il avait aperçu quelqu'un

– 436 –

sur le balcon tout là-haut. Prends une décision, Robert! Faute d'alternative, il amorça la descente du tunnel.

Une trentaine de mètres plus haut, l'Assassin était penché sur sa proie. Il lui caressa le bras. La perspective d'explorer les trésors charnels que renfermait cette peau douce et lisse l'emplissait d'ivresse. Combien de fois pourrait-il la violer? Et de quelles façons?

Il méritait cette femme. Il avait bien servi Janus. Elle était sa prise de guerre. Et quand il en aurait fini avec elle, il la forcerait à s'agenouiller au pied du divan. Devant lui. Et elle lui prodiguerait encore ses services. L'ultime soumission. Enfin, au moment où il atteindrait l'extase, il lui trancherait la gorge.

Ghayat assa'adah, disaient-ils. Le plaisir suprême.

Pour finir, il irait se reposer sur le balcon, savourant sa victoire et le triomphe des Illuminati... une revanche attendue depuis si longtemps...

Langdon amorça la descente. L'obscurité s'épaississait à chaque mètre.

Après un tour complet sous terre, il avançait dans le noir. La pente s'aplanissait. Il ralentit. L'écho de ses pas résonnait différemment. Il devait `être entré dans un espace plus vaste. Il crut deviner, en face de lui, une sorte de miroitement, un reflet de lumière. Les mains en avant, il s'avança et heurta un gros objet lisse.

Du verre et du chrome? Un véhicule. Parcourant à tâtons la carrosserie, il identifia une portière, et l'ouvrit.

Le plafonnier était allumé. Reculant d'un pas, il reconnut immédiatement la camionnette noire de la Piazza Navona. Il resta un moment figé sur place, frissonnant de dégoût, avant d'entrer dans le fourgon, qu'il fouilla fébrilement à la recherche d'une arme. En vain. Il trouva, en revanche, le téléphone portable de Vittoria, fracassé sur le plancher. Il pria le ciel qu'il ne soit pas déjà trop tard.

Langdon passa la main vers l'avant pour allumer les phares.

Une salle nue se matérialisa autour de lui. Une ancienne écurie, ou une armurerie , pensa-t-il. Et un cul-de-sac.

Voie sans issue. Je me suis trompé!

Découragé, il inspecta les quatre murs de la salle. Pas de porte, ni de grille. Il revoyait l'ange de bronze pointant son épée

– 437 –

vers le centre du donjon, juste au-dessus du balcon éclairé. Ce ne serait qu'une coïncidence? Impossible! Le tueur l'avait prévenu: « Elle est dans le Temple de l'Illumination... elle y attend mon retour. » Langdon était trop près du but pour abandonner maintenant. Son cœur battait à tout rompre. La haine et la frustration commençaient à le paralyser.

Quand il remarqua des taches de sang sur le sol, sa première pensée fut pour Vittoria. Mais en les suivant des yeux, il s'aperçut qu'il s'agissait de traces de pieds, séparés par de longs intervalles... Un pied ensanglanté. Le pied gauche de l'assassin!

Intrigué mais confiant, il suivit cette piste, précédé par son ombre de moins en moins visible. Les marques ensanglantées disparaissaient au coin de la pièce. La perplexité du limier céda devant l'émerveillement de l'historien d'art.

La dalle de granit angulaire n'était pas carrée comme les autres. Elle avait la forme parfaite d'un pentagramme dont une pointe occupait le coin. Ingénieusement cachée par un chevauchement des deux murs, Langdon repéra une ouverture verticale suffisante pour livrer le passage à un homme. Il s'y glissa. Il se trouvait à l'entrée d'un passage souterrain. Devant lui, les vestiges d'une barrière de bois qui avait dû, en d'autres temps, fermer ce boyau.

Au bout du tunnel, il y avait de la lumière.

Langdon escalada la barrière et courut. Il déboucha dans une autre salle, plus grande que la première, et tout aussi sinistre. Une unique torche était allumée. Il ne devait pas y avoir d'électricité dans cette partie du donjon. Aucun touriste n'y venait jamais.

La prigione. Les geôles du château Saint-Ange.

Une douzaine de petites cellules étaient creusées dans les murs, leurs barreaux rongés par la rouille. Une autre, plus grande, était encore intacte, et le cœur de Langdon s'arrêta net à la vue des soutanes noires et des écharpes rouges qui jonchaient le sol. C'est ici qu'il a emprisonné les quatre cardinaux!

Contiguë à ce grand cachot, une porte de fer entrouverte laissait deviner un autre passage. Il s'y précipita, mais s'arrêta net après quelques pas. Les traces de sang s'étaient

– 438 –

interrompues. Il comprit pourquoi en lisant les mots inscrits au-dessus de la porte.

Il passetto.

Langdon était abasourdi. De nombreuses lectures lui avaient appris l'existence de ce passage secret, sans toutefois préciser exactement où il débouchait. Il passetto – le petit passage – était un couloir étroit, de quatre cents mètres de long reliant le Vatican au Castel Sant'Angelo. Il avait permis aux papes de s'y réfugier lors des sièges du Vatican, mais aussi à certains pontifes de rendre visite à leur maîtresse ou de superviser les tortures infligées à leurs ennemis. Les deux entrées de ce passage secret étaient en principe scellées, verrouillées par de grosses serrures dont les clés étaient conservées quelque part dans la Cité. Langdon réalisa que c'est en empruntant le passetto que l'assassin avait enlevé les cardinaux. Qui avait ainsi trahi le Vatican de l'intérieur, en subtilisant les clés? Olivetti? Un membre de la Garde suisse?

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