Brown, Dan - Anges et démons

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– 421 –

Avant même de distinguer le corps du cardinal il se rendit compte quil était - фото 6

Avant même de distinguer le corps du cardinal, il se rendit compte qu'il était en train de tirer sur une des chaînes qui le maintenait au fond de l'eau. Il resta un instant cloué sur place par le visage terrifié qui le regardait.

Il tressauta en constatant que le vieil homme n'était pas mort. Il saisit les chaînes à deux mains pour le remonter à la surface. Le corps s'éleva lentement, comme l'ancre d'un navire. Langdon tira de toutes ses forces. En sortant de l'eau, le cardinal prit deux ou trois respirations affolées. Puis son corps retomba lourdement, et Langdon lâcha prise. Mgr Baggia coula à pic. Langdon plongea, les yeux ouverts, trouva les chaînes et tira. Elles s'écartèrent, laissant apparaître une nouvelle vision d'épouvante. Un mot gravé dans la chair brûlée.

L'instant d'après, deux bottes apparaissaient, dont l'une crachait du sang.

– 422 –

103

Langdon était joueur de water-polo, il avait l'habitude des combats aquatiques. La sauvagerie qui régnait sous la surface de la piscine pendant les matchs, à l'abri du regard des arbitres, n'avait rien à envier aux pires séances de catch. Il avait reçu des coups de pied, il s'était fait griffer, ceinturer, et même mordre une fois, par un défenseur frustré qui n'avait jamais réussi à lui barrer le passage.

Mais il était loin du bassin de water-polo de Harvard. Il trébuchait dans une eau sale et glaciale, non pour gagner un match, mais pour sauver sa peau. Il n'y avait pas d'arbitre, il n'y aurait pas de revanche.

Et les deux bras qui lui enfoncèrent violemment la tête sous l'eau ne laissaient pas de doute sur les intentions de son agresseur.

Langdon pivota sur lui-même comme une torpille, pour lui faire lâcher prise. Mais l'autre resserra sa poigne. Il bénéficiait d'un avantage inconnu de tous les joueurs de water-polo — celui d'avoir les pieds sur la terre ferme, même glissante. Langdon se contorsionna pour essayer de faire passer ses jambes sous lui, mais le tueur le maintenait fermement.

Comprenant qu'il ne parviendrait pas à se dégager, Langdon prit la seule décision qui lui paraissait jouable. Il cessa de lutter. Si tu ne peux pas aller vers le nord, va vers le sud . Rassemblant ses dernières forces, il plongea, les deux bras en avant, en battant des pieds, en un disgracieux mouvement de papillon. Son corps fit un bond.

Ce changement brutal de direction sembla prendre l'assassin au dépourvu. Le mouvement latéral de Langdon déstabilisa son agresseur, qui faillit perdre l'équilibre. Il relâcha son étreinte et Langdon battit vigoureusement des pieds. Il eut l'impression qu'un câble de remorquage venait de céder. Il était libre. Crachant l'air vicié de ses poumons, il remonta vers la surface. Il n'eut le temps d'inspirer qu'une fois. L'Assassin s'abattit de nouveau sur lui de tout son poids, les paumes plaquées sur ses épaules. Langdon

– 423 –

tenta à nouveau de poser les pieds sur le sol, mais l'autre lui scia les jambes d'un violent coup de genou.

Langdon replongea.

Ses muscles le brûlaient. Il cherchait désespérément le pistolet, mais l'eau était trouble et sa vision floue. Les bulles étaient plus denses à cet endroit, et la lumière aveuglante. Le tueur continuait à l'enfoncer vers un projecteur immergé au pied du rocher de la fontaine. Il tenta de s'y agripper. Il était brûlant. Il insista, mais le spot articulé tourna sur lui-même. L'effet de levier était impossible.

L'agresseur poussa encore vers le fond.

C'est alors que Langdon l'aperçut. Dépassant sous un tas de pièces de monnaie, un étroit cylindre noir. Le silencieux du pistolet d'Olivetti! Il tendit la main. Ce n'était pas du métal, mais du plastique. Quand il tira dessus, le tuyau se déroula comme un serpent, long d'une cinquantaine de centimètres et crachant des bul es d'air. C'était l'un des spumanti de la fontaine qui faisait mousser l'eau.

À quelques mètres de là, le cardinal Baggia sentait son âme prête à quitter son corps. Il s'était préparé à cet instant pendant toute sa vie, sans deviner que cela se produirait ainsi. Son enveloppe mortelle souffrait le martyre... brûlée, contusionnée, à bout de souffle et maintenue sous l'eau par un poids inamovible.

Il se rappela les souffrances du Christ, auprès desquelles les siennes n'étaient rien.

Il est mort pour mes péchés...

Le mourant entendait les remous de la bagarre qui se déroulait à côté. Le meurtrier allait encore tuer quelqu'un. . cet homme au regard doux qui avait essayé de le sauver.

La douleur devenait insupportable. Le cardinal était allongé sur le dos, les yeux ouverts, fixés sur le ciel à travers l'eau qui le recouvrait. Il crut un instant distinguer des étoiles.

L'heure était venue.

Rejetant le doute et la peur, il ouvrit la bouche et laissa échapper ce qu'il savait être son dernier souffle. Il regarda son âme monter vers la surface, et vers le ciel, sous la forme de bulles transparentes. L'eau s'engouffra dans son corps comme un poignard glacé. La douleur ne dura que quelques secondes.

– 424 –

Ensuite... la paix.

Oubliant son pied qui le faisait souffrir, l'Assassin se concentrait sur l'Américain qu'il était en train de noyer. Finissons-en! Il resserra son emprise et appuya sur lui de toutes ses forces, certain qu'il ne survivrait pas à cette dernière pression. Comme il l'avait prévu, l'homme se débattait de moins en moins fort.

Puis il se raidit, avant d'être secoué par de violents spasmes.

Voilà! L'eau entre dans les poumons. Il en a pour environ cinq secondes.

L'Assassin en compta six.

Exactement comme il l'avait prévu, le corps de l'Américain se relâcha. Comme un ballon qui se dégonfle, il s'affala sur le fond du bassin. C'était fini. Il le maintint encore trente secondes, pour laisser aux poumons le temps d'achever de se remplir d'eau.

Le corps était totalement flasque. Il le lâcha. Une double surprise attendrait les médias dans la Fontaine des quatre fleuves.

Tabban! jura-t-il en sortant péniblement du bassin. Il regarda son pied gauche. La pointe de sa botte était déchiquetée et l'extrémité de son gros orteil était arrachée. Il déchira le revers de son pantalon et fourra le morceau de tissu dans le trou de sa botte.

La douleur lui traversa toute la jambe. Ibn alkalb! Il serra les poings et l'enfonça encore. Le saignement ralentit.

Bien décidé à ne plus penser qu'au plaisir, il monta au volant de sa camionnette. Il s'était acquitté de la tâche qu'on lui avait confiée. Il savait exactement ce qui pourrait calmer sa douleur. Vittoria Vetra l'attendait, offerte, sans défense. Malgré le froid et l'humidité, il sentit son sexe se durcir.

J'ai bien gagné ma récompense.

Vittoria reprenait conscience. Elle était étendue sur le dos. Tous ses muscles étaient durs comme du bois, tendus, crispés. Ses bras lui faisaient mal. Dès qu'elle remuait, ses épaules étaient paralysées par les crampes. Elle mit un moment à comprendre qu'elle avait les poignets attachés dans le dos. Elle était totalement désorientée.

Est-ce un cauchemar? Quand elle essaya de relever la tête, une douleur lancinante, à la base de la nuque, lui prouva qu'elle ne dormait pas.

La confusion céda à la peur. Elle était allongée sur un divan, dans une grande pièce agréablement meublée, éclairée

– 425 –

par des torches fixées aux murs de pierre brute. Une grande salle médiévale. De vieux bancs de bois arrangés en cercle en occupaient un coin, non loin d'elle.

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