Brown, Dan - Deception point

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— Oui, conclut-elle d‘un air décidé. Et vous qui pensiez ne connaître le grand frisson que sur une mer déchaînée...

Tolland s‘esclaffa tout en attachant ses crampons.

— J‘ai décidé que je préférais infiniment la mer liquide à sa variante glacée, répliqua-t-il.

— Je n‘ai jamais été une grande fan de l‘une, ni de l‘autre, fit Rachel. Étant petite, je suis tombée dans un lac gelé. Depuis, la glace m‘a toujours rendue fébrile.

Tolland leva vers elle un regard compatissant.

— Désolé pour vous, ça n‘a pas dû être drôle... Quand toute cette affaire sera terminée, il faudra que vous me rendiez visite sur le Goya. Je vous ferai changer d‘avis sur la mer, vous verrez.

L‘invitation la surprit. Le Goya était le bateau de Tolland, celui sur lequel il effectuait ses recherches, connu de tous les spectateurs de son émission « Le Monde merveilleux de la

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mer ». C‘était aussi l‘un des navires les plus étranges qu‘on ait jamais vus sur les océans.

Rachel n‘envisageait pas une telle visite sans une certaine appréhension ; néanmoins elle se sentit très tentée.

— Le bateau est ancré à dix-huit kilomètres de la côte du New Jersey en ce moment, précisa Tolland qui luttait avec les fixations de ses crampons.

— Un endroit bien tranquille pour un aventurier comme vous...

— Pas du tout. Le littoral atlantique est un endroit extraordinaire. Nous nous préparions à tourner un nouveau documentaire quand le Président m‘a appelé.

La jeune femme éclata de rire.

— Et un documentaire sur quoi ?

— Les Sphyrna mokarran et les panaches géants.

Rachel fronça les sourcils.

— Me voilà bien avancée.

Tolland finit d‘attacher ses crampons et la regarda de nouveau.

— Sérieusement, le tournage est prévu pour mon retour et il durera deux semaines. Washington n‘est pas si loin que ça de la côte du New Jersey. Faites un saut quand vous serez revenue chez vous. Il n‘y a aucune raison que vous passiez toute votre vie à avoir peur de l‘eau. Mon équipage vous déroulera le tapis rouge.

Stridente, la voix de Norah Mangor sonna comme un rappel à l‘ordre :

— Est-ce qu‘on part en excursion ou est-ce que je vais chercher le Champagne et les chandelles ?

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45.

Gabrielle Ashe ne savait que penser des documents que Marjorie Tench venait d‘étaler devant elle. Dans cette liasse de photocopies se mêlaient lettres, fax, transcriptions de conversations téléphoniques, et tous ces documents semblaient confirmer l‘allégation selon laquelle Sexton entretenait des relations illicites avec d‘importantes compagnies aérospatiales privées. Tench poussa vers la jeune femme une ou deux photos en noir et blanc, prises au téléobjectif.

— Je suppose que vous n‘étiez pas au courant ?...

Gabrielle regarda les clichés. Le premier montrait le sénateur Sexton sortant d‘un taxi dans ce qui semblait un parking souterrain. Sexton ne prend jamais de taxi, se dit-elle.

Gabrielle examina le second cliché, encore une photo au téléobjectif de Sexton, cette fois montant dans un minivan blanc garé sur une place de parking. Dans le véhicule, on distinguait la silhouette d‘un homme âgé qui l‘attendait.

— Qui est-ce ? s‘enquit Gabrielle, se demandant si les photos avaient été falsifiées.

— Un des patrons de la SFF.

Gabrielle eut une moue sceptique.

— La Space Frontier Foundation ?

La SFF était une sorte de syndicat patronal de l‘aérospatiale américaine. Elle représentait des contractants, des entrepreneurs, des investisseurs privés, bref tous ceux qui avaient pour objectif commun d‘explorer l‘espace. Tous ces personnages étaient, sauf exception, des adversaires de la NASA et estimaient que le programme spatial américain recourait à des pratiques commerciales déloyales afin d‘empêcher des compagnies privées de la concurrencer dans l‘espace.

— La SFF, reprit Tench, représente maintenant plus d‘une centaine de sociétés, dont certaines sont des entreprises extrêmement prospères qui attendent avec impatience que la loi sur la commercialisation de l‘espace soit ratifiée.

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Gabrielle réfléchit. Pour des raisons évidentes, la SFF avait soutenu la campagne de Sexton, même si le sénateur avait pris grand soin de ne pas entretenir de liens trop étroits avec elle à cause de son lobbying controversé. Récemment, la SFF avait publié un rapport explosif affirmant que la NASA était en réalité un « monopole illégal » – comme le prouvait le fait qu‘elle poursuive son activité malgré les pertes accumulées – et qu‘elle pratiquait une concurrence déloyale. Selon la SFF, quand les entreprises de télécommunications avaient besoin qu‘un satellite soit lancé, il se trouvait chaque fois plusieurs compagnies spatiales privées pour avancer une offre, autour de cinquante millions de dollars, mais la NASA finissait toujours par emporter le morceau en proposant un lancement pour vingt-cinq millions de dollars seulement – alors même que ce lancement lui coûtait cinq fois plus ! « C‘est seulement en travaillant à perte que la NASA a réussi à faire de l‘espace sa chose, arguaient les avocats de la Fondation. Et ce sont les contribuables qui règlent la facture. »

— Cette photo, reprit Tench, révèle que votre candidat rencontre en secret les représentants d‘un syndicat de l‘aérospatiale.

Tench désigna d‘autres documents sur la table.

— Nous possédons aussi des mémos internes de la SFF qui stipulent que d‘énormes sommes d‘argent sont collectées auprès des membres de la Fondation puis transférées sur des comptes contrôlés par le sénateur Sexton. En fait, ces compagnies spatiales privées font le forcing pour envoyer Sexton à la Maison Blanche. Une seule déduction possible : le sénateur a accepté, s‘il est élu, de soutenir la loi de commercialisation, et de privatiser la NASA.

Toujours sceptique, Gabrielle examina la pile de papiers.

— Comment voulez-vous que je puisse croire que la Maison Blanche, avec la preuve que son challenger est corrompu, garde ainsi le secret ?

— Mais qu‘êtes-vous prête à croire ?

Gabrielle lui adressa un regard furieux.

— Franchement, étant donné votre talent de manipulatrice, la solution la plus vraisemblable, c‘est que vous essayez de

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m‘intimider avec des photos et des documents bidouillés par je ne sais quel petit graphiste maison sur son ordinateur.

— C‘est possible, je l‘admets, mais ce n‘est pas la vérité.

— Ah non ? Alors expliquez-moi comment vous avez pu vous procurer tous ces documents internes confidentiels. Les contacts nécessaires pour dérober une telle somme de documents excèdent sans aucun doute les capacités de la Maison Blanche.

— Vous avez absolument raison. Toutes ces pièces nous ont été envoyées par un ami anonyme.

Gabrielle ne savait plus que penser.

— Imaginez, ma chère, reprit Tench, que nous avons beaucoup d‘amis. Le Président a de nombreux et puissants alliés politiques qui tiennent beaucoup à ce qu‘il reste à son poste.

Rappelez-vous également que votre candidat a proposé dans son programme un certain nombre de coupes budgétaires, dont beaucoup ici même, au sein de l‘administration. Le sénateur Sexton a par exemple cité le budget du FBI comme un exemple de gabegie gouvernementale. Il a également désigné comme cible l‘administration des impôts. Peut-être qu‘un fonctionnaire du FBI ou des finances a été indisposé par l‘annonce de ces mesures.

Gabrielle n‘en doutait pas : des cadres supérieurs de l‘administration des finances ou du FBI pouvaient très facilement se procurer ce type d‘information, puis les adresser sous pli anonyme à la Maison Blanche. Pourtant, ce qu‘elle ne parvenait pas à croire, c‘était que le sénateur Sexton fût engagé dans une campagne de financement illicite.

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