Brown, Dan - Deception point
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— Curieuse coïncidence, ajouta Norah, il se trouve que 1716
est justement l‘année où les premiers explorateurs prétendaient avoir vu une boule de feu traverser le ciel au nord du Canada.
On a appelé ce météore Jungersol , d‘après le nom du chef de l‘expédition.
— Ainsi, renchérit Corky, le fait que la datation des carottages corresponde à celle du phénomène observé par Jungersol est la preuve que notre roche est un fragment de la météorite tombée en 1716.
— Professeur Mangor ! cria l‘un des techniciens. On aperçoit les moraillons de guidage !
— La visite est terminée, mesdames et messieurs ! s‘écria Norah. Voici la minute de vérité.
Elle s‘empara d‘une chaise pliante, grimpa dessus et hurla à tue-tête :
— Message à tous : on fait surface dans cinq minutes !
Abandonnant leurs occupations, les scientifiques de la station accoururent de toutes parts, comme des chiens de Pavlov obéissant à la cloche annonçant leur repas.
Les mains sur les hanches, Norah Mangor embrassait son domaine du regard.
— OK. On remonte le Titanic !
– 130 –
28.
— Poussez-vous ! braillait Norah en perçant l‘attroupement qui se massait autour de la zone d‘extraction.
Les techniciens s‘écartèrent et elle prit la direction des opérations, vérifiant ostensiblement la tension et l‘alignement des câbles.
— Tirez ! hurla l‘un des techniciens.
Ses collègues resserrèrent leurs treuils et les câbles remontèrent d‘une quinzaine de centimètres.
Rachel sentit l‘assistance impatiente s‘avancer peu à peu vers l‘échafaudage. Auprès d‘elle, Corky et Tolland avaient le même visage émerveillé que des enfants le matin de Noël. De l‘autre côté du puits, la silhouette massive de l‘administrateur Lawrence Ekstrom se frayait un passage pour prendre position au premier rang.
— Les moraillons ! cria un employé de la NASA. On voit les fixations de guidage !
Les câbles en acier tressé qui sortaient de l‘ouverture laissèrent la place à des chaînes de métal jaune.
— Plus que deux mètres ! Attention à la stabilité !
Tous les spectateurs retenaient leur souffle et se tordaient le cou pour ne pas manquer la première seconde.
Et Rachel l‘aperçut.
Émergeant d‘une croûte de glace qui fondait peu à peu, les contours indistincts de la météorite apparurent à la surface.
Une ombre ovale et sombre, floue tout d‘abord, se précisait à mesure que la croûte s‘amincissait.
— Serrez plus fort ! avertit un technicien.
Les hommes actionnèrent leurs treuils et on entendit craquer l‘échafaudage.
— Encore un mètre cinquante ! Tous au même rythme !
Rachel vit enfler la glace qui recouvrait la roche, tel le ventre d‘un monstre sur le point de mettre bas. Au sommet de la bosse, autour du point d‘impact du laser, un petit cercle dégelé s‘étendait progressivement.
– 131 –
— Le col se dilate ! s‘exclama quelqu‘un.
Un rire tendu parcourut l‘assistance.
— OK ! Éteignez le laser ! ordonna Mangor.
Un technicien appuya sur un commutateur et le rayon s‘évanouit.
Tel un dieu paléolithique flamboyant, l‘énorme rocher brisa la croûte de glace dans un sifflement de vapeur. La silhouette imposante du mastodonte s‘éleva au-dessus du sol.
Les hommes en faction sur les treuils activèrent une dernière fois leurs engins et la météorite, entièrement dégagée de son carcan de glace, se balança sous le trépied, chaude et ruisselante, au-dessus d‘une fosse emplie d‘eau frémissante.
Comme hypnotisée, Rachel ne la quittait pas des yeux.
Suspendue aux câbles qui l‘avaient extraite, la roche dégoulinante
luisait
sous
l‘éclairage
des
lampes
phosphorescentes, ridée et carbonisée, semblable à un énorme pruneau pétrifié. Plus lisse et ronde à une extrémité, usée par le frottement atmosphérique.
En regardant la croûte calcinée, Rachel imaginait la chute de la boule de feu plongeant vers la Terre. Difficile de croire qu‘il y avait de cela plus de trois siècles. Elle ressemblait à un monstre captif ruisselant de sueur.
La chasse était terminée.
Rachel ne réalisa qu‘alors l‘intensité de l‘événement. La roche luisant à ses pieds venait d‘un autre monde, après un voyage de plusieurs millions de kilomètres. Et elle portait témoignage – elle prouvait – que l‘homme n‘était pas seul dans l‘univers.
Toute l‘assistance se laissait aller à l‘euphorie de l‘instant.
Sifflements et applaudissements retentissaient de tous côtés.
Même l‘administrateur lançait de grandes claques dans le dos de ses employés, les félicitant chaleureusement. Rachel éprouva une joie soudaine pour la NASA. La chance avait enfin tourné pour l‘Agence spatiale. Ces hommes et ces femmes avaient bien mérité ce moment.
Comme une petite piscine creusée au centre de la bulle, l‘eau qui emplissait maintenant les soixante mètres de profondeur du puits clapota quelque temps contre les parois de
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glace, avant de se calmer. La surface se trouvait à plus d‘un mètre du sol, un écart causé par l‘extraction de la météorite et par la légère réduction du volume de la glace une fois liquéfiée.
Norah Mangor s‘empressa d‘installer des cônes de signalisation autour du puits. Bien que clairement visible, il représentait un danger extrême pour le curieux qui s‘en approcherait de trop près, toute glissade serait mortelle : les parois du puits étaient totalement lisses et, en cas de chute, il serait impossible de remonter sans aide.
Lawrence Ekstrom s‘avança vers la glaciologue et lui serra vigoureusement la main.
— Bien joué, professeur Mangor.
— J‘espère que vous m‘enverrez une belle lettre de félicitations ! répliqua-t-elle.
— Vous l‘aurez.
Puis l‘administrateur se tourna vers Rachel, l‘air heureux, soulagé.
— Alors, mademoiselle Sexton, la sceptique professionnelle est-elle convaincue ?
Rachel ne put réprimer un sourire.
— Plutôt stupéfaite.
— Très bien. Alors, venez avec moi.
L‘administrateur conduisit Rachel jusqu‘à une grande caisse métallique qui ressemblait à un conteneur maritime, peinte en vert camouflage, et portant l‘inscription : CMS.
— Vous allez appeler le Président d‘ici, expliqua Ekstrom.
Communications Mobiles Sécurisées, traduisit Rachel pour elle-même. Ces caravanes téléphoniques faisaient partie des équipements habituels des champs de bataille, mais elle ne s‘attendait pas à les voir utilisées dans le cadre d‘une mission pacifique de la NASA. Il est vrai qu‘Ekstrom était un ancien du Pentagone, ce qui lui permettait d‘avoir accès à ce genre de joujou. Et, face à la mine sévère des deux hommes armés qui montaient la garde devant l‘entrée, Rachel eut l‘impression très nette que tout contact avec le monde extérieur ne s‘effectuait qu‘avec le consentement exprès de l‘administrateur de l‘Agence.
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Il semble que je ne sois pas la seule dont on a fauché le mobile..., se dit-elle.
Ekstrom échangea quelques mots avec l‘un des deux gardes avant de se tourner vers Rachel.
— Bonne chance ! lança-t-il avant de s‘éloigner.
Le garde frappa à la porte, qui s‘ouvrit de l‘intérieur. Un technicien apparut et fit signe à Rachel d‘entrer.
La quasi-obscurité, ajoutée à l‘atmosphère acre et étouffante, semblable à celle d‘un sous-sol glacial, provoqua immédiatement chez la jeune femme une réaction de claustrophobie. À la lueur bleuâtre de l‘unique écran d‘ordinateur, elle distingua des casiers garnis de matériel téléphonique, de postes de radio et des installations de communication par satellite.
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