Brown, Dan - Le symbole perdu
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Trish secoua la tête.
— Je parie qu’il n’a toujours pas compris comment utiliser l’iPhone que vous lui avez offert !
Katherine aimait la bonne humeur de Trish, et sa présence venait de lui donner une idée.
— En fait, je suis contente de vous trouver là. J’aurais besoin de votre aide, si ça ne vous ennuie pas.
— Tout ce que vous voudrez. Ce sera sûrement plus intéressant que le foot.
Katherine inspira profondément pour remettre de l’ordre dans ses idées.
— Je ne sais pas trop comment vous expliquer, mais on m’a raconté tout à l’heure une histoire surprenante...
*
Trish Dunne n’avait pas besoin de connaître les détails pour voir que Katherine avait les nerfs à fleur de peau. Ses yeux gris habituellement calmes trahissaient une grande anxiété, et elle avait ramené ses cheveux derrière l’oreille trois fois depuis qu’elle était entrée dans la pièce – un tic que Trish avait repéré depuis longtemps.
Brillante scientifique, mais lamentable joueuse de poker ! songea-t-elle.
— J’ai toujours cru, commença Katherine, que cette histoire n’était que fiction. Une vieille légende. Et pourtant...
Elle s’arrêta, se recoiffant une fois de plus.
— Et pourtant ?
Katherine soupira.
— J’ai appris aujourd’hui d’une source fiable que la légende est vraie.
— D’accord..., fit Trish en se demandant où Katherine voulait en venir.
— J’ai l’intention d’en discuter avec mon frère, mais avant, j’ai pensé que vous pourriez m’aider à clarifier cette affaire. J’aimerais savoir s’il existe des références historiques qui pourraient corroborer tout ça.
— Historiques... en général ?
— Oui. N’importe où dans le monde, dans n’importe quelle langue, à n’importe quelle époque.
Drôle de requête, pensa Trish, mais c’est certainement faisable. Dix ans plus tôt, cela aurait été une tâche impossible. À présent, grâce à Internet et à la numérisation croissante du contenu des plus grands musées et bibliothèques du monde, il suffisait d’entrer les bons mots clés dans un moteur de recherche rudimentaire équipé de modules de traduction.
— Aucun problème.
Une partie des ouvrages qu’ils utilisaient dans leurs recherches contenaient des passages aussi obscurs qu’anciens. Trish était souvent amenée à programmer des modules de traduction à reconnaissance optique des caractères pour des langues spécifiques. Elle se demandait parfois combien d’autres analystes méta-systèmes se frottaient quotidiennement au frison antique, au maek ou à l’acadien.
Les modules avaient leur importance, mais le truc pour créer un bon moteur d’indexation, c’était de définir les bons termes de recherche. Suffisamment précis sans être trop restrictifs.
Katherine était déjà en train de noter des termes possibles sur un bout de papier, s’arrêtant au milieu de la liste pour réfléchir quelques instants avant d’ajouter deux dernières expressions.
— Voilà, dit-elle en tendant la feuille à Trish.
En prenant connaissance de la liste, Trish ouvrit de grands yeux étonnés.
Quelle sorte de légende bizarre est-ce donc ? se demanda Trish.
— Vous voulez trouver tous ces mots clés ?
Il y en avait un qu’elle ne comprenait même pas. Était-ce seulement de l’anglais ?
— Vous croyez vraiment que nous allons les trouver tous dans un seul endroit ? Verbatim ?
— On ne perd rien à essayer.
Trish faillit dire « impossible », mais ce mot était proscrit dans le laboratoire ; il reflétait d’après Katherine un état d’esprit inacceptable dans un domaine qui transformait si souvent les erreurs apparentes en vérités avérées. Toujours est-il que Trish Dunne doutait fortement que cette recherche contredise son instinct de départ.
— Il vous faudra combien de temps ?
— Quelques minutes pour rédiger le code et le lancer. Après, je dirais un quart d’heure avant que le moteur termine sa course.
— Si peu ?
Les moteurs traditionnels prenaient jusqu’à vingt-quatre heures pour fouiller le web tout entier à la recherche de nouveaux contenus, avant de les digérer et les indexer dans leur base de données. Le moteur de Trish fonctionnait différemment.
— Je vais lancer ce qu’on appelle un méta-moteur. Pas très catholique, mais efficace. Pour simplifier, c’est un programme qui ordonne aux autres moteurs de faire le travail à sa place. La plupart des bases de données ont un système de recherche intégré, que ce soit dans les bibliothèques, les musées, les universités, les agences gouvernementales... Mon bébé va identifier ces systèmes et leur transmettre notre requête. Ainsi, nous avons des milliers de machines qui travaillent pour nous à l’unisson.
— Calcul parallèle, fit Katherine, l’air impressionné.
Un exemple de méta-système.
— Je vous appelle dès que j’ai quelque chose.
— Je vous remercie, Trish. Je serai dans la bibliothèque.
Trish se mit au travail. Composer ce genre de code était une tâche banale indigne de son niveau de compétence, mais elle s’en moquait. Elle aurait fait n’importe quoi pour Katherine Solomon. Elle n’en revenait toujours pas d’avoir eu autant de chance.
T’en as fait du chemin, ma chérie, songea-t-elle.
Elle avait quitté son job précédent un peu plus d’un an auparavant : analyste dans l’un de ces immenses bureaux ouverts où chaque employé avait son petit box déprimant. Elle avait profité de son temps libre pour travailler en free-lance et lancer un blog technique – « Applications futures de l’analyse méta-systèmes computationnelle » – que personne ne lisait. Un soir, le téléphone avait sonné.
— Trish Dunne ? demanda poliment une voix de femme.
— Oui, c’est moi. Qui êtes-vous ?
— Je m’appelle Katherine Solomon.
Trish se sentit défaillir. Katherine Solomon !
— Je viens de terminer votre livre, s’exclama-t-elle, La Science noétique : sagesse ancienne, passerelle d’avenir. J’en ai même parlé sur mon blog !
— Oui, je sais, répondit la femme gentiment. Ce n’est pas un hasard si je vous appelle.
Évidemment, qu’est-ce que je suis bête..., se dit-elle. Même les grands scientifiques cherchent leur nom sur Google.
— Votre blog m’intrigue, je n’imaginais pas que la modélisation de méta-systèmes avait fait de tels bonds en avant.
— Oui, madame, balbutia Trish telle une groupie devant son idole. C’est une technologie en pleine expansion aux applications presque illimitées.
Les deux femmes avaient discuté pendant plusieurs minutes du travail de Trish, de son expérience dans l’analyse, la modélisation et la prévision des flux au sein de champs de données brutes.
— J’avoue que votre livre m’est passé par moments au-dessus de la tête, mais je l’ai compris suffisamment bien pour trouver des points communs avec mon domaine.
— Oui, vous allez jusqu’à affirmer que la modélisation en méta-systèmes peut révolutionner l’étude de la noétique.
— Absolument. Elle pourrait transformer la noétique en une vraie science.
— Une « vraie » science ? fit Katherine d’un ton plus froid. Mais encore... ?
— Euh, non, ce n’est pas ce que je voulais dire, c’est juste que la noétique est un peu, disons, ésotérique.
Katherine éclata de rire.
— Détendez-vous, je plaisante. Ce n’est pas la première fois que j’entends cette remarque.
Pas étonnant, se dit Trish. Même l’Institut des sciences noétiques en Californie utilisait des termes énigmatiques et abscons pour décrire cette discipline, la présentant comme l’étude de « l’accès direct et immédiat à une connaissance située au-delà des perceptions sensorielles et du champ de la raison ».
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