Brown, Dan - Le symbole perdu

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— Je suis sincèrement désolé, madame. J’ai les idées un peu confuses en ce moment. L’homme qui prétend avoir enlevé Peter Solomon m’a manipulé pour m’attirer à Washington ce soir, dit-il en sortant le fax de sa veste. Il m’a envoyé ça ce matin. J’ai noté le numéro de l’avion qu’il a affrété, peut-être que si vous appelez la direction de l’aviation civile, vous...

La main griffue de Sato lui arracha la feuille de papier, qu’elle enfonça dans sa poche sans même la déplier.

— Professeur, c’est moi qui dirige cette enquête. Lorsque vous vous déciderez à me dire ce que j’ai envie d’entendre, vous pourrez parler. En attendant, je vous suggère de la fermer. (Elle se tourna vers le chef de la sécurité.) Officier Anderson, dit-elle en envahissant son espace personnel, ses petits yeux noirs vissés sur lui. Auriez-vous l’amabilité de m’expliquer ce bordel ? L’un de vos gardes m’a parlé d’une main trouvée par terre. C’est vrai ?

Anderson fit un pas de côté pour lui montrer le sinistre trophée posé sur le sol.

— Oui, madame, il y a quelques minutes.

Elle regarda la main comme si c’était un vulgaire chiffon.

— Et vous n’avez pas jugé bon de m’en parler au téléphone ?

— Je... je croyais que vous étiez au courant.

— N’essayez pas de me mentir. Jamais ! Anderson rétrécit sous son regard perçant, mais sa voix resta ferme.

— Madame, nous contrôlons la situation.

— J’en doute fort, rétorqua Sato avec la même fermeté.

— La police scientifique ne va pas tarder. Il se peut que le suspect ait laissé des empreintes digitales.

Sato ne cacha pas son scepticisme.

— Je pense qu’un individu assez intelligent pour introduire une main amputée dans le Capitole sera assez finaud pour ne pas laisser d’empreintes.

— Peut-être bien, mais j’ai le devoir d’enquêter.

— À ce sujet... vous êtes relevé de vos fonctions. C’est moi qui prends la direction des opérations.

Anderson se raidit.

— Ce n’est pas tout à fait le domaine du Bureau de la sécurité, non ?

— Si. La sécurité nationale est en jeu.

La main de Peter... une question de sécurité nationale ? se demanda Langdon, qui assistait à l’échange, étourdi. Quelque chose lui disait que sa priorité à lui – retrouver Peter – n’était pas celle de Sato. Ils n’étaient décidément pas sur la même longueur d’onde.

Anderson semblait perdu, lui aussi.

— La sécurité du pays ? Sauf votre respect, madame...

— Pour autant que je sache, l’interrompit-elle, mon autorité dépasse largement la vôtre. Je vous conseille donc d’obéir sans poser de questions.

Anderson déglutit en hochant la tête.

— Ne devrions-nous pas au moins prélever les empreintes de la main pour confirmer qu’elle appartient bien à Peter Solomon ?

— Je peux vous le confirmer, moi, intervint Langdon. Je reconnais la bague... et la main. (Il marqua une pause.) Les tatouages, en revanche, c’est nouveau. Quelqu’un a fait ça récemment.

— Comment ? fit Sato, l’air surpris pour la première fois depuis son arrivée. La main est tatouée ?

Langdon acquiesça.

— Une couronne sur le pouce, une étoile sur l’index, ajouta-t-il.

Sato chaussa une paire de lunettes et s’approcha de la main, tournant autour comme un requin.

— En outre, bien que les trois autres doigts soient cachés, je peux vous garantir qu’ils ont subi le même traitement.

Intriguée par son commentaire, Sato fit un geste à Anderson.

— Allez jeter un coup d’œil, s’il vous plaît !

Anderson s’agenouilla à côté de la main en prenant garde à ne pas la toucher. La joue frôlant le sol, il regarda sous les doigts repliés.

— Il a raison, madame. Ils sont tous tatoués, même si je n’arrive pas bien à voir ce que...

— Un soleil, une lanterne et une clé, énonça Langdon d’une voix atone.

L’évaluant de ses petits yeux noirs, Sato lui accordait soudain son entière attention.

— Et comment savez-vous cela, au juste ?

Langdon soutint son regard.

— L’image d’une main marquée de cette façon est un symbole très ancien. On l’appelle la Main des mystères.

Anderson se releva d’un bond.

— Ce truc a même un nom ?

— Oui. C’est l’une des icônes les plus secrètes de l’Ancien Monde.

Sato pencha la tête de côté.

— Dans ce cas, pouvez-vous m’expliquer ce qu’elle fout au milieu du Capitole ?

Langdon aurait donné n’importe quoi pour se réveiller de ce cauchemar.

— Traditionnellement, madame, elle faisait office d’invitation.

— Une invitation à quoi ?

— La Main des mystères a été utilisée pendant des siècles comme convocation mystique. C’est une invitation à recevoir des connaissances secrètes, une sagesse accessible uniquement à une certaine élite.

Inoue Sato croisa les bras.

— Dites-moi, professeur, pour quelqu’un qui prétend ne pas savoir ce qu’il fait là, vous en connaissez, des choses.

18.

Katherine Solomon enfila sa blouse et entama ses vérifications préliminaires habituelles – sa ronde, comme l’appelait son frère.

Telle une mère anxieuse qui veillait sur son bébé endormi, elle passa la tête à l’intérieur de la salle d’alimentation. La pile à combustible fonctionnait normalement, les cellules de secours étaient bien blotties dans leurs compartiments.

Katherine se dirigea ensuite vers la pièce de stockage des données. Les deux unités de sauvegarde holographiques ronronnaient dans une chambre forte à température contrôlée. L’intégralité de mes recherches, songea Katherine en regardant les appareils derrière la vitre blindée de huit centimètres d’épaisseur. Contrairement à leurs ancêtres gros comme des réfrigérateurs, ces unités aux lignes pures, chacune perchée sur une colonne, ressemblaient aux éléments d’une chaîne hi-fi.

Les disques holographiques identiques étaient synchronisés, ce qui permettait d’enregistrer simultanément deux copies de son travail. Si les protocoles de sauvegarde conseillaient généralement d’établir une station secondaire hors-site (en cas de vol, séisme ou incendie), Katherine et Peter s’étaient entendus sur la nécessité de garder un secret absolu. Dès l’instant où les données quittaient le bâtiment pour aller sur un serveur externe, il existait toujours un risque de fuite.

Constatant avec satisfaction que tout fonctionnait à merveille, elle rebroussa chemin. En sortant, elle vit une lueur diffuse se refléter sur ses appareils. Elle s’empressa d’en chercher la source : la lumière émanait de la cloison en Plexiglas du poste de contrôle.

Il est arrivé !

Katherine traversa le labo en courant et poussa la lourde porte.

— Peter ! s’écria-t-elle en faisant irruption à l’intérieur.

La femme potelée assise au terminal de contrôle sursauta.

— Oh, mon Dieu, Katherine ! Vous m’avez fichu une de ces trouilles !

Trish Dunne, la seule autre personne autorisée à entrer dans le Cube, était l’analyste méta-système de Katherine. Elle travaillait rarement le dimanche. Véritable génie de la modélisation, la jeune femme rousse de vingt-six ans avait signé un accord de confidentialité digne du KGB. Ce soir-là, elle était apparemment en train d’analyser des données affichées sur un écran plasma géant qui recouvrait une paroi entière et semblait tout droit sorti de la salle de contrôle de la NASA.

— Désolée, fit Trish, je ne savais pas que vous étiez là. Je voulais terminer avant que vous arriviez, votre frère et vous.

— Vous lui avez parlé ? Il est en retard et je n’arrive pas à le joindre.

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