Boulle, Pierre - Le Pont de la rivière Kwaï

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« Vous êtes bien sûr qu’il n’y a rien de prévu pour aujourd’hui ? insista Shears.

— Certain. J’ai eu un message ce matin encore. »

Shears but une gorgée et commença à se frictionner avec précaution.

« Travail pénible, dit-il avec une grimace. Je sentirai toute ma vie le froid de la rivière, je crois. Mais tout s’est bien passé.

— L’enfant ? interrogea Warden.

— L’enfant est formidable. Il n’a pas eu une défaillance. Il a peiné plus que moi et n’est pas fatigué. Il est à son poste sur la rive droite. Il a tenu à s’installer cette nuit même et à ne plus bouger jusqu’au passage du train.

— S’il était découvert ?

— Il est bien caché. Il y a un risque, mais il était sage de le prendre. Il faut éviter maintenant les allées et venues près du pont. Et puis le train pouvait être avancé. Je suis sûr qu’il ne dormira pas aujourd’hui. Il est jeune et il est fort. Il est dans un fourré où l’on n’a accès que par la rivière, et la berge est haute. On doit distinguer l’endroit d’ici. Il ne voit qu’une chose, par une trouée dans le feuillage : c’est le pont. Il entendra venir le train, d’ailleurs.

— Vous y êtes allé ?

— Je l’ai accompagné. Il avait raison. C’est un emplacement idéal. »

Shears s’empara des jumelles et chercha à se repérer dans un décor qu’il ne reconnaissait pas.

« Difficile à préciser, dit-il. C’est tellement différent. Je crois pourtant qu’il est là, à une trentaine de pieds derrière ce gros arbre roux, dont les branches retombent dans l’eau.

— Tout repose sur lui, maintenant.

— Tout repose sur lui, et j’ai confiance.

— Il a son poignard ?

— Il a son poignard. Je suis persuadé qu’il pourrait s’en servir.

— On ne sait jamais à l’avance, dit Warden.

— On ne sait jamais, mais je le crois.

— Et après le coup ?

— J’ai mis cinq minutes pour traverser la rivière, mais il nage presque deux fois plus vite que moi. Nous protégerons son retour. »

Warden mit Shears au courant des diverses dispositions qu’il avait prises. La veille, il était encore descendu de l’observatoire, avant la nuit cette fois, mais sans pousser jusqu’à la plaine découverte. En rampant, il avait cherché le meilleur emplacement possible pour y installer le fusil-mitrailleur que possédait le groupe et des postes pour les partisans qui tireraient au fusil sur les poursuivants éventuels. Toutes les positions avaient été soigneusement marquées. Ce barrage, conjugué avec les obus de mortier, devait constituer une protection convenable pendant quelques minutes.

Number one approuva l’ensemble du dispositif. Puis, comme il était trop fatigué pour pouvoir dormir, il conta à son ami comment s’était effectuée l’opération de la nuit précédente. Warden l’écoutait avidement, un peu consolé par ce récit de ne pas avoir participé aux préparatifs directs. Ils n’avaient plus rien à faire en attendant le lendemain. Comme ils l’avaient dit, le succès dépendait maintenant de Joyce ; de Joyce et de l’imprévisible hasard. Ils s’efforçaient de tromper leur impatience, et d’oublier leur inquiétude au sujet de l’acteur principal, qui attendait, tapi dans les buissons, sur la rive ennemie.

Dès que sa décision avait été prise au sujet du coup, Number one avait établi un programme détaillé. Il avait distribué les rôles, afin que chaque équipier pût réfléchir à l’avance et s’entraîner aux gestes nécessaires. De cette façon, le moment venu, tous pourraient conserver leur esprit en éveil pour parer aux événements imprévus.

Il serait enfantin de croire que les ponts pussent sauter sans une préparation sérieuse. D’après les croquis et les indications de Joyce, Warden, comme autrefois le capitaine Reeves, avait fait un plan ; un plan de « destruction » : un dessin à grande échelle du pont où tous les piliers étaient numérotés, où chaque charge de plastic était représentée à l’emplacement exact que lui imposait la technique, et où le savant montage de fils électriques et de cordons détonants qui transmettaient la foudre était tracé en rouge. Chacun d’eux avait bientôt eu ce plan gravé dans l’esprit.

Mais cette préparation théorique n’avait pas suffi à Number one. Il avait fait procéder à plusieurs répétitions nocturnes sur un vieux pont abandonné qui traversait un cours d’eau, non loin de leur cantonnement, les charges de plastic étant évidemment remplacées par des sacs de terre. Les hommes qui devaient fixer le dispositif, lui, Joyce et les deux volontaires thaïs s’étaient entraînés à approcher le pont dans l’obscurité, nageant silencieusement, poussant devant eux un léger radeau en bambou fabriqué pour la circonstance, sur lequel le matériel était fixé. Warden servait de juge arbitre. Il s’était montré sévère et avait fait recommencer la manœuvre jusqu’à ce que l’abordage fût parfait. Les quatre hommes s’étaient alors habitués à travailler dans l’eau, sans causer le moindre clapotis, à fixer solidement les charges factices contre les piliers et à les relier par le réseau compliqué des cordons, suivant le plan de destruction. Enfin, Number one s’était déclaré satisfait. Il ne restait plus qu’à préparer le vrai matériel et à mettre au point une foule de détails importants, tels que les emballages étanches pour les éléments qui craignaient l’eau.

La caravane était partie. Par des voies connues d’eux seuls, les guides les avaient amenés en un point de la rivière situé loin en amont du pont, où l’embarquement pourrait avoir lieu en toute sécurité. Plusieurs volontaires indigènes servaient de porteurs.

Le plastic était divisé en charges de cinq kilogrammes. Chacune devait être appliquée contre un pilier. Le plan de destruction prévoyait la pose sur six piliers consécutifs de chaque rangée, soit un total de vingt-quatre charges. Tous les supports seraient donc brisés sur une longueur d’une vingtaine de mètres, ce qui était amplement suffisant pour provoquer la dislocation et l’effondrement sous le poids du train. Shears, prudent, avait pris une dizaine de charges supplémentaires, en prévision d’un accident. Elles pourraient éventuellement être disposées au mieux pour créer quelques ennuis accessoires à l’ennemi. Lui non plus n’oubliait pas les maximes de la Force 316.

Toutes ces quantités n’avaient pas été choisies au hasard. Elles avaient été déterminées après des calculs et de longues discussions, les mesures qu’avait prises Joyce lors de sa reconnaissance servant de base initiale. Une table, que tous trois connaissaient par cœur, donnait la charge nécessaire pour couper net une poutre d’une matière donnée, en fonction de sa forme et de ses dimensions. Dans le cas présent, trois kilogrammes de plastic eussent théoriquement suffi. Avec quatre, la marge de sécurité eût été assez grande pour une opération ordinaire. Number one avait finalement décidé de forcer encore un peu la dose.

Il avait de bonnes raisons pour agir ainsi. Un deuxième principe de la « Plastic & Destructions Co. Ltd » était de toujours majorer les chiffres des techniciens. Après les cours théoriques, le colonel Green, qui dirigeait de très haut l’école de Calcutta, avait coutume, à ce sujet, de prononcer quelques paroles dictées par le bon sens et par sa propre expérience des ouvrages d’art.

« Quand vous avez calculé les poids au moyen des tables, disait-il, et cela toujours très largement, ajoutez encore quelque chose. Ce que vous voulez, pour une opération délicate, c’est une certitude absolue. Si vous avez le moindre doute, il vaut mieux mettre cent livres de plus qu’une livre de moins. Vous auriez l’air malin si, après avoir peiné pendant plusieurs nuits peut-être pour placer votre dispositif, après avoir risqué votre vie et celle de vos hommes, après avoir réussi au prix de mille difficultés, vous auriez l’air malin si, pour avoir voulu économiser un peu de matériel, la destruction n’était qu’imparfaitement réalisée ; les poutres seulement fendues, conservant leur position, ce qui permet une réparation rapide. Je vous parle par expérience. Cela m’est arrivé une fois et je ne connais rien au monde d’aussi démoralisant. »

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