Thilliez,Franck - La chambre des morts

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La majeure partie des psychopathes expriment ouvertement leurs sentiments dans le quotidien, au travers d’actes ou de comportements anodins. Otis Toole et Peter Kurten étaient fascinés par le feu, symbole très fort de destruction. Jeffrey Dahmer adorait aller à la pêche avec son père, pour le simple plaisir d’éventrer les poissons… Et s’il existait un message dissimulé derrière les noms de ces chiens ? Un moyen subtil de se moquer du monde en disant : « Je vous exprime ouvertement ce que je vais faire de ces animaux, et vous ne voyez rien ? » Et si cette liste était son « erreur de jeunesse », celle qui trahissait sa nature profonde ?

Malheureusement, ses connaissances en mythologie ne lui permettaient pas de conforter sa théorie. Elle chercha une connexion à internet mais n’en trouva pas.

Merde ! Et puis merde !

Solution de secours, le portable magique. Elle appela sa mère, inventa une histoire à dormir debout avant de lui demander de faire une recherche dans son encyclopédie.

Les réponses tombèrent. Des couperets.

Ocypétés et Célaeno, des monstres épouvantables, les Harpies, qui torturaient les mortels et enlevaient leurs enfants. Immortelles.

Thétis, sirène au chant venimeux. Immortelle.

Esculape, fils d’Apollon et de Coronis. Mortel.

Lycaon, roi d’Arcadie, foudroyé par Zeus parce qu’il avait tué un enfant. Mortel.

Sisyphe, condamné à pousser un rocher qui retombait sans cesse. Mortel.

— Merci maman !

Chiens mortels, chiennes immortelles. On mutile les mâles, on naturalise les femelles.

Lucie gribouilla un « merci » qu’elle abandonna sur le clavier avant de s’évaporer. Dans sa voiture, elle rouvrit son carnet, les doigts tremblants. Viviane Delahaie… Le seul point convergeant de ses déductions, l’œil du cyclone. Et pourtant, tout jouait contre le profil établi. L’âge de Delahaie, le mélange des sexes, le suivi vétérinaire, l’absence de chats sur lesquels l’assassin avait fait ses premières armes.

Mais il fallait vérifier. Au pire, elle perdrait une heure…

À un feu tricolore, elle observa longuement les paumes de ses mains, leurs lignes de vie…

Et si c’était vrai ?

Elle grelottait.

Elle quitta Petite-Synthe et s’envola pour la ville aux blockhaus gigantesques.

Et sa forêt profonde…

41.

La chair du ventre frémit. Une fois. Une deuxième, au même endroit, juste sous le nombril. Le petit être qui habitait Caroline Boidin jouait dans son univers liquide.

La femme enceinte était couchée sur un tapis d’écorces de pin, complètement nue. Les solides cordes enroulées autour de ses membres creusaient sa peau d’un filet brûlant et empêchaient toute manœuvre autre que la reptation primitive. Mais la morsure des liens était incomparablement plus douce que celle du froid. Son corps tout entier puisait dans des ressources secrètes pour alimenter les radiateurs internes, pour que la température au sein du placenta conserve sa constance. La moindre variation prolongée pouvait être fatale au bébé.

La future maman utilisa ses coudes pour s’arc-bouter et, au prix d’efforts démesurés, gagner la position assise. Les écorces dans sa chair excitèrent ses récepteurs à la douleur. D’un instant à l’autre, elle craquerait et finirait par exploser en pleurs.

Pour la première fois depuis son réveil, ses narines vibrèrent. Une odeur de crème parfumée se mêlait à la puanteur du cuir. D’où venait-elle ? Elle renifla ses épaules, ses seins, passa la langue sur les parties accessibles de son corps. On l’avait aspergée d’huiles végétales, comme si on la préparait à un sacrifice. Elle refusa de pousser ses pensées plus avant, focalisant son attention sur le pavé de chair étalé au centre de la cave.

— Monsieur… Monsieur ! Réveillez-vous… Je vous… en prie… À l’aide… S’il… vous plaît…

Elle murmurait, de peur d’alerter le démon au scalpel. L’homme nu ne réagissait pas. La vieille femme à la force surhumaine l’avait sanglé sur une table de métal, bordée de gouttières en zinc qui se jetaient dans une bassine. À quoi pouvaient bien servir ces goulottes ?

À évacuer les écoulements corporels… De l’urine, du sang !

Non ! Arrête de penser, je t’en prie !

En dépit des nombreuses écorchures, Caroline réussit à trouver la position verticale qu’elle entretint d’un équilibre fragile. Pieds liés, elle sautilla en direction de la table. Pas longtemps. Les vagues inégales de la mer d’écorces plièrent ses chevilles et la précipitèrent vers le sol. Elle chuta lourdement sur le ventre. La douleur, cette fois, fut morale.

Le bébé ! Non !

Elle se retourna en se tortillant, fixa la courbe vallonnée, espérant un battement, la chatouille interne d’un coup de pied.

Rien ne vint.

Pitié…

C’est… C’est parce qu’il… ne veut plus bouger… Il en a assez… Ça recommencera… tout à l’heure… J’en suis sûre… Oh mon bébé !

Elle refoula ses interrogations, ses peurs qui lui emprisonnaient l’esprit et l’empêchaient d’agir. La priorité était la fuite. Debout, elle avait entraperçu un tas d’outils étincelants. Des lames, des dizaines de lames enchâssées dans des manches en ivoire. Et aussi des marteaux, des tenailles, des burins. L’atelier diabolique d’une folle. Son regard se posa sur la couverture d’un livre, posé juste devant son nez. Couverture moisie, papier croqué.

Anatomia Magistri Nicolai Physici, un traité d’anatomie… À quoi… peut-il bien servir ? Que… Arrête ! Arrête de penser ! Ces lames que tu as vues vont te permettre de couper tes liens !

De la pointe des pieds, elle déblaya un maximum d’écorces de pin sur les côtés, rampa vers le mur tapissé de peaux animales, groupa ses jambes contre son ventre et arracha son corps de terre.

Sa gorge se serrait, ses muscles se gorgeaient d’acide, épuisant sa volonté, sa force de se surpasser. Une fois debout, elle bondit sur les zones dégagées et gagna enfin la table sur laquelle elle s’appuya. Un panoramique l’assaillit de visions insoutenables. Elle ferma les yeux, inspira, se refusa à analyser les toiles d’horreur qui l’entouraient.

Voilà… Respire… Doucement… Tes yeux ne doivent servir qu’à t’orienter… Vois mais ne regarde pas…

La femme focalisa son attention sur l’être sanglé.

Comme une bête… Il est attaché comme une bête…

— Monsieur… Monsieur…

Un visage peut fondre, l’homme en était l’exemple flagrant. Son profil droit criblé de boursouflures luisait, des suintements blanchâtres s’écoulaient par les pores de sa joue. Plus bas sur le corps, une autre surprise paralysa Caroline. Un macabre jeu de massacre sur de la viande humaine.

La cuisse droite était ouverte. Les strates de chair prises dans des forceps dévoilaient un canyon sanglant. Au fond de ces gorges pourpres le totem blanc du fémur, puis, tout contre lui, un nerf transpercé de cinq aiguilles.

Caroline se sentit défaillir. Elle chuta sur la table, menton en avant, mains liées derrière le dos. La douleur provoquée par une telle torture devait être insupportable.

Elle posa son oreille sur la poitrine de l’homme, à proximité d’un médaillon qui protégeait la photo d’une très jolie femme.

Le cœur battait encore. On essayait de le disséquer… vivant…

Cette fois, la panique envahit la future maman. Sa cadence respiratoire tripla, la salive déserta sa langue. Son organisme tout entier réclamait la fuite. Les cordes se serrèrent plus encore lorsqu’elle en éprouva la résistance.

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