Max Gallo - 1942-Le jour se lève
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Le 23 janvier 1942, Goebbels écrit dans son journal :
« À mon avis, notre politique à l’égard de la France est un quasi-échec… J’ignore si demain ou après-demain nous ne serons pas de nouveau en guerre ouverte… »
6
.
La « guerre ouverte » contre l’Allemagne nazie, des Français la livrent depuis le mois de juin 1940.
Les Forces Françaises Libres sont présentes dans les armées britanniques qui combattent l’Afrikakorps en Cyrénaïque et en Libye.
Ils sont sur les océans avec les navires des Forces navales Françaises Libres.
Et de Gaulle a pris la décision d’envoyer sur le front russe l’escadrille de chasse, Normandie, qui combattra aux côtés de l’armée Rouge.
« Il n’est pas un bon Français qui n’acclame la victoire de la Russie » devant Moscou, a-t-il lancé le 20 janvier 1942.
Mais il a suffi de quelques semaines pour que les Allemands et leurs alliés remportent des succès.
Le 29 janvier 1942, Rommel à la tête de l’Afrikakorps mène l’assaut contre Benghazi, et la ville tombe.
Pire encore, le 15 février est pour Londres un « dimanche noir » : la garnison britannique de Singapour, commandée par le général Perceval, forte de 73 000 hommes dont 27 000 Anglais, capitule face aux Japonais. Et commence pour les prisonniers anglais un long calvaire fait de privations, de brimades et d’humiliations, et même de tortures.
Est-ce, en cette mi-février, un nouveau tournant de la guerre, favorable à l’Allemagne et au Japon ?
Le 27 février dans la mer de Java, la flotte japonaise inflige de lourdes pertes à la Royal Navy.
« La guerre mondiale est à son point culminant », analyse de Gaulle le 4 mars 1942. Il ne dissimule rien.
« Aujourd’hui, dit-il, l’ennemi – car le Japon, l’Allemagne, l’Italie ne font qu’un – tient dans le Pacifique un avantage certain. Il a enlevé Singapour, envahi les Indes néerlandaises, submergé les Philippines, pénétré en Birmanie. Il a pu se rétablir en Cyrénaïque. Il se cramponne énergiquement à ses positions en Russie. Les mers foisonnent de ses sous-marins. On sent approcher le suprême effort de Hitler. »
Mais de Gaulle refuse le « fatalisme passif qui est, à la guerre, le pire danger ».
C’est ainsi qu’on s’est cru à l’abri derrière la ligne Maginot.
C’est ainsi qu’on a signé avec Hitler et Mussolini les accords de Munich en 1938. Et l’armistice en juin 1940 a été l’abdication suprême.
De Gaulle veut en finir avec l’absurde esprit de défensive, de concession au mal.
Il faut un esprit d’attaque et d’intransigeance sans lequel toute guerre est perdue !
C’est cette résolution combative qui, selon de Gaulle, se manifeste en France.
« Chez nous, dit-il, l’ennemi et ses amis écoutent chaque jour grandir la haine et la menace. »
Pétain a voulu que soient jugés devant la cour de Riom Daladier, Blum, le général Gamelin, accusés d’avoir décidé et conduit la guerre.
Et voici que Daladier et Blum, le radical et le socialiste, se rebellent.
Daladier le bras tendu vers ses juges, se fait accusateur, évoque la guerre de 1870, le patriote Gambetta et le maréchal Bazaine qui a capitulé devant les Prussiens.
« On pourrait se demander, conclut Daladier, si dans les circonstances présentes Gambetta ne serait pas emprisonné et si Bazaine ne serait pas au gouvernement. »
Pétain-Bazaine !
À Vichy on commence à regretter d’avoir voulu ce procès de Riom.
Hitler d’ailleurs proteste contre les propos tenus par les accusés de Riom, et exige qu’on interrompe les débats, favorables aux accusés. Ce sera fait, le 15 avril 1942.
Le gouvernement de Vichy sent que l’opinion française lui échappe.
Dans la zone occupée par les Allemands, la presse financée par l’occupant l’accuse d’« attentisme », de complicité avec les États-Unis, voire avec les « gaullistes ».
Pétain avait espéré que son choix de la collaboration conduirait les Allemands à des concessions.
Il a sollicité plusieurs fois l’autorisation d’installer son gouvernement à Paris. Les Allemands n’ont même pas répondu. Et les « ministres » doivent une fois par semaine utiliser un autorail spécial qui relie Paris à Vichy !
En zone libre – à peine les deux cinquièmes du territoire français –, si les foules rassemblées sur les places lors des voyages du Maréchal continuent de l’acclamer, de chanter « Maréchal, nous voilà », les réseaux de résistance se multiplient. Et la police « vichyste » le constate.
Pucheu, le ministre de l’intérieur, voudrait convaincre les « résistants » qui ne sont pas communistes de l’utilité de la collaboration, seule voie raisonnable.
La police arrête, relâche, disloque ces « résistants ».
Pucheu reçoit Henri Frenay, le fondateur de Combat, qui a accepté cet entretien afin d’obtenir la libération des résistants arrêtés.
« Nous vous connaissons, Frenay, lui dit Pucheu. Nous savons d’où vous venez et qui vous êtes. Un officier. Nous sommes bien étonnés qu’un homme comme vous soit à la tête d’une organisation clandestine. Je voudrais après ces explications vous demander de réfléchir, pour savoir si votre comportement ne risque pas de se retourner contre le pays. »
Frenay sera critiqué pour avoir accepté de rencontrer le « traître Pucheu ». D’Astier de La Vigerie, chef du mouvement Libération , sera un procureur impitoyable.
Mais Jean Moulin continuera son « œuvre d’unificateur » de la Résistance.
La tâche est difficile, le chemin semé d’embûches, mais la logique de la guerre, de chaque côté de la ligne de démarcation, en zone occupée comme en zone libre, l’emporte.
Les résistants mènent contre l’occupant une guerre à la fois « ouverte » et « couverte ».
Ils sont « les yeux et les oreilles » des services de renseignements anglais. Ils sont en contact avec les agents de l’intelligence Service, parachutés en France. Les liens s’entrecroisent, forment une trame serrée, complexe.
À Vichy, un officier décidé à poursuivre la lutte contre les Allemands, le commandant Aumeran, est en contact avec l’ambassadeur de Roosevelt, l’amiral Leahy.
Il gagne les États-Unis, puis séjourne à Londres, rencontre le général de Gaulle, retourne à Washington, et assiste le 11 janvier 1942, à l’École de guerre, à la première réunion destinée à étudier l’éventualité d’un débarquement en Afrique du Nord avant la fin de cette année 1942. Aumeran gagne Alger et commence à préparer l’intervention américaine, en regroupant autour de lui des patriotes.
Cette coopération fructueuse entre « services » français et alliés devient quotidienne.
En France, dans la nuit du 27 au 28 février 1942, un commando britannique, en liaison avec la Résistance, débarque à Bruneval, aux environs du Havre, et détruit la station de repérage allemande.
« Allons, le pire va finir, le meilleur est en marche, s’écrie de Gaulle.
« Voici l’heure de Clemenceau ! »
Elle sonne d’abord le glas.
Les résistants du réseau du Musée de l’Homme, dénoncés par un traître, sont jugés à partir du 6 janvier 1942.
Sept d’entre eux – sur dix-neuf inculpés – seront condamnés à mort le 25 février 1942 et conduits le jour même de la prison de Fresnes au mont Valérien.
Comme il n’y a pas assez de poteaux pour les fusiller tous les sept ensemble, trois d’entre eux – qu’on retienne leurs noms : Vildé, Lewitsky et Walter – revendiquent comme un honneur de mourir les derniers.
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