Max Gallo - 1942-Le jour se lève
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Ce réseau du Musée de l’Homme a été constitué dès les premiers jours de l’occupation.
Il est composé d’universitaires, d’écrivains, de poètes, de jeunes savants.
Il incarne la résistance des intellectuels français, et démontre que les artistes, les écrivains qui se ruent à la servitude dans les salons de l’ambassade l’Allemagne et font leur cour à Otto Abetz et aux autres dignitaires nazis ne sont qu’une écume, composée d’ambitieux, d’arrivistes et de vrais sympathisants du fascisme, du franquisme et du nazisme, désireux d’en finir avec la République, et de bâtir en Europe un « ordre nouveau », antibolchevique.
L’antisémitisme est le ciment qui les unit.
C’est le 20 de ce mois de février 1942, durant lequel tombent les résistants du Musée de l’Homme , qu’est achevé d’imprimer le premier ouvrage clandestin, intitulé Le Silence de la mer, dont l’auteur, le graveur Jean Bruller, a choisi comme pseudonyme Vercors.
Le livre, tiré dans une petite imprimerie du boulevard de l’Hôpital à Paris, face à l’hôpital de la Pitié – devenu hôpital allemand –, sera présenté comme édité par Les Éditions de Minuit, dont Vercors vient d’inventer le nom.
Le Silence de la mer raconte le face-à-face entre un officier allemand nourri de culture française et un père et sa fille propriétaires de la maison dans laquelle l’officier a été logé.
Ces Français opposent le « silence de la mer » aux déclarations d’amour pour la France de l’officier.
Communication impossible entre l’occupant et les vaincus, quelles que soient les qualités humaines et les intentions du vainqueur. Car l’Allemand représente, en dépit de ce qu’il est, le nazisme et la barbarie.
Le 19 de ce mois de février 1942, trois universitaires communistes, Jacques Decour, Georges Politzer et Jacques Solomon, sont arrêtés par la Gestapo alors qu’ils préparent la sortie d’une feuille clandestine Les Lettres françaises.
Tous trois seront fusillés en mai au mont Valérien.
Leur intention était de regrouper dans un Comité national des écrivains des auteurs patriotes qui, malgré leurs divergences politiques se rassemblent pour témoigner de leur résistance à l’occupant, de leur patriotisme.
Jean Paulhan, François Mauriac, Pierre de Lescure, Jean Blanzat ont remis des textes à Jacques Decour.
La mort de Jacques Decour – jeune professeur d’allemand au lycée Rollin – retarde de quelques mois la parution des Lettres françaises, dont le premier numéro paraîtra en septembre 1942.
Sur la terre de France, en ce début d’année 1942, c’est bien l’heure de la guerre.
Et le glas ne sonne pas que pour les résistants.
En janvier, en février 1942, il ne se passe pas de jours que des attentats ne frappent des hommes de la Wehrmacht, officiers ou simples sentinelles.
Plusieurs groupes communistes des « Bataillons de la Jeunesse » attaquent à la bombe ou à la grenade des foyers et des cantines de la Wehrmacht.
Le 1 er février 1942, un « bordel de la Wehrmacht » au 106, rue de Suffren est détruit par l’explosion d’une bombe.
Les 11 et 12 février, des engins explosifs à retardement sont placés dans les filets des wagons d’un train partant de la gare de l’Est et emportant des permissionnaires de la Wehrmacht vers l’Allemagne.
Le 13 février, des camions sont dynamités rue Rachel.
Au Havre, place de l’Arsenal, un instituteur, Michel Muzard – des Bataillons de la Jeunesse –, attaque avec son groupe, à la grenade, un détachement allemand.
Et les sabotages se multiplient.
Ce sont les communistes qui mènent ces actions, dont le but est de faire de la France une terre d’insécurité, de guerre pour la Wehrmacht, et ainsi non seulement ils luttent pour la libération de la France, mais ils aident la « patrie du communisme », l’URSS.
Ils veulent ouvrir – comme le réclame Staline – un second front, pour affaiblir la pression allemande sur le front russe.
Mais ces actions se paient d’un lourd tribut : au mont Valérien, dans la clairière du fort, des otages sont fusillés par dizaines : 70 le 15 décembre 1941, 88 le 11 août 1942, et 118 le 10 septembre 1942.
N’est-ce pas un prix trop élevé ?
Ne faudrait-il pas se contenter de « renseigner » les Alliés, de préparer ainsi leurs attaques aériennes, leurs actions de commando ?
Tuer – « assassiner », disent certains – des soldats allemands provoque des représailles sanglantes, dans lesquelles sont conduits au poteau des otages innocents.
Mais en ce début d’année 1942, ces débats sont tranchés dans les faits : on tue, on est torturé, déporté, fusillé.
Et les Allemands ne sont pas seuls à se livrer à la traque, à la chasse aux terroristes.
Politiciens « français », gendarmes « français » débusquent, arrêtent, livrent aux Allemands des « communistes », des « judéo-bolcheviks » « apatrides ».
Dans le Nord, le préfet promet aux gendarmes de verser une prime de 100 000 francs à celui qui parviendra à tuer le « terroriste » Eusebio Ferrari.
Le but est atteint.
Pourtant, en ce début de l’année 1942, en France, ce n’est encore ni la « guerre civile » ni la « guerre totale ».
La France reste, pour les hommes de la Wehrmacht, en dépit des attentats et des sabotages, une terre où la mort ne les harcèle pas.
Ils peuvent y vivre des amours.
Ils peuvent s’asseoir à la terrasse d’un café, fréquenter les music-halls et les bordels, boire du champagne, acheter de la « lingerie fine », visiter les musées, les jardins de Versailles, et se souvenir du livre de Friedrich Sieburg intitulé Dieu est-il français ?
On peut même oublier parfois que l’on est en guerre, qu’on occupe ce pays, qui continue cependant de vivre, d’aimer, de rire, de chanter « Ça, c’est Paris ! ».
On voudrait nouer des amitiés avec ce père et sa fille propriétaires de la maison où l’on a pris ses quartiers.
On leur parle.
On voudrait qu’ils s’étonnent de la maîtrise du français que l’on manifeste, de l’admiration pour la France qu’on affirme.
Mais ils se taisent, vous ignorent.
C’est Le Silence de la mer.
Et tout à coup une explosion. La centrale électrique voisine vient de sauter. Sabotage.
On reçoit une lettre de dénonciation et on arrête treize jeunes communistes, des Français et des Italiens, qui seront jugés et fusillés.
La guerre est là.
On reçoit son ordre d’affectation. On part pour le front de l’Est.
On sait que là-bas, en Russie, la mort règne en souveraine.
On fait ses adieux aux Français, à ce père et à cette fille qui vous ont ignoré.
On devine leur émotion !
On quitte la France comme si l’on venait d’apprendre qu’on est condamné à mort.
On part pour la Russie.
7
.
Le train roule vers Paris, vers le « front de l’Est » !
Pas de chants dans les wagons des convois de troupes. Quelquefois les notes métalliques, aiguës d’un harmonica.
On ne regarde même pas ces étendues illimitées, couvertes d’une neige grise, qui se confond avec le ciel bas.
On essaie de ne pas penser à ces 2 millions d’hommes qui sont là-bas et survivent en combattant. On refuse d’imaginer ces vagues d’assaut, des « sous-hommes » qui grouillent comme des poux, qui ont déjà tué, en quelque six mois, plus de 500 000 des « nôtres ».
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