Max Gallo - Aux armes, citoyens!
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Mais on ne veut pas, pas encore, l’affronter. Il faut d’abord conquérir le pouvoir, et ce n’est qu’ensuite qu’on domptera ce général ambitieux, celui que les royalistes considèrent comme un « Jacobin à cheval ».
Il n’est donc plus question de tenter de s’emparer du gouvernement par l’émeute. On se souvient du 13 Vendémiaire.
Mais des élections aux Conseils doivent avoir lieu en mars-avril 1797 (germinal an V). Les royalistes sont persuadés qu’ils peuvent les gagner. Et dans cette perspective, il faut convaincre les électeurs.
« Puisque l’opinion fait tout, il faut chercher à la former », dit Antoine Dandré, ancien constituant, royaliste, intelligent, souple, habile.
Peu à peu, il gagne la plupart des royalistes à l’idée que les « voies légales » peuvent seules permettre de s’emparer du pouvoir.
Le roi Louis XVIII s’y rallie.
Dans une proclamation aux Français, « du 10 mars de l’an de grâce 1797 et de notre règne le deuxième », il promet l’oubli des erreurs, des torts et des crimes, et attend « de l’opinion publique un succès qu’elle seule peut rendre solide et durable ».
Le chevalier des Pomelles est chargé d’organiser cette propagande pacifique dans toute la France. Et l’agent anglais Wickham s’en félicite :
« Le plan est vaste et lointain, écrit-il à Londres. Il s’étend à toute la France. Je n’ai cependant pas hésité à l’encourager dans son ensemble. J’avoue que c’est la première fois que je dispose des fonds publics avec une pleine satisfaction pour moi-même. »
Des Pomelles, avec l’argent anglais, fonde un « Institut des amis de l’ordre », ou « Institut philanthropique », avec dans chaque département un « Centre de correspondance ».
Il s’appuie sur les émigrés qui rentrent en grand nombre, en dépit de la législation rigoureuse et des peines qu’ils encourent.
Le 26 décembre 1796, un émigré, le comte de Geslin, « prévenu d’émigration et autres délits », a été passé par les armes.
Il a suffi qu’une commission militaire constate son identité. Elle n’a pas eu à juger, seulement à ordonner son exécution.
Mais la plupart des émigrés échappent aux poursuites. Il suffit de verser cinquante ou cent louis pour obtenir des employés des bureaux gouvernementaux des certificats de résidence.
Toute l’administration est corrompue, vénale jusqu’au sommet de l’État. L’entourage de Barras – avec l’accord du Directeur – vend toutes les pièces nécessaires à une radiation des listes de l’émigration. Et surtout, l’opinion change.
On joue une pièce de théâtre, Défense des émigrés français , qui met en scène un émigré à qui son ancien fermier restitue respectueusement le domaine dont il s’était rendu acquéreur. Et le fait s’est réellement produit en Normandie.
Les prêtres déportés ou exilés qui rentrent dans leurs villages sont accueillis avec enthousiasme.
« J’ai vu une foule de peuple, raconte l’un d’eux. Je ne savais que penser. J’étais déguisé et habillé en séculier. On crie : Le voici ! Tout de suite ce n’est plus qu’embrassement et cris de joie… Hier il est arrivé deux autres prêtres ; on leur a fait le même accueil. »
Souvent on lance : « Vive le roi ! »
Dans certains hôpitaux, les religieuses reprennent leur habit, remplacent les infirmières.
Les processions se déroulent même dans les villes.
Et les cloches recommencent à résonner dans les campagnes.
On les entend dans les Conseils des Anciens et des Cinq-Cents.
Les députés du Ventre – modérés, royalistes masqués – se réunissent à Clichy, dans les jardins d’un membre du Conseil des Cinq-Cents – Gilbert Desmolières. Le général Mathieu Dumas, un député du Conseil des Anciens, est présent à chaque réunion. Nombreux parmi ces clichyens sont favorables à l’idée d’une restauration, par les voies légales, sans les excès d’un affrontement.
Et ils sont accablés quand la police du Directoire, à la plus grande satisfaction de Barras, démasque des agents royalistes – l’abbé Brottier en est le chef – qui, dûment accrédités par des lettres de Louis XVIII, signées du monarque, préparent un coup d’État royaliste.
Les conjurés ont pris contact avec des officiers, tel ce colonel Malo, le chef d’escadron qui a dispersé les babouvistes lors de l’attaque du camp de Grenelle.
Et Malo aussitôt les dénonce.
Ils sont traduits devant le Conseil de guerre permanent de la division militaire de Paris, et la lenteur du procès, l’indulgence dont font preuve les juges – dix ans de détention et non la mort dont ils sont passibles – tranchent avec la brutalité expéditive des commissions militaires qui avaient jugé les babouvistes.
Mais Barras et Reubell sont satisfaits.
Le Directoire frappe toutes les factions, qu’elles soient anarchistes ou royalistes.
Et on annonce pour le mois de février 1797 (ventôse an V) l’ouverture à Vendôme devant la Haute Cour du procès des babouvistes.
Le Directoire est au-dessus des factions. Il les combat toutes.
Jeu de rôle.
Loin de ces manœuvres d’habile politique et de cette stratégie des apparences, qui n’arrachent pas le peuple et la nation à la misère, à leur lassitude et à leur dégoût, Bonaparte, en ce mois de février 1797, occupe le port d’Ancône.
Il marche en compagnie de son chef d’état-major, Berthier, sur les quais, regardant vers le large.
« En vingt-quatre heures, dit-il, on va d’ici à la Macédoine. »
Un silence, puis plus bas :
« La Macédoine, terre natale d’Alexandre le Grand. »
HUITIÈME PARTIE
Pluviôse an V – Fructidor an V
Février 1797 – Septembre 1797
« Signez la paix… »
« La France est fatiguée d’avoir
roulé de révolution en révolution. »
BAILLY, réquisitoire au procès de Babeuf et des « Égaux »
devant la Haute Cour réunie à Vendôme
26 avril 1797 (7 floréal an V)
« Tous, mon cher général, ont les yeux fixés sur vous.
Vous tenez le sort de la France dans vos mains.
Signez la paix… et alors mon général venez jouir des bénédictions
du peuple français tout entier qui vous appellera
son bienfaiteur. Venez étonner les Parisiens
par votre modération et votre philosophie. »
Lettre de La VALETTE, aide de camp
du général Napoléon Bonaparte
mai 1797 (prairial an V)
« La loi, c’est le sabre. »
Un officier arrêtant un député du Conseil des Anciens
le 18 fructidor an V (4 septembre 1797)
27.
Bonaparte, en ce mois de ventôse an V (février-mars 1797), ne traverse pas la mer pour s’élancer sur les traces du Grand Alexandre.
Il se contente de rêver au destin fulgurant du Macédonien, d’imaginer qu’un jour viendra, peut-être, où lui aussi comme Alexandre sera dans l’éclat d’une gloire aveuglante.
Mais pour cela il faut, à partir de l’Italie, marcher vers Vienne, franchir les cols des Alpes, les vallées encaissées de la Piave, du Tagliamento et de l’Isonzo, afin de s’enfoncer dans l’empire des Habsbourg.
Il le dit à ses soldats. Il l’écrit aux Directeurs :
« Il n’est plus d’espérance pour la paix qu’en allant la chercher dans les États héréditaires de la maison d’Autriche. »
Il sait qu’il joue une partie décisive.
Le Directoire a nommé le général Hoche à la tête de l’armée de Sambre-et-Meuse. Et avec celle du général Moreau, elle devrait se diriger vers Vienne.
Mais elles piétinent, et Bonaparte craint que les Directeurs n’aient choisi de le laisser affronter seul les troupes autrichiennes, afin qu’il s’y brise les reins.
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