Alexandre Dumas - ANGE PITOU - Tome I
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8« Avide de connaître ».
– 112 –
Pitou cligna de l’œil de manière à ce que la fenêtre se retrouvât dans son rayon visuel. La tête de Catherine reparut et fit un signe affirmatif.
– Oui monsieur, répondit Pitou. Seriez-vous désireux de le lire ? Avidus legendi libri ou legendae . 8F9
– Monsieur, dit l’homme noir, vous me paraissez beaucoup au-dessus de l’état qu’indiquent vos habits : Non dives vestitu sed . En conséquence, je vous arrête.
9F10
– Comment ! vous m’arrêtez ? dit Pitou au comble de la stupéfaction.
– Oui, monsieur ; suivez-moi donc, je vous prie.
Pitou regarda non plus en l’air, mais autour de lui, et il aperçut deux sergents qui attendaient les ordres de l’homme noir ; les deux sergents semblaient sortir de terre.
– Dressons procès-verbal, messieurs, dit l’homme noir.
Le sergent attacha les mains de Pitou avec une corde, et garda dans ses mains le livre du docteur Gilbert.
Puis il attacha Pitou lui-même à un anneau placé au-dessous de la fenêtre.
Pitou allait se récrier, mais il entendit cette même voix qui avait tant de puissance sur lui qui lui soufflait : « Laissez-vous faire. »
9« Avide de lire le livre ou de lire l’histoire ».
10« Non pas riche en vêtements mais riche en intelligence ».
– 113 –
Pitou se laissa donc faire avec une docilité qui enchanta les sergents et surtout l’homme noir. De sorte que, sans défiance aucune, ils entrèrent dans la ferme, les deux sergents pour prendre une table, l’homme noir… nous saurons plus tard pourquoi. À peine les sergents et l’homme noir étaient-ils entrés dans la maison que la voix se fit entendre :
– Levez les mains, disait la voix.
Pitou leva non seulement les mains, mais la tête, et il aper-
çut le visage pâle et effaré de Catherine ; elle tenait un couteau à la main : « Encore… encore… », dit-elle.
Pitou se haussa sur la pointe des pieds.
Catherine se pencha en dehors ; la lame toucha la corde et Pitou recouvra la liberté de ses mains.
– Prenez le couteau, dit Catherine, et coupez à votre tour la corde qui vous attache à l’anneau.
Pitou ne se le fit pas dire deux fois ; il coupa la corde et se trouva entièrement libre.
– Maintenant, dit Catherine, voici un double louis ; vous avez de bonnes jambes, sauvez-vous : allez à Paris et prévenez le docteur.
Elle ne put achever, les sergents reparaissaient et le double louis tomba aux pieds de Pitou.
Pitou le ramassa vivement. En effet, les sergents étaient sur le seuil de la porte où ils demeurèrent un instant, étonnés de voir libre celui qu’ils avaient si bien garrotté il n’y avait qu’un
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instant. À leur vue, les cheveux de Pitou se hérissèrent sur sa tête, et il se rappela confusément le in crinibus des Euménides.
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Les sergents et Pitou restèrent un instant dans la situation du lièvre et d’un chien d’arrêt, immobiles et se regardant. Mais, comme au moindre mouvement du chien le lièvre détale, au premier mouvement des sergents Pitou fit un bond prodigieux et se trouva de l’autre côté d’une haie.
Les sergents poussèrent un cri qui fit accourir l’exempt, lequel portait une petite cassette sous son bras. L’exempt ne perdit pas son temps en discours et se mit à courir après Pitou. Les deux sergents imitèrent son exemple. Mais ils n’étaient pas de force à sauter comme Pitou par-dessus une haie de trois pieds et demi de haut, ils furent donc forcés d’en faire le tour.
Mais quand ils arrivèrent à l’angle de la haie, ils aperçurent Pitou à plus de cinq cents pas dans la plaine, piquant directement sur la forêt, dont il était distant d’un quart de lieue à peine, et qu’il devait gagner en quelques minutes au plus.
En ce moment, Pitou se retourna, et, en apercevant les sergents qui se mettaient à sa poursuite plutôt pour l’acquit de leur conscience que dans l’espoir de le rattraper, il redoubla de vitesse et disparut bientôt dans la lisière du bois.
Pitou courut encore un quart d’heure ainsi, il aurait couru deux heures, si c’eût été nécessaire : il avait l’haleine du cerf, comme il en avait la vélocité.
Mais, au bout d’un quart d’heure, jugeant par instinct qu’il était hors de danger, il s’arrêta, respira, écouta, et, s’étant assuré qu’il était bien seul :
11« Des serpents dans les cheveux », Énéïde , chant VII.
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– C’est incroyable, dit-il, que tant d’événements aient pu tenir dans trois jours.
Et regardant alternativement son double louis et son couteau :
– Oh ! dit-il, j’aurais bien voulu avoir le temps de changer mon double louis, et de rendre deux sous à mademoiselle Catherine, car j’ai bien peur que ce couteau-là ne coupe notre amitié. N’importe, ajouta-t-il, puisqu’elle m’a dit d’aller à Paris aujourd’hui, allons-y.
Et Pitou, après s’être orienté, reconnaissant qu’il se trouvait entre Boursonne et Yvors prit un petit lais qui devait le conduire en droite ligne aux bruyères de Gondreville que traverse la route de Paris.
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Chapitre VIII
Pourquoi l’homme noir était rentré à la ferme en même temps que les deux sergents
Maintenant, revenons à la ferme, et racontons la catastrophe, dont l’épisode de Pitou n’était que le dénouement.
Vers les six heures du matin, un agent de police de Paris, accompagné de deux sergents, était arrivé à Villers-Cotterêts, s’était présenté au commissaire de police, et s’était fait indiquer la demeure du fermier Billot.
À cinq cents pas de la ferme, l’exempt avait aperçu un mé-
tayer qui travaillait aux champs. Il s’était approché de lui et lui avait demandé s’il trouverait M. Billot chez lui. Le métayer avait répondu que jamais M. Billot ne rentrait avant neuf heures, c’est-à-dire avant l’heure de son déjeuner. Mais en ce moment même, par hasard, le métayer leva les yeux et, montrant du doigt un cavalier qui, à un quart de lieue de là à peu près, causait avec un berger :
– Et tout justement, avait-il dit, voilà celui que vous cherchez.
– M. Billot ?
– Oui.
– Ce cavalier ?
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– C’est lui-même.
– Eh bien ! mon ami, dit l’exempt, voulez-vous faire bien plaisir à votre maître ?
– Je ne demande pas mieux.
– Allez lui dire qu’un monsieur de Paris l’attend à la ferme.
– Oh ! dit le métayer, est-ce que ce serait le docteur Gilbert ?
– Allez toujours, dit l’exempt.
Le paysan ne se le fit pas dire deux fois ; il prit sa course à travers champs, tandis que le recors et les deux sergents allaient s’embusquer derrière un mur à moitié ruiné, situé presque en face de la porte de la ferme.
Au bout d’un instant, on entendit le galop d’un cheval, c’était Billot qui arrivait.
Il entra dans la cour de la ferme, mit pied à terre, jeta la bride au bras d’un valet d’écurie, et se précipita dans la cuisine, convaincu que la première chose qu’il allait voir, c’était le docteur Gilbert, debout sous le vaste manteau de la cheminée ; mais il ne vit que madame Billot, qui, assise au milieu de l’appartement, plumait ses canards avec tout le soin et toute la minutie que réclame cette difficile opération.
Catherine était dans sa chambre occupée à chiffonner un bonnet pour le dimanche suivant ; comme on le voit, Catherine s’y prenait à l’avance ; mais pour les femmes, il y a un plaisir presque aussi grand que celui de s’ajuster, comme elles disent, c’est de s’occuper de leurs ajustements.
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