Мишель Монтень - Les Essais - Livre II

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162Certes, Montaigne utilise ici le mot « science » ; mais il ne saurait s'agir de ce que nous rangeons aujourd'hui sous ce mot... Et j'estime que le terme plus large de « connaissance » convient mieux, car il n'implique pas forcément l'idée d'une construction globale et cohérente bâtie sur des protocoles explicites.

163Montaigne écrit « en doubte et à la balance ». Les commentateurs n'ont pas manqué de relever le fait que, en 1576, il avait fait graver pour lui-même une médaille sur laquelle justement, les plateaux d'une balance en équilibre symbolisaient son impossibilité d'alors à adopter une opinion plutôt qu'une autre... Mais ce scepticisme a connu de fortes variations.

164Les éditions précédentes comportaient ici la phrase : « avec la négligence qu'on peut y voir, d'après le très grand nombre de fautes que l'imprimeur y laissa, ayant eu seul la responsabilité de ce travail. »

165Je comprends ainsi les « choses externes » dont parle Montaigne ici.

166A. Lanly se contente de traduire par « un pied ». Mais des exemples tels que : « Si noz facultez intellectuelles & sensibles, sont sans fondement & sans pied » ou « cette consideration, qui nous a faict forger & donner pied si volontiers, à cette loy » ou encore « l'humaine raison a persuadé, qu'elle n'avoit ny pied, ny fondement quelconque » montrent bien, à mon avis, que « pied » est à prendre ici non pas littéralement (car alors que dire de « fondement » ?), mais dans le sens de « base ».

167Anonyme, imitant Virgile ( Énéide VII, 587), à la louange de Ronsard.

168Comme toujours chez Montaigne, deux termes quasi équivalents pour qualifier quelque chose... Nous éviterions certainement aujourd'hui ce que nous ressentons comme une redondance.

169Bible de L. Segond, Matth . XVII, 20 : « Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : ‘Transporte-toi d'ici là’, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible. »

170Le texte dit : « orages publics ». Le mot « public » a pour le lecteur d'aujourd'hui un sens trop précis. Je propose donc une périphrase pour rendre l'idée, qui est, me semble-t-il, celle de bouleversements de la société.

171L'expression employée par Montaigne « faire barbe (ou gerbe) de paille » signifiait : donner de la paille pour du grain, se moquer. « Rouler dans la farine » qui s'emploie encore aujourd'hui couramment, m'a semblé conserver la même idée, et convenir mieux dans le contexte que celle de « faire prendre des vessies pour des lanternes ».

172 Selon Diogène Laërce ( Vies ..., Diogène p. 717), Diogène aurait lancé une réplique de ce genre « à des Athéniens qui lui demandaient de se faire initier aux mystères », et il aurait dit : « Laissez-moi rire ! Agésilas et Épaminondas croupiraient dans le bourbier, tandis que n'importe quel pauvre type, à condition d'être initié, séjournerait dans les îles des Bienheureux ! »

173Les éditeurs (Villey p. ex.) font ici référence au texte de Platon Lois X. Mais c'est plutôt I, 5, semble-t-il, où l'on peut lire : « quand quelqu'un se trouve près de ce qu'il croit devoir être la fin, pénètrent en lui la peur et le souci de choses dont auparavant il ne s'inquiétait pas. » Et il faut noter que ni le mot « athée », ni « athéisme », ne figurent dans le texte de Platon.

174Platon République I : « Car les histoires que l'on raconte au sujet de ce qui se passe chez Hadès, à savoir que celui qui, en ce monde, a commis l'injustice, doit dans l'autre en rendre justice, ces histoires, dont il se riait jusqu'alors, voici maintenant qu'elles bouleversent son âme ». Comme indiqué à la note précédente, rappelons que les mots « athée » ou « athéisme » ne figurent pas explicitement dans le texte de Platon — bien entendu... Toutefois, dans le texte de Montaigne, ce « ils » renvoie bien à ceux dont il a été question au paragraphe 25.

175Sur l'« exemplaire de Bordeaux », le passage qui suit a été entièrement barré d'un trait de plume : nouvel indice des précautions que Montaigne avait peut-être jugé bon de prendre cette fois envers son imprimeur... ? Je traduis : « Si mon imprimeur aime ces préfaces ampoulées et maniérées sans lesquelles, selon la mode d'aujourd'hui, il n'est pas de bon livre, s'il n'en est pas bardé, il ferait mieux d'utiliser des vers comme ceux-là, qui sont de meilleure et plus ancienne race que ceux qu'il est allé y accrocher. »

176Dans l'édition de 1588, on trouvait au lieu de la phrase précédente ceci : « Celui qui est d'ailleurs imbu d'une créance, reçoit bien plus aysément les discours qui lui servent, que ne faict celuy qui est abreuvé d'une opinion contraire comme sont ces gens icy. » Dans l'« exemplaire de Bordeaux », cette phrase a été surchargée par une correction manuscrite que ne reprend pas exactement l'édition de 1595 : « On couche volontiers le sens des escrits d'autrui a la faveur des opinions qu'on a prejugees en soi : et un atheiste se flate a ramener tous auteurs à l'atheisme : infectant de son propre venin la matiere innocente. Ceux cy ont quelque [..] ». Ma traduction suit le texte de 1595. Mais les différences ne sont pas négligeables, comme de remplacer « escrits » par « dicts ».

177Platon Timée 51 : « Il faut dire qu'à l'opinion tout hommeparticipe, qu'à l'intellection au contraire, les dieux ont part, mais des hommes, une petite catégorie seulement. »

178Montaigne écrit « ces gens icy ». Il s'agit de ceux qui sont évoqués plus haut (§ 33) : « certains disent que ses arguments sont faibles et incapables de démontrer ce qu'il veut... » et donc des athées.

179Ce sont les maximes « dictées à saint Paul par le Saint-Esprit », comme il est écrit dans l' Épître aux Corinthiens II, 8 — III, 9 — VIII,2 et l' Épître aux Galates VI. Cette dernière ainsi que celle qui concerne « l'hommequi présume de son savoir » étaient gravées en latin sur les poutres de la « librairie » de Montaigne.

180En clair : ils n'admettent pas que l'on fasse appel, pour essayer de les convaincre, à des preuves « extérieures à la raison », c'est-à-dire divines. Ont-ils tellement tort ?

181Il est plaisant aujourd'hui de voir un plaidoyer pour la « vraie religion » se fonder sur l'astrologie — par le moyen d'une citation d'un auteur de l'Antiquité !

182Diogène Laërce Vies... Anaxagore II, 8 : « C'est lui [...] qui disait que la Lune a des habitations, mais aussi des sommets et des ravins ».

183Plutarque éd. Amyot LXXI, De la face qui apparoit au rond de la lune.

184 Livre de la Sagesse IX, 15 — cité par saint Augustin Cité de Dieu XII, XV.

185Dans l'« exemplaire de Bordeaux », « dict Pline » a été barré, ce qui semble indiquer que dans sa révision, Montaigne tenait à reprendre l'affirmation à son compte ?

186Parmi les trois « conditions » : l'air, l'eau, la terre, la dernière est considérée comme étant « la pire ».

187Les deux phrases précédentes ont été ajoutées dans l'édition de 1595. Faut-il y voir la main de Mlle de Gournay ?

188Platon, Le politique p. 198 : « Telle était, Socrate, la vie des hommes sous Chronos. » (Chronos en grec et Saturne en latin renvoient à la même entité).

189Platon, dans le Timée , 72.

190On voit que même pour un Gascon, la langue basque était alors le symbole même de la langue incompréhensible ! Mais le rapprochement avec les animaux n'est pas des plus flatteurs...

191Dans l'Antiquité on appelait ainsi un peuple plus ou moins légendaire, qui vivait au sud-est de l'Égypte sur le golfe de Suez. Strabon raconte qu'ils vivaient dans des trous de rochers, et Pline qu'ils mangeaient même des serpents, qu'ils n'avaient pas de langue propre, mais poussaient de simples cris.

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