Pierre Souvestre - L'agent secret

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Fantomas — un personnage de fiction, un criminel brillant, cachant son visage, l'un des personnages négatifs les plus importants de la littérature et le cinéma français.
Romans Fantômas et Allen Souvestre — sociopathe sadique obtient le plaisir de tuer leurs victimes. Il est impitoyable et sans merci à tout le monde, y compris leurs propres enfants. Fantomas — maître du déguisement, il commet ses crimes sous le couvert d'une autre personne, ont souvent tués. Pour mener à bien leurs crimes Fantômas aime à utiliser une variété de moyens excentriques — rats pesteux, serpents géants, salle remplie de sable.
A ce moment la Fantomas agit comme un agent secret

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— Tiens! s’écria le capitaine Loreuil en enfonçant jusqu’à ses yeux un énorme chapeau mou qui lui donnait une vague allure d’artiste peintre ou de marchand de marrons, tiens, voilà le plus beau cavalier de France et de Navarre…

Et il entonna, d’une voix claire:

Ah, que j’aimerais ce cuirassier

Si j’étais encore demoiselle…

Henri de Loubersac, qui venait de se heurter au jovial capitaine, éclata de rire et lui serra les mains chaleureusement.

* * *

Un nombre restreint de promeneurs, de curieux, d’oisifs, se tenait immobile au Jardin des Plantes, le long de la palissade qui sépare le public du bassin rocailleux dans lequel évoluent en liberté une demi-douzaine de crocodiles.

Quelques enfants, pilotés par des bonnes ou des institutrices, jetaient avec des gestes maladroits des morceaux de pain aux monstres qui refermaient leurs formidables mâchoires avec des claquements secs.

Il y avait aussi, autour de la barrière protectrice, des miséreux en loques, quelques types d’étudiants, un ou deux ouvriers, l’inévitable petit télégraphiste qui s’attarde en route au lieu d’aller porter les dépêches et enfin un personnage qu’un observateur aurait vite remarqué parmi cette foule éminemment populaire. Jeune homme blond, élégant, sanglé dans un pardessus à taille et coiffé d’un chapeau melon…

Ce jeune homme, planté depuis dix minutes devant le parc des crocodiles, paraissait n’accorder aux évolutions des sauriens qu’une médiocre attention. Sans cesse il jetait autour de lui des regards furtifs, semblant chercher quelqu’un.

Vraisemblablement, c’était un amoureux, venu d’avance à un rendez-vous, escomptant l’arrivée d’une femme peut-être en retard…

Drôle d’endroit toutefois pour se parler d’amour que ce triste Jardin des Plantes embrumé et dont les arbres, peu à peu, dépouillaient leur parure de feuilles.

Un uniforme surgit d’une allée; c’était un sergent d’intendance qui passait affairé!

À peine l’eut-il aperçu, que le jeune homme élégant s’écarta, abandonnant sa place au premier rang de la palissade et alla se dissimuler derrière un arbre en grommelant presque à mi-voix:

— Décidément, il faut toujours être sur la défensive… pas la peine de me faire voir par ce sergent que je connais pour l’avoir rencontré dans les couloirs du ministère… et qui, sans doute, ne doit pas ignorer ma tête.

Le jeune homme déboutonna son pardessus.

— Trois heures vingt-cinq, dit-il, il ne tardera pas!

* * *

À deux cents mètres de là, sur la place Valhubert, devant la grande entrée du Jardin, un attroupement s’était formé. La foule, badaude au possible, se bousculait…

Le vieux joueur d’accordéon, d’un coup d’œil rapide avait examiné le visage de son interlocuteur.

Celui-ci, qui, penché en avant traçait avec sa canne des ronds sur le sable, interrogea brièvement:

— Où en sommes-nous, Vagualame?

— Je n’ai plus d’argent, mon lieutenant…

— Qu’est-ce qu’il vous prend? il n’y a pas de lieutenant… ici… pas plus qu’ailleurs! je suis M. Henri, pas autre chose! Est-ce que je m’inquiète de savoir qui vous êtes, Vagualame?…

— Oh! protesta le vieillard, il suffit. N’ayez aucune crainte; je connais mon métier, vous savez mon dévouement… malheureusement, ça coûte cher…

— Oui, reprit Henri de Loubersac, car c’était en effet l’officier de cuirassiers, oui, je sais, vous êtes toujours à court.

— Aurais-je de l’argent bientôt? insista Vagualame.

— Cela dépend, fit le lieutenant, où en sont les affaires?

— Lesquelles?

— Vagualame, vous n’êtes qu’un imbécile, l’affaire dont je vous parle, c’est l’affaire V…, où en est-elle?

Le vieillard se mit à rire:

— Peuh! rien du tout! c’est encore des histoires de femmes… vous savez bien, monsieur Henri… cette petite chanteuse de Châlons? la nommée Nichoune?… hé! hé!.. assez gentille… j’aurais, ma foi, quarante ans de moins que… ça sort du ruisseau, ces gaillardes-là… c’est vicieux dans l’âme… pour un bijou on en ferait ce qu’on en voudrait… vous la connaissez bien?… elle a débuté à La Fère, et puis ça a roulé les bastringues de la Picardie, des Ardennes?…

— Tout ça, interrompit le lieutenant, ne signifie rien, Vagualame…

— Pardon! monsieur Henri, Nichoune, c’est la maîtresse du caporal V… il est en permission, le caporal…

— Je sais, observa l’officier, il est même à Paris…

— Et alors, que voulez-vous que je fasse?

— Vous allez partir pour Châlons, procéder à une enquête très serrée sur les relations de V… avec Nichoune. V… était pourri de dettes?…

— Il les a réglées, observa Vagualame…

— Ah! fit le lieutenant un peu interloqué, eh bien, sachez comment et pourquoi! Renseignez-moi aussi sur un nommé Alfred…

— Je le connais, mon lieutenant… pardon, monsieur Henri… une «boite aux lettres…»

— Faudra préciser aussi la nature des relations qui unissaient le caporal V… avec feu le capitaine Brocq…

— Dites donc, a-t-on du nouveau pour cette histoire?

Henri de Loubersac s’écarta et toisant le vieillard d’un air un peu hautain:

— Mêlez-vous donc de ce qui vous regarde…

— Bon!.. bon!.. ça va bien! s’excusa le joueur d’accordéon affectant un air confus, cependant qu’un éclair de joie brillait sous sa paupière…

Il y eut un instant de silence.

Henri de Loubersac mordillait sa moustache, Vagualame, qui l’observait à la dérobée surprenait son attitude et se disait:

— Toi, mon gaillard, je t’attends, tu as un gros morceau à me casser, je te vois venir…

— Vagualame, voulez-vous une belle prime?

— Oui, monsieur Henri. Est-ce difficile à gagner?

— Dame, naturellement…

Vagualame insistait:

— Dangereux aussi?

— Peut-être.

— Combien payez-vous?

Sans hésiter, l’officier lâcha:

— Vingt-cinq mille…

Également, sans hésiter, mais prenant un air offensé, Vagualame rétorqua:

— Rien à faire…

— Trente mille?…

— Diable, murmura le vieillard, de quoi donc s’agit-il?…

Baissant encore la voix, l’officier ajouta:

— C’est un document perdu… peut-être volé… un état de la répartition des ouvriers d’artillerie… le document № 6 relatif aux corps d’armée…

— Mais, s’écria Vagualame, qui feignit soudain de comprendre l’importance de la pièce, mais cela équivaut au plan complet de la mobilisation?

Agacé, le lieutenant Henri coupait la parole au vieillard:

— Je ne vous demande pas votre appréciation, pouvez-vous retrouver cela?

Vagualame murmurait quelques paroles incompréhensibles:

— Qu’est-ce que vous dites? interrogea l’officier qui, de plus en plus énervé, le secouait par la manche.

— Doucement! monsieur Henri, doucement s’il vous plaît, geignit le vieillard; je pensais simplement, comme toujours d’ailleurs. Cherchez la femme.

— La disparition de la pièce coïncide, croit-on, avec la mort du capitaine Brocq…

Il s’interrompait, regardait Vagualame: celui-ci se frottait les mains, simulant une satisfaction extrême et marmottant encore d’un air enjoué:

— Les femmes! toujours les petites femmes! ah! ces sacrées petites femmes!..

Puis redevenant sérieux:

— Monsieur Henri, déclara-t-il, je vous trouverai cela, mais… ça vaut cinquante mille.

— Hein? fit le lieutenant avec un soubresaut.

— Pas un sou de plus! pas un sou de moins!.. cinquante mille?…

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