Pierre Souvestre - L'agent secret

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Fantomas — un personnage de fiction, un criminel brillant, cachant son visage, l'un des personnages négatifs les plus importants de la littérature et le cinéma français.
Romans Fantômas et Allen Souvestre — sociopathe sadique obtient le plaisir de tuer leurs victimes. Il est impitoyable et sans merci à tout le monde, y compris leurs propres enfants. Fantomas — maître du déguisement, il commet ses crimes sous le couvert d'une autre personne, ont souvent tués. Pour mener à bien leurs crimes Fantômas aime à utiliser une variété de moyens excentriques — rats pesteux, serpents géants, salle remplie de sable.
A ce moment la Fantomas agit comme un agent secret

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Autour de la pièce, adossés au mur, se trouvent les bureaux occupés par les officiers du service, deux capitaines et deux lieutenants.

La pièce voisine est un petit cabinet où se tient ordinairement le sous-chef, le commandant Dumoulin.

Ce cabinet ne présenterait aucun aspect particulier et ne retiendrait pas autrement l’attention du visiteur si l’on ne savait que dans le mur de droite se trouve scellée la fameuse armoire de fer dont seul le commandant Dumoulin possède la clé et dans laquelle sont enfermées, dit-on, les instructions les plus secrètes relatives à la Défense Nationale et à la Mobilisation.

Le cabinet du commandant Dumoulin qui donne d’un côté dans le bureau de la statistique communique du côté opposé avec un salon sobrement meublé de fauteuils et de canapés en velours vert, les murs en sont tapissés de papier vert, un seul tableau orne ce lieu solennel: le portrait du Président de la République.

C’est dans ce salon que le personnel du service reçoit les visiteurs qui ont obtenu l’autorisation de pénétrer jusque-là. Visiteurs de marque, la plupart du temps, et dont les communications doivent avoir la plus haute importance…

On peut d’ailleurs parler sans crainte dans ce salon; un tapis épais étouffe le bruit des pas, rideaux et portières mettent les causeurs à l’abri des indiscrétions.

Enfin tout à l’extrémité du couloir on arrive au cabinet du commandant en chef du Deuxième Bureau, le colonel Hofferman, officier jeune, instruit, appelé au plus grand avenir.

L’installation du colonel Hofferman ne ressemble en rien à celle des pièces voisines: le bureau est élégamment meublé; l’officier a contribué pour sa part personnelle à l’installation confortable et élégante de ce cabinet de travail où il passe le plus clair de ses journées, parfois même de ses nuits.

Tout un jeu de téléphones unit le colonel Hofferman avec les divers services du ministère et aussi avec la Ville; deux fils directs le relient, l’un au Ministre, l’autre au Gouverneur de Paris.

Dans un petit réduit, enfin, attenant au bureau de cet officier supérieur est installé un poste télégraphique.

Le colonel Hofferman, qui appartient à l’infanterie, est un homme d’une grande distinction.

Avec tact et autorité, depuis trois ans déjà, le colonel Hofferman dirige le délicat service de la «statistique» auquel il a fait faire de gros progrès.

Très homme du monde, il est reçu dans les milieux les plus aristocratiques; célibataire et encore fort beau garçon malgré l’approche de la cinquantaine, on assure qu’indépendamment des visites professionnelles qu’il reçoit souvent, il a au ministère même des conversations intimes avec de délicieuses Parisiennes qu’il n’entretient certes pas de la Défense Nationale.

* * *

Dans le bureau des officiers, on causait avec animation:

— Alors, c’est encore un artilleur? interrogea le lieutenant Armandelle.

Le capitaine Loreuil, qui était occupé à tailler un crayon, s’arrêta. Souriant, il se renversa sur le dossier de son fauteuil et répondit:

— Non, mon ami, cette fois nous allons avoir un sapeur.

Levant les yeux par-dessus ses lunettes, le capitaine Loreuil fredonnait doucement le vieux refrain de Thérésa:

Rien n’est sacré pour un sapeur…

Armandelle éclata de rire:

— Ah! mon cher, on peut dire que vous n’engendrez pas la mélancolie, quoi qu’il advienne, vous avez toujours le mot pour rire…

— Eh parbleu, mon vieux, pourquoi se frapper?

Ah! il devait savoir en profiter, en effet, le capitaine Loreuil, si on le jugeait aux apparences. Personne n’avait moins l’air militaire que lui; au surplus, ses camarades ne l’avaient-ils pas surnommé «le notaire», qualificatif qui convenait d’ailleurs beaucoup mieux à son aspect extérieur que le titre de capitaine.

Loreuil était, en effet, tout rasé; sa face replète semblait celle d’un chanoine, ou encore d’un gros homme de loi; effroyablement myope il ne quittait jamais ses besicles, aux verres ronds, cerclés d’or. Enfin, il avait un gros ventre, qui paraissait posé en équilibre sur deux petites jambes courtes et grassouillettes.

Le capitaine Loreuil appartenait, disait-on, à l’infanterie; bien rares étaient ceux qui l’avaient vu en uniforme; l’officier affectionnait particulièrement la tenue civile dans laquelle il se trouvait évidemment beaucoup plus à l’aise.

Parfois, il se plaisantait lui-même et déclarait avec un bon gros rire:

— J’ai l’air, en tenue, d’un territorial. C’est vraiment malheureux pour un officier de l’active!

Toutefois, sous ses dehors brave garçon et avec sa face joviale qui permettait difficilement de le prendre au sérieux, le capitaine Loreuil était un des officiers les mieux appréciés du Deuxième Bureau.

Il revenait, en effet, d’une assez longue absence; pendant six mois il avait disparu et le bruit courait dans les services qu’il les avait employés à une dangereuse besogne consistant à servir comme maçon dans une équipe d’ouvriers qui construisaient un fort sur une frontière étrangère, fort dont il avait minutieusement relevé les plans, bien sûr.

Le bruit courait sans d’ailleurs être confirmé, car, en dépit de son intimité avec ses compagnons, le capitaine, fidèle observateur de la consigne, n’avait rien raconté de son absence et ses camarades, trop habitués à la discrétion que leur profession leur imposait, s’étaient bien gardés de l’interroger.

Au surplus, les voyages inopinés, les disparitions soudaines, les retours inattendus, les missions mystérieuses, tel est le lot des officiers du Deuxième Bureau.

Le vieil archiviste Gaudin qui, dans la salle des officiers, classait méthodiquement une volumineuse correspondance qu’on allait soumettre à la signature du commandant Dumoulin, interpella presque familièrement Armandelle:

— Alors, mon lieutenant, c’est un capitaine du génie qui va remplacer ce pauvre capitaine Brocq?

— En effet, Gaudin, répliqua l’officier. Sa nomination a été signée hier par le ministre, nous l’attendons ce matin à neuf heures et demie. Quelle heure est-il?

Gaudin regarda la pendule:

— Neuf heures et quart, mon lieutenant…

— Vous voyez, il ne va pas tarder…

— Tiens, c’est pour cela, s’écria le capitaine Loreuil que j’ai vu tout à l’heure le patron. Ça n’est pas son habitude d’arriver au bureau de si bonne heure.

— Sans doute qu’il médite un discours à l’usage du nouveau venu, le capitaine… Comment s’appelle-t-il donc?

— Muller, précisa le lieutenant Armandelle. Il vient de Belfort…

Loreuil poursuivit:

— Mon cher capitaine, va lui dire Hofferman, vous entrez aujourd’hui dans la maison du silence et de la discrétion…

Mais il s’interrompait, considérait le bureau voisin du sien:

— Ah çà, Gaudin, interrogea-t-il, où est donc ce matin le lieutenant de Loubersac?

— Mais, mon capitaine, expliqua le vieil archiviste, vous savez bien qu’il a été commandé pour l’escorte du roi de Grèce…

— Sacré Loubersac! jura Loreuil goguenard, en allumant voluptueusement une énorme pipe, il est de toutes les fêtes…

Un bruit de pas, quelques paroles brèves, un planton ouvrit la porte et salua:

— Mon capitaine, c’est le capitaine Muller qui fait savoir qu’il est arrivé.

* * *

Nonchalamment étendu sur un confortable canapé qui occupait l’angle de son cabinet, l’élégant colonel Hofferman se polissait les ongles, tandis que le commandant Dumoulin, respectueusement, se tenait debout devant lui, sanglé dans l’uniforme sobre des chasseurs à pied.

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