Pierre Souvestre - L'agent secret

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Fantomas — un personnage de fiction, un criminel brillant, cachant son visage, l'un des personnages négatifs les plus importants de la littérature et le cinéma français.
Romans Fantômas et Allen Souvestre — sociopathe sadique obtient le plaisir de tuer leurs victimes. Il est impitoyable et sans merci à tout le monde, y compris leurs propres enfants. Fantomas — maître du déguisement, il commet ses crimes sous le couvert d'une autre personne, ont souvent tués. Pour mener à bien leurs crimes Fantômas aime à utiliser une variété de moyens excentriques — rats pesteux, serpents géants, salle remplie de sable.
A ce moment la Fantomas agit comme un agent secret

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C’était tout l’opposé de son chef, le commandant Dumoulin, le type accompli du militaire d’ancien style. Cheveux en brosse, moustache cirée, uniforme strictement à l’ordonnance, pieds chaussés d’énormes godillots à bouts carrés.

Vraisemblablement, le commandant Dumoulin, sans cesse congestionné, étouffait toujours dans la chaleur tiède des bureaux, et n’eût été le respect qu’il avait pour la hiérarchie, chaque fois qu’il travaillait avec le colonel, qui, assez frileux brûlait une énorme quantité de bois dans la cheminée, il aurait volontiers mis bas la moitié de ses vêtements.

Mais Dumoulin avait conscience de son importance et du poste considérable qu’il occupait. N’était-il pas le dépositaire responsable de la fameuse clé qui ouvrait l’armoire de fer?

— Vous allez procéder, n’est-ce pas, à l’installation du capitaine Muller?

— Oui, mon colonel, sitôt que j’en aurai terminé avec vous…

Le colonel leva ses yeux clairs sur son subordonné:

— Mon cher Dumoulin, je n’ai plus rien à vous dire.

Le commandant s’apprêtait à faire demi-tour, par principe. Le chef du Deuxième Bureau le retint d’un geste:

— Il serait bon, fit-il, que nous parlions au capitaine Muller. Il arrive dans le service au moment où nous avons de sales affaires… embêtantes…, très embêtantes… n’est-il pas vrai, Dumoulin?

— Très embêtantes, en effet, mon colonel…

Mais celui-ci, sans prendre un air tragique comme son subordonné, appuyait sur un timbre. Un planton se présenta:

— Priez le capitaine Muller de venir.

Et pour l’édification du soldat, le colonel ajouta:

— C’est le capitaine du génie qui vient d’arriver ce matin… Allez…

Quelques secondes après, le capitaine Muller entra dans le bureau du chef, et après avoir salué il se tint à distance:

D’un geste aimable, le colonel l’invita à s’asseoir:

— Prenez ce fauteuil, capitaine…

Dumoulin, un peu scandalisé que le colonel provoquât une semblable familiarité allait, par discrétion, se retirer. Le colonel le fit asseoir également, puis s’adressant à l’officier du génie:

— Vous arrivez parmi nous, monsieur, commença-t-il, en s’écoutant parler, car il avait la parole facile et la voix agréable, à la suite de tristes événements: vous n’ignorez pas que vous succédez au capitaine Brocq, un officier d’une grande valeur, que nous aimions beaucoup?…

— Nous étions camarades de promotion à l’École… Brocq et moi, dit le capitaine Muller.

Le colonel Hofferman poursuivit:

— Vous aurez à prendre la suite des travaux qui avaient été commencés par le capitaine Brocq… le commandant Dumoulin, votre chef de service, vous mettra au courant du détail, mais d’ores et déjà, et avant toute chose, je tiens à vous poser quelques questions sur des points particuliers. Dites-moi, capitaine, quelle importance attachez-vous aux ordres d’appel et de répartition des ouvriers d’artillerie dans les divers corps d’État-Major?

— À quel point de vue, mon colonel? interrogea le capitaine Muller.

— Au point de vue de la mobilisation.

— Cette répartition a une grande importance à mon avis, car l’affectation des hommes dépendant de la première catégorie d’ouvriers, aux divers corps d’armée, permet de préciser nettement quels doivent être, au cas de mobilisation, les évolutions et les mouvements de ces corps d’armée…

Il s’arrêta.

— Très bien, dit le colonel. Les journaux ont raconté que Brocq avait été volé, qu’on lui avait pris les plans des «ouvrages dissimulés» répartis de l’Est à Paris. Mais je vous le dis confidentiellement, capitaine, c’est l’état de répartition des ouvriers d’artillerie qui a disparu… c’est plus grave. Or, depuis quelque temps déjà, nous avons à l’étude un projet de remaniement de cette compagnie d’ouvriers. Nous allons profiter de la disparition du document en question, du document № 6 — retenez-en le chiffre — pour mettre au point notre travail et refaire, en somme, le plan de mobilisation des arrière-gardes; vous serez chargé de cela, je compte que vous vous y emploierez activement?…

— Vous pouvez compter sur moi, mon colonel.

Hofferman abandonna son canapé, et lâchant son poussoir à ongles, vint les deux mains tendues vers le capitaine:

— Mon père a connu le vôtre autrefois, s’écria-t-il; ils étaient tous les deux originaires de Colmar?

— Mais en effet, mon colonel, répliqua le capitaine, enchanté de se trouver en pays de connaissance…

Hofferman poursuivait:

— Allons, tout ira bien. Je vous sais travailleur, sérieux… vous avez des notes excellentes… marié, n’est-ce pas?

Muller hocha la tête affirmativement:

— C’est parfait, conclut le colonel…

Et menaçant du doigt l’officier qui se retirait:

— Vous savez la consigne ici, pas de dame de pique, pas de maîtresse, beaucoup de relations… très peu d’intimes.

* * *

Le colonel ne resta pas longtemps seul dans son bureau, il venait de faire appeler le lieutenant de Loubersac.

Au bout d’une seconde, avec une ponctualité toute militaire, le lieutenant de cuirassiers se présentait à son chef. Il était en uniforme. L’officier avait à peine eu le temps de passer chez lui pour enlever sa cuirasse et son casque, qu’il arrivait au Ministère au moment précis où le colonel le demandait.

— Rien d’anormal ce matin, Loubersac? interrogea Hofferman, qui considérait avec complaisance le militaire, superbe dans son magnifique uniforme, et dont le visage martial, élégant, incarnait si bien le type classique du bel officier de cavalerie.

— Rien, mon colonel, déclara Loubersac: l’arrivée du roi de Grèce s’est passée parfaitement. Nous l’avons escorté jusqu’aux Affaires Étrangères, où il est descendu.

— La foule?

— Peuh! assez indifférente, mais curieuse de voir tout de même. Assez nombreuse sur la place de la Concorde et la rue de Rivoli…

— Cela doit vous faire une émotion, Loubersac, chaque fois que vous passez au carrefour de Rohan? interrogea en souriant Hofferman.

— Ma foi, mon colonel, déclara le lieutenant, je vous avoue franchement que oui. Depuis la bombe du roi d’Espagne, qui m’a doté d’une cicatrice au front, j’y pense toujours…

— Hé! s’écria le colonel, à quelque chose, malheur est bon, vous aurez la croix plus vite…

Henri de Loubersac hocha la tête…

Hofferman reprit:

— Mon cher ami, vous savez… le document qui a disparu…

Aux premiers mots du colonel, l’officier avait rectifié la position, repris une attitude respectueuse et attentive.

— Le document qui a disparu, poursuivit le chef, est important…, très important, il faudrait le retrouver…

— Bien, mon colonel…

— Avez-vous en ce moment un agent perspicace, dégourdi?…

De Loubersac réfléchit un instant, puis d’un ton sûr:

— Oui, mon colonel.

— Qui est-ce?

— L’homme qui s’occupe de l’affaire V…

— Quand le voyez-vous?

— Cet après-midi, mon colonel, nous avons rendez-vous à trois heures et demie.

— Cette histoire fait un potin de tous les diables. La Rente a baissé de deux points, ce qui ne s’était pas vu depuis les incidents du Maroc…

«Loubersac, il faut mettre d’urgence votre agent sur cette affaire, discrètement, bien entendu, mais activement.

— Et quelles sont les conditions?

Après une seconde de réflexion, Hofferman répondit:

— Vous traiterez au mieux.

* * *

Midi. Les vastes locaux du ministère, jusqu’alors silencieux, s’emplissaient de murmures et d’éclats de voix. Des bruits de pas précipités dans les escaliers, des portes claquées. Les bureaux se vidaient…

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