Pierre Souvestre - L'agent secret

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Fantomas — un personnage de fiction, un criminel brillant, cachant son visage, l'un des personnages négatifs les plus importants de la littérature et le cinéma français.
Romans Fantômas et Allen Souvestre — sociopathe sadique obtient le plaisir de tuer leurs victimes. Il est impitoyable et sans merci à tout le monde, y compris leurs propres enfants. Fantomas — maître du déguisement, il commet ses crimes sous le couvert d'une autre personne, ont souvent tués. Pour mener à bien leurs crimes Fantômas aime à utiliser une variété de moyens excentriques — rats pesteux, serpents géants, salle remplie de sable.
A ce moment la Fantomas agit comme un agent secret

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Il considérait, d’un œil ravi d’ailleurs, l’amusante frimousse de sa visiteuse et débuta par un compliment:

— Toujours jolie, ma chère… de plus en plus jolie!

— Je suppose que ce n’est pas pour me dire cela que vous êtes encore venu à Châlons? Vous êtes très en avance, cette quinzaine!.. Rien de grave, je pense?

Vagualame haussa les épaules:

— Mais non, pardieu, vous avez toujours peur!

— Dame!.. savez-vous, c’est joliment dangereux, ce que nous faisons tous les deux?…

— Dangereux? allons donc!.. C’est dangereux pour les imbéciles et pour personne d’autre: nul ne pourra jamais soupçonner que la jolie Nichoune sert d’intermédiaire, de «boîte aux lettres», entre moi et «Roubaix…»

— Vous voulez encore me donner quelque chose pour Roubaix?

Mais Vagualame évita de répondre directement.

— Vous ne l’avez point revu depuis huit jours?

— Roubaix? non…

— Et Nancy?

— Nancy non plus.

Vagualame semblait réfléchir.

— Eh bien, fit-il enfin, cela n’a aucune importance, car je puis vous annoncer que Belfort passera ici, certainement demain matin…

— Belfort? mais ce n’est pas sa date.

Vagualame semblait irrité de la remarque.

— Belfort n’a point de date, dit-il un peu sèchement, je vous ai déjà répété que Belfort était son maître et faisait ce qu’il lui plaisait, c’est un divisionnaire…

Il était évident que ces noms de villes, «Roubaix, Nancy, Belfort» désignaient de mystérieux personnages…

— Un divisionnaire, répétait Nichoune, qu’est-ce que c’est au juste? Est-ce lui qui centralise tout?

— Vous me posez des questions, maintenant? Nichoune, je vous ai déjà avertie, et cela ne date pas d’hier, que je n’admettais jamais une demande de renseignements… En tout cas, je vous le répète, Belfort passera ici demain matin, vers les onze heures et demie, midi… Bien entendu, il ne me connaît pas, il ne se doute même pas de mon existence… que je ne me soucie pas de lui révéler, puisque je ne dois avoir affaire qu’à vous. C’est indirectement, très indirectement, que j’ai appris sa prochaine venue… et aussi qu’il aurait occasion de vous prendre entre les mains l’enveloppe que voici…

Vagualame venait de fouiller dans la poche intérieure de son veston. Il tendit à la jeune femme un large papier scellé de cire rouge.

— Attention! recommanda-t-il, tendant toujours l’enveloppe, je vous signale que ce document est important. On a eu beaucoup de peine à l’avoir… infiniment de peine… il ne faut pas qu’il s’égare, il faut qu’il soit remis le plus vite possible, dites-le à Belfort… Eh bien?…

Nichoune ne semblait point du tout pressée de prendre le dépôt que voulait lui remettre Vagualame.

Ce dernier répéta:

— Eh bien? qu’est-ce qu’il y a donc?

À la question précise, Nichoune éclata.

— Il y a, répondit-elle, il y a que j’en ai assez de tout ça… Zut! c’est trop dangereux!..

— Comment, petite, vous ne voulez plus être notre fidèle boîte aux lettres?

— Non!..

— Mais pourquoi donc?

— Parce que… parce que je ne veux plus! voilà!..

— Voyons, Nichoune, vous avez bien une raison?

— Si j’ai des raisons? je n’en manque pas!.. Tenez, Vagualame, après tout, j’aime mieux vous dire la vérité… eh bien, voyez-vous, l’espionnage, ça n’est pas mon fort… Il y a juste trois mois que j’en fais… depuis que vous m’avez embauchée, et je ne vis plus, j’ai tout le temps la frousse d’être pincée… C’est affolant. J’ai déjà rompu avec mon amant… je ne suis plus la maîtresse de Vinson!.. Je ne veux plus être la maîtresse d’aucun bonhomme compromis dans vos histoires… Alors, vous comprenez, Vagualame, je ne marche plus!.. J’aimerais mieux tout raconter à la justice et me mettre complètement en dehors de tout ça.

— Écoutez, ma belle, répondit-il, vous êtes libre, et si vous venez d’hériter…

— Je n’ai pas hérité.

— Enfin, reprit Vagualame, si vous vous moquez des jolis louis que je vous apportais chaque mois, c’est votre affaire. J’imagine pourtant que vous ne voudrez pas me mettre dans l’embarras?…

Nichoune semblait hésiter.

— Qu’est-ce que vous allez encore me demander? demanda-t-elle enfin.

— Peu de chose, ma toute belle… tenez, ceci seulement. Je vous le dis: Belfort passe ici demain. Ce papier que je veux lui faire remettre a une très grande importance… soyez gentille, donnez-le-lui… je ne vous ennuierai plus après…

— C’est bon! disait-elle, donnez votre enveloppe, Vagualame, mais vous savez, c’est la dernière fois qu’il faut vous adresser à moi… Je ne veux plus être la boîte aux lettres de Châlons… c’est fini!.. la dernière levée est faite!..

* * *

Le lendemain de sa mystérieuse discussion avec Nichoune, vers cinq heures de l’après-midi, Vagualame abordait le patron d’un petit hôtel situé tout à l’extrémité de la ville et fort loin de l’auberge où lui-même avait passé la nuit.

— Mademoiselle Nichoune n’est pas là? demandait-il.

— Non! Qu’est-ce que vous lui voulez?

Vagualame eut un petit rire.

— Des fois, monsieur l’hôtelier, elle ne vous aurait pas prévenu qu’un de ses pays devait venir la voir?

Le patron de l’hôtel, qui se tenait appuyé contre la muraille nonchalamment, se redressait un peu, presque intéressé:

— Si, fit-il, M lleNichoune nous a dit qu’un vieux musicien la demanderait cet après-midi, qu’il faudrait le faire attendre…

— La brave petite fille!

Vagualame jouait à merveille l’attendrissement:

— Ah! en voilà une courageuse et une travailleuse!

L’hôtelier considérait toujours le mendiant, assez intrigué…

— Vous la connaissez bien?

— Si je la connais!.. parbleu! mais c’est moi qui lui ai appris à chanter!.. Je suis violoniste, moi, monsieur, je n’ai pas toujours pianoté sur ce soufflet…

Vagualame montrait son accordéon et proposait:

— Vous ne voulez pas que je vous en joue une? C’est-y qu’elle va être longtemps à rentrer, Nichoune?

L’hôtelier avait un geste de doute:

— Non, je ne pense pas, elle sera là dans un petit quart d’heure… Si vous voulez entrer l’attendre, sa chambre, c’est la pièce au bout du corridor, elle est ouverte…

— C’est que je ne sais point, répondait Vagualame, si c’est très «comme il faut» d’entrer comme ça dans la chambre d’une jeunesse?…

L’hôtelier eut un bon rire.

Il trouvait la plaisanterie très fine.

— Comme vous voudrez! dit-il; moi je vous offre ça parce qu’elle m’a prévenu de votre visite…

Vagualame se décidait:

— Merci, mon bon monsieur, j’vas toujours aller me reposer quelques instants…

Et, clopin-clopant, exagérant sa démarche fatiguée, Vagualame gagna la chambre de l’artiste.

Mais il n’en avait pas refermé la porte derrière lui, qu’immédiatement son attitude changeait:

— Vite! faisait-il, j’ai un quart d’heure devant moi, il faut en profiter. Ah! le mobilier n’est pas somptueux… une table, le lit, des chaises, ce fauteuil… Si il y a quelque chose, où cela peut-il être?

Il réfléchissait quelques instants, puis:

— Voyons la table!

Il renversait le meuble en tous sens, ne trouvait rien.

— Voyons la cheminée!

Un examen attentif paraissait le désoler…

— Que je suis bête! faisait-il soudain. C’est dans le matelas qu’il faut chercher… Une semblable cachette, c’est classique!..

Il tirait de ses vêtements une longue aiguille et entreprenait de sonder avec elle l’épaisseur du matelas du lit de Nichoune, dont il se gardait bien, crainte d’être pris, de défaire la couverture…

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