Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Издательство:Paris : Delagrave
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- Год:1878
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Le même sujet décorait un des frontons du Parthénon, mais il est proJjable que la naissance était conçue tout autrement. Malheureusement, il ne reste l'ien de la partie centrale du fronton où cette scène était représentée.
Jupiter est la voûte du ciel d'où l'éclair jaillit lumineux et subit; comme il est aussi le maître des dieux, sa sagesse ne s'y reprend pas à deux fois pour sortir de son divin cervetiu. Minerve devait donc naître tout armée et pourvue de tous ses attributs. C'est ainsi que les statues nous la montrent, souvent avec la lance et le bouclier, mais toujours avec le casque et l'égide.
Lucien a raconté la naissance de Minerve sous forme de dialogue :
« VuLCAiN. Que faut-il que je fasse, Jupiter? J'arrive, par ton ordre, armé d'une hache bien affilée et qui })ourrait au besoin couper une pierre d'un seul coup.
Jupiter. A merveille, Vulcain : fends-moi la tète en deux.
VuLCAiN. Tu veux m'éprouver? ou bien es-tu fou? Donne-moi un ordre sérieux, dis ce que tu veux que je fasse !
Jupiter. Je te Lai dit, fends-moi la tète ; frappe de toutes tes forces et sans tarder : je ne puis vivre avec les douleurs qui me déchirent le cerveau.
VuLCALN. Prends garde, Jupiter, que nous n'allions faire une mauvaise besogne ; ma hache est affilée ; elle te fera veni?r du sang et ne t'accouchera pas à la façon de Lucine.
Jupiter. Frappe toujours, Vidcain, ne crains rien; je sais ce qu'il me faut.
Vulcain. C'est malgré moi, mais je vais frapper ; car que faire quand tu l'ordonnes?... Que vois je? Une jeune fille armée de pied en cap! Tu avais là, Jupit(!r, un grand mal de tête! Il n'est pas étonnant que tu te sois montré irascible, quand tu portais toute vivante, sous la membrane de ton cerveau, une jeune fille de cette taille, et cela, tout armée ; nous ne savions pas que tu avais un camp au lieu de tête. Mais vois donc, elle saute : la voilà qui danse la pyrrhique, agite son bouclier, brandit sa lance, est saisie d'enthousiasme. Ce qui est plus fort, c'est (lu'elle est devenue tout d'un coup fort belle et bonne à marier. 11 est vrai qu'elle a les yeux gris, mais son casque rachète ce défaut. Ainsi Jupiter, pour prix de l'accouchement, donne-la-moi pour épouse.
Jupiter Tu me demandes l'impossible, Vulcaiii; elle veut rester
MINERVE.
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toujours vierge ; moi cependant je ne m'oppose pas à ce que tu désires. VuLCAiN. C'est tout ce que je demandais ; le reste est mon aiîaire; je vais l'enlever. » (Lucien.)
Vulcaiu et Jupiter.
Naissance d'Érechthée. — Vulcain se mit aussitôt en devoir d'aller trouver Minerve, et, ne doutant pas qu'elle ne fût à l'Acropole, il se rendit droit à Athènes. Dès qu'il l'eut aperçue, il marcha au-devant d'elle et voulut arranger l'affaire. Mais la déesse le reçut dune façon qui lui ôta toute envie de recommencer. Le pauvre forgeron en conçut un extrême dépit; pour montrer qu'il pouvait se passer d'elle, il résolut de se marier sur-le-champ, et s'adressa à la Terre, qui est très-bonne personne, et qui l'accepta malgré ses mains noires. De cette union naquit Érechthée, qui devint plus tard roi d'Athènes. Ce qui a fait naître cette fable singulière, c'est que les Athéniens, déjà placés sous la protection de Minerve, tenaient absolument à se rattacher par quelque lien au dieu du feu, qui préside à l'industrie des métaux.
La Terre n'eut pas plutôt produit Érechthée qu'elle laissa le petit nouveau-né sur le sol, sans s'en occuper plus que si c'eût été une couleuvre ou un ver de terre. Minerve, qui l'aperçut, en fut touchée de compassion, et l'ayant pris, elle le mit dans une corbeille et l'emporta dans son sanctuaire. Mais, malgré son bon cœur, elle ne pouvait se défendre de ses préoccupations guerrières, et comme elle montait à l'Acropole en portant sa corbeille, elle s'aperçut que sa ville n'était pas assez fortifiée du côté du couchant. Elle entra dans la maison de Cécrops, qui avait trois filles, Pandros*, Aglaure et Hersé, et, leur ayant confié le panier, qui était très-bien fermé, elle leur défendit de l'ouvrir pour voir ce qu'il contenait, et partit aussitôt chercher une montagne qu'elle jugeait nécessaire pour fortifier sa ville. Quand elle fut partie, Aglaure et Hersé, piquées par la curiosité, \oulurent ouvrir
yco
VULCAIX ET MINERVE.
le j)anicr. iiialgrc les remontrances de Pandrosc. Mais une eorneille, (jiii avait vu la chose, vint la raconter à Minerve, qui tenait déjà la montagne daas ses bras, et dans sa surprise la laissa tomber; c'est là l'origine du mont Lycabète.
Pandrose. — La déesse conçut une telle affection pour Pandrose, que non-seulement elle lui confia l'éducation de son petit protégé, mais encore elle voulut que Pandrose reçût après sa mort les honneurs divins. Ouand Ereclitliée fut roi d'Athènes, il s'empressa d'obtempérer à ce vœu, mais, associant dans sa reconnaissance la tille de Cécrops et la déesse qui l'avait jecueillie, il éleva un temple en deux parties dont l'une fut dédiée à Minerve et l'autre à Pandrose. Cet édifice fut brûlé par les Pecses, comme tous les monuments d'Athènes, et celui qui existe aujourd'hui a été élevé après les guerres médiques.
Dispute de Minerve et Neptune. — Athènes tire son nom d'Athéné (nom grec de Minerve), mais l'honneur de donner son nom à la ville que Cécrops venait de fonder fit naître entre Neptune et la
Fig. 311. — Minerve et Xeptuiie (d'après une Fig. 31-2. —Acropole (d'après une monnaie
médaille antique). antique.)
déesse une dispute célèbre. Cette dispute formait le sujet d'un des deux: frontons du Parthénon, qui furent sculptés par Phidias et dont les fragments mutilés font aujourd'hui partie du British Muséum à Londres. Elle figure également sur des monnaies antiques (fig. 311).
11 fallait mettre la ville nouvelle sous la protection d'une divinité. On décida qu'on prendrait pour protecteur de la ville le dieu qui produirait la chose la plus utile. Neptune, frappant la terre de son trident, créa le cheval et fit jaillir une source d'eau de mer, voulant dire par là que son peuple serait navigateur et guerrier. Mais Minerve dompta le cheval pour en faire un animal domestique, et ayant frappé la terre de sa lance, fit paraître un oliv-ier chargé de ses fruits, voulant montrer par là que son peuple serait grand par l'agriculture et l'industrie.
Cécrops, embarrassé, consulta son peuple, pour savoir à quel dieu il préférait se donner. Seulement, comme dans ces temps reculés on .n'avait pas encore imaginé que les femmes ne pouvaient pas tout aussi
bien que les hommes exercer des droits politiques, on fit voter tout le monde. Or, il arriva que tous les hommes votèrent pour Neptune, et toutes les femmes pour Minerve ; mais comme parmi les colons qui accompagnaient Cécrops, il y avait une femme de plus, Minerve l'emporta. Neptune protesta contre cette façon de juger le différend et en appela au tribunal des douze grands dieux. Mais ceux-ci firent venir Cécrops en témoignage, et le vote ayant été reconnu régulier, la ville fut consacrée à Minerve. Les Athéniens pourtant, craignant le courroux de Neptune qui avait déjà menacé de les engloutir, élevèrent dans l'Acropole un autel à V Oubli, monument de la réconciliation de Neptune et de Minerve ; puis Neptune fut admis à partager les honneurs de la déesse. Voilà comment les Athéniens devinrent un peuple navigateur en même temps qu'industrieux et agricole.
Minerve était pour les Athéniens la déesse par excellence et l'Acropole était la montagne sainte. L'Acropole figure sur une mounaie d'Athènes, assez grossière d'ailleurs (fig. 312). 11 n'y faut pas chercher une repré-
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