Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
Здесь есть возможность читать онлайн «Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 1878, Издательство: Paris : Delagrave, Жанр: Старинная литература, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
- Автор:
- Издательство:Paris : Delagrave
- Жанр:
- Год:1878
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
La Mythologie dans l'art ancien et moderne: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La Mythologie dans l'art ancien et moderne»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
La Mythologie dans l'art ancien et moderne — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La Mythologie dans l'art ancien et moderne», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Lorsque Jupiter et Mercure furent entrés en se baissant, parce que la porte était très-basse, Phibîmon leur présenta des sièges en les priant de se reposer, et Baucis y mil un peu de chaume pour les faire asseoir plus à leur aise. Ensuite elle se mit en devoir de faire du feu en ranimant quelques élincelles qui étaient sous la cendre : pour Tentretenir et faire bouillir la marmite, elle ramassa des copeaux et arracha quelques branches qui soutenaient la cabane. Pendant qu'elle épluchait les herbes que son mari avait été cueillir dans le jardin, Philémon prit du vieux lard qui était pendu au plancher et, en ayant coupé un morceau, il le mit dans le pot. En attendant que le dîner fut prêt, il entretint ses hôtes pour les empêcher de s'ennuyer.
Dans un coin de la chambre était suspendu un vase de hêtre que Philémon remplit d'eau chaude pour leur laver les pieds. Au milieu de la chambre était un lit de bois de saule dont quelques feuilles d'arbre faisaient toute la garniture; pour le décorer, ils étendirent dessus un tapis dont ils ne se servaient que dans les grandes fêtes, et ce tapis, digne ornement d'un tel lit, était un vieil habit fort usé : ce fut la quils firent placer pour dîner Jupiter et Mercure (fîg. 29).
Cependant Baucis préparait le couvert : comme la table avait un pied plus court que les autres, elle y remédia en mettant une brique dessous. Après l'avoir bien essuyée, elle y plaça des olives, de la chicorée, des raves et du fromage blanc ; un rayon de miel formait le plat du milieu. Le repas était frugal, mais il avait bonne mine et il était donne de bon cœur. Cependant ces braves gens craignirent que le dîner ne fût pas suffisant; ils avaient pour tout bien une oie qui gardait la cabane. Ils voulurent le prendre pour le tuer et se mirent l'un et l'autre à courir, d'un pas chancelant, après le pauvre animal qui, voulant leur échapper, les mit tout hors d'haleine et finit par se réfugier entre les jambes de Jupiter qui les pria de ne pas le tuer : car l'oie était devenue son hôte.
Cependant les deux époux s'aperçurent que la coupe se remplissait d'elle-même à mesure qu'elle se vidait et que le vin augmentait au lieu de diminuer. Saisis d'étonnement à la vue de ce prodige, ils levèrent l'un et l'autre leurs mains tremblantes vers le ciel, en demandant pardon à leurs hôtes de leur avoir donné un repas si pauvre et si mal apprêté. Jupiter alors se fit connaître et leur dit de le suivre sur la montagne voisine, ce qu'ils firent à grand peine, à l'aide de leur bâton. Le roi des dieux leur demanda ensuite ce qu'ils désiraient, et leur promit de les exaucer. Après s'être consultés, les deux époux demandèrent à ne pas se survivre l'un à l'autre.
Quand ils furent arrivés sur la montagne, Philémon et Baucis se retournèrent et virent que tout le pays était couvert d'eau, à l'exception de leur cabane. Et comme ils s'étonnaient que dans ce désastre leur
JUPITER ET JUNON.
demeure fût seule épargnée, ils virent qu'elle prenait un aspect dilîé-rent. Des colonnes inaLrnifKjnes s'élevaient à la place des fourches de bois qui la soutenaient auparavant, le chaume (jui la couvrait s'était converti en or; la terre cpii lui servait de plancher était pavée de marbre, la porte ornée de sculptures et de bas-reliefs ; l'humltle luaison s'était transformé(^ en un tem|>le éblouissant. Jupiter institua les deux époiix prêtres du nouveau temple; ils vécurent unis dans la prospérité, comme ils l'avaient été dans l'indigence, et arrivèrent exempts d'intir-mités à la plus extrême vieillesse. Quand vint l'heure marquée par la destinée, Philémon et Baucis étaient assis devant les marches du temple : Baucis s'aperçut tout à coup que le corps de Philémon se couvrait de feuilles et celui-ci remarqua de son côté que la même chose arrivait à sa femme. Voyant ensuite l'un et l'autre que l'écorce commençait à gagner jusqu'à la tête, ils se parlèrent ainsi : «Adieu, ma chère épouse,» lui dit tendrement Philémon; « Adieu, mon cher mari », lui répliqua Baucis. A peine avaient-ils prononcé ce peu de paroles, que leur bouche se ferma pour jamais. Les deux arbres placés l'un à côté de l'autre ombragèrent l'entrée du temple, et la piété des peuples couvrit leurs rameaux de bouquets et de guirlandes. (Ovide.)
Jupiter Olympien. — C'est près du temple d'Olympie, en Elide,
Fig. 30. — Jupiter (d'après une médaillo anticiue}.
que les Grecs se réunissaient pour célébrer les jeux Olympiques institués par Hercule, le plus grand des héros, en l'honneur de Jupiter, son père, le plus puissant des dieux. Une médaille antique (de Prusias)nous montre Jupiter tenant la couronne destinée aux vainqueurs (fig. 30). Jupiter Olympien était considéré comme dieu national hejléniquc. Le temple d'Olympie renfermait la fameuse statue de Phidias ([ui passait pour le chef-d'œuvre de la statuaire dans l'antiquité. Elle était en ivoire et en or. Ouoique assise, la statue s'élevait jusqu'au plafond : de la main droite le dieu tenait une Victoire et de la gauche un sceptre enrichi de métaux précieux et surmonté d'un aigle. Le trône était orné de bas-reliefs. Cette statue n'existe plus, mais on croit en avoir des imitations,
LA VOUTE CELESTE.
31
sur une médaille des Séleucides. Un très-beau camée du musée de Florence^ connu sous le nom de Jupiter Olympien, montre le dieu tenant
Fig. 31. — Jupiter Olympien ^d'après un camée antique du musée de Florence;.
le foudre avec un aigle à ses pieds (fîg. 31). Parmi les bustes de Jupiter, le plus fameux est celui qui est connu sous le nom de masque d'Otricoli.
Jupiter Panhellénien, ou adoré de tous les Grecs. — Le
culte de Jupiter Panbellénien remonte à une fable relative à Tîle d'Égine. La nymphe OEgine était fille du fleuve Asope. Elle fut aimée de Jupiter, qui la visita sous la forme d'une flamme. Son père, courroucé du rapt de sa fille, la chercha partout : étant arrivé ta Corinthe. il apprit de Sisyphe le nom du ravisseur et se mit à sa poursuite. Jupiter le frappa de sa foudre, et transporta la nymphe dans Tîle qui depuis porta son nom.
De leur union naquit Éaque, qui, avant d'être juge aux enfers, régna
sur l'île d'Egino. Mais Junon, ne pouvant souflVir qu'une île portât le nom de sa rivale, résolut de se venger en dépeuplant l'île. Des nuages sombres et obscurs couvrirent l'air, on sentit une ebaleur étoulVante. les lacs et les fontaines furent infectés. Le mal attaqua d'abord les chiens, les brebis, les bœufs, les oiseaux et tous les animaux. Le laboureur consterné vif expirer à ses yeux, au milieu des sillons, les taureaux (pii laboiiraiiMit. Les brebis, dépouillées de leur toison, maigres et décharnées, remplissaient la campagne de cris lugubres et languissants. Li' coursier vigoureux, dédaignant les combats et les victoires, languissait sur la litière. Le sanglier avait oublié sa férocité natiu-elle; la biche n'avait plus cette légèreté qui lui est ordinaire ; l'ours n'osait plus attaquer les troupeaux ; tout languissait ; les forêts, les campagnes et les grands chemins étaient jonchés de cadavres qui infectaient l'air de leur puanteur ; les loups même n'osaient plus y toucher, et ils pourrissaient sur la terre portant partout la contagion.
Des animaux, le mal se répandit dans les villages, parmi les gens de la campagne et de là elle pénétra dans les villes. On sentit d'abord ses entrailles brûler d'un feu dont les rougeurs, qui paraissaient sur le visage, marquaient l'ardeur. On ne respirait qu'avec peine et la langue sèche et enflée obligeait de tenii' la bouche ouverte. Sur de mourir dès qu'on était attaqué, on négligeait les remèdes, et on faisait tout ce que l'ardeur du mal faisait désirer. Chacun courait aux puits, aux fontaines, aux rivières, pour étancher la soif dont il était dévoré ; mais on ne l'étanchait qu'en mourant, et la langueur empêchait ceux qui s'étaient désaltérés de se relever et de se retirer de l'eau où ils expiraient. De quelque côté qu'on jetât les yeux, on apercevait des monceaux de morts; vainement on voulait oiîrir des sacrifices, les taureaux qu'on menait aux autels pour y être inmiolés, tombaient morts avant d'être frappés. On ne voyait point couler de larmes pour la mort des ]>ersonnes les plus chères ; les âmes des enfants et des mères, des jeunes et des vieux, descendaient sans être pleurées sur les rives infernales. On manquait de place pour les sépultures et de bois pour les bûchers.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «La Mythologie dans l'art ancien et moderne»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La Mythologie dans l'art ancien et moderne» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «La Mythologie dans l'art ancien et moderne» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.