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GAVALDA Anna: Billie

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GAVALDA Anna Billie

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Oui, je me demandais bien comment ils allaient s’y prendre pour sauver les meubles encore une fois, ces deux-là, vu que la mort d’un pauvre, dans ces fanfreluches à la monseigneur, ça compte pour du beurre et qu’une bonne histoire, surtout d’amour, ça se termine toujours par un mariage à la fin avec des chants, des danses, un tambourin et tout ça.

Mais non.

C’était fini.

Il était ému et moi, énervée.

Il disait que c’était fort et moi, que c’était nul.

Il soutenait que c’était une belle leçon et moi, un beau gâchis.

Il défendait Camille, son honnêteté, sa pureté, sa quête d’absolu et moi, je la trouvais coincée, influençable, peine-à-jouir et masochiste.

Il méprisait Perdican et moi… Moi, je le comprenais…

Lui était convaincu qu’elle était retournée à son couvent direct. Triste et déçue, mais réconfortée dans sa mauvaise opinion des hommes. Et moi, j’étais sûre qu’elle avait fini par se laisser choper au détour d’un buisson quelques billets doux de raccommodage plus loin.

Bref, on tenait chacun notre bout de barbaque et on n’en démordait pas.

On aurait dit du catch avec des mots.

Pardon ?

De quoi, petite étoile ?

T’es perdue ?

Tu te souviens plus de la pièce ?

Ah ben, attends. Bouge pas. Je te résume l’affaire à ma façon puis à celle de Franck et, avec un peu de chance, entre les deux t’auras plus ou moins celle de Musset…

a) (à ma façon) Camille sort du couvent après avoir entendu, pendant toute son adolescence, les jérémiades de nonnes qui, elles, fermentaient là par dépit, par aigreur ou par désespoir. Soit qu’elles étaient cocues, ou moches, ou les deux, soit que leur famille n’avait pas de quoi leur payer une dot. Bon, OK, y en avait sûrement des plus saintes et des mieux motivées dans le lot, mais celles-là, elles ne bourrent pas le mou des jeunes filles. Elles prient.

Camille est toujours folle de son cousin Perdican sur lequel elle a bien fantasmé pendant toutes ces années, enfermée qu’elle était dans son Tupperware. Oui, bien kiffé, bien moité, bien soupiré et j’en passe, mais comme elle est hyper orgueilleuse et qu’elle pressent qu’il s’est fait plein d’autres nanas quand il était à Paris, ça lui défrise grave sa petite moustache de bonne sœur et elle le harcèle de toutes les façons possibles pour qu’il lui dise, genre à genoux et en s’accrochant à son jupon de bure : Bon, oui… c’est vrai… j’en ai sauté d’autres… Mais c’était juste pour l’hygiène, tu sais… Moi, j’en ai jamais rien eu à foutre de toutes ces filles… En plus, c’était que des putes… Tu le sais bien, que je n’ai jamais aimé personne d’autre que toi, mon amour… D’ailleurs, je ne regarderai plus jamais une autre femme de toute ma life… Je te le jure sur ton crucifix… Allez, pardonne-moi, quoi… Pardonne-moi d’être tombé dans des trous fourbes et dissimulés alors qu’il faisait si sombre et que j’y voyais pas plus loin que le bout de mon zguègue…

Mais comme il ne marche pas dans la combine (eh non…) (et pourtant, il l’aime aussi…) (eh oui…) (mais sans tous ces bruits de chaînes à la clef) (eh non…) (sinon c’est plus de l’amour, c’est une police d’assurance) (eh si…) (et tout ça, c’est dans notre scène à nous), elle décide de retourner à son bunker et écrit une lettre à sa copine de dortoir où, au lieu de dire : « Hélas, on ne voit pas les choses de la même façon, lui et moi. Ressortez mon écuelle et ma paillasse en crin, je raboule », elle en fait des caisses du genre : « Oh, ma sœur… Oh, là, là… Oh, je me suis refusée… Oh, le pauvre… Oh, qu’est-ce que je lui ai mis, à celui-là… Oh, priez pour lui parce que… hin, hin, hin… je ne sais pas s’il va s’en remettre et tout ça. »

Bon, pourquoi pas ? Il faut bien qu’elle prépare les guirlandes de petits gloussements qui l’accueilleront à son retour, sauf que, pas de bol, Perdican intercepte la lettre, il la lit (là c’est nul, on est d’accord), se rend compte qu’elle mythonne à fond les ballons et décide de la punir en fricotant avec Rosette, la pauvre petite gardeuse d’oies du château qui passait par là au super mauvais moment.

Camille les voit ensemble, est de nouveau piquée au vif, se rend compte qu’elle l’aime vraiment et qu’il faut qu’elle arrête de déconner, mais déconne encore, et Perdican – qui en a plein le… le séant de tous ses va-et-vient entre Jésus C. et lui – fait mine/décide (point toujours en débat entre Franck et moi à ce jour) d’épouser Rosette pour de bon.

Du coup, Camille craque pour de bon aussi et lâche enfin son chapelet et son amour-propre avec.

Ah ! Super ! Ils vont enfin s’embrasser après s’être fait mille scènes pendant trois actes, sauf que, re pas de bol, Rosette, qui était dans les parages, a tout entendu et se suicide de désespoir. Et la suite, vous la connaissez.

Eh bé…

Clap, Clap, hein ?

Ils auraient vraiment mieux fait de badiner avec l’amour, ces cons-là…

Ils avaient tout. Le pognon, la beauté, la santé, la jeunesse, un gentil papa, des sentiments l’un pour l’autre, tout… Et ils ont tout foutu en l’air, et tué quelqu’un au passage, par… par caprice… par égoïsme… pour le plaisir d’enfiler les moucherons et de blablater autour d’une fontaine en se donnant des petits coups d’éventail sur le nez.

Écœurant.

b) (à la Franck) Camille aime Perdican. Elle l’aime d’amour pur. Elle l’aime plus qu’il ne l’a jamais aimée et qu’il ne l’aimera jamais.

Elle le sait parce qu’en amour, elle en connaît un rayon bien plus grand que lui et sa tobinette, toute bonne pointeuse qu’elle soit, réunis. Pourquoi ? Parce qu’au couvent, elle a rencontré le Vrai amour, le Grand, le Pur. Le qui ne vous déçoit jamais et qui n’a rien à voir avec toutes nos petites histoires de fesses qui font les choux gras de purepeople.com et des avocats.

Oui, elle a été touchée par la grâce et elle est prête à sacrifier son bonheur sur cette terre pour servir son Amant Infini.

Là, elle est simplement venue embrasser son oncle et récupérer je ne sais plus quoi. (Le fric qui lui vient de sa mère ? Je me souviens plus…) Hélas, elle se rend compte que son cousin Didi, même s’il est volage, bécassou et mortel, lui fait encore vachement d’effet…

Damned. La voilà toute chamboulée.

Bon, c’est vrai, elle a merdé dans sa lettre de petite sainte-nitouche qui se la joue femme fatale, mais d’un, il n’avait pas à la lire, de deux, il n’avait qu’à lui en parler en face au lieu de se servir de cette pauvre Rosette pour la faire caguer. (Rosette qui, soit dit en passant, est un être humain véritable, avec un cœur, une âme, des larmes et… euh… des oies et des dindons, donc.)

Oh, que cette vengeance est mesquine… Mais voilà, elle l’aime. Et quand elle aime, elle est cash. Que ce soit avec Dieu ou avec un lâche. Quand elle aime, elle ne calcule pas : elle donne tout. Et quand elle lui prenait la tête tout à l’heure, c’est-à-dire dans notre scène, avec ses angoisses sur l’amour, la mort, l’usure et la fidélité, ce n’était pas du tout pour le gaver, mais pour qu’il la rassure.

Raté.

Comme elle est mille fois plus mûre que lui et qu’il est quand même bien sous contrôle de sa chipo (comment disait-on à l’époque ? de sa hallebarde à pompons ?) il ne capte rien de ce qu’elle lui déverse et la prend pour une pauvre Missize Freeze exaltée et complètement déroutée par ses mères abbesses.

Bref, livré sans les pièces, le petit baronnet…

Mais comme c’est Camille la Sublime, elle est prête à bouffer des tas de couleuvres par amour.

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