Erik L'Homme - A Comme Association T3 - L'étoffe fragile du monde
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- Название:A Comme Association T3 - L'étoffe fragile du monde
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— La bienveillance appelle la bienveillance ! Au sujet d’Arglaë, je me demandais…
— Stop ! N’insiste pas. Il y a dans les bois qui nous entourent des créatures qui dégusteraient volontiers un jeune mage horripilant.
— Tu es sûr ? je dis en me collant contre lui.
— Certain. Et si elles ne nous ont pas encore attaqués, c’est parce que je leur fais peur.
— Qui te dit que ce n’est pas de moi qu’elles ont peur ? je rétorque, les lèvres pincées.
C’est vrai, quoi. J’ai un démon et un vampire à mon actif, il faudrait pas l’oublier !
— Un jour, jeune mage ingénu, répond Erglug avec un sourire sarcastique, je t’offrirai un miroir et tu comprendras.
— Gna, gna, gna.
Après plusieurs heures de marche sous un couvert oppressant, à sursauter au moindre craquement de branche et à chaque cri étrange, la silhouette altière d’un château surgit brusquement derrière un virage.
Un gigantesque bâtiment blanc, improbable, dressant fièrement ses innombrables tourelles dans l’azur irisé de la fin d’après-midi.
— Je ne le sens pas, annonce Erglug en secouant la tête.
— C’est le château de la Belle au bois dormant, j’ajoute. En plus inquiétant. Un concentré de Neuschwanstein et de Minas Tirith.
— Seulement, tempère le troll, l’alternative, c’est la sombre forêt et ses créatures.
— Si on entre là-dedans, qu’est-ce qu’on va trouver ?
— Avec Hiéronymus, disons qu’« aucun soupir ne vaut un regret ».
— Tu as raison, je conclus pensivement en décidant d’arrêter une bonne fois pour toutes d’essayer de comprendre les élucubrations de Hiéronymus. Il faut à tout prix mettre la main sur Siyah, et ce n’est certainement pas dans la forêt qu’il se cache.
— Cessons de tergiverser, alors, dit Erglug en se dirigeant vers le pont-levis. Même si le magicien n’est pas là, il y aura peut-être quelque chose à manger. Je meurs de faim !
Le pont est baissé, la herse relevée. La porte en bois cloutée, barrée de fer, est grande ouverte. Aucun garde ne patrouille sur les remparts.
Soit la région est particulièrement calme, soit le proprio est d’un naturel confiant. Troisième option (et, malheureusement, en ce moment c’est souvent la bonne) : il s’agit d’un piège. Trop tard de toute façon. Le troll s’est engouffré dans le château la bave aux lèvres et les narines frémissantes.
Lorsque je pénètre à mon tour dans le vaste couloir décoré de pièces d’armures chatoyantes, une alléchante odeur de ragoût m’assaille et manque me faire tomber. Je me sens tout à coup très faible, les jambes flageolantes. Le dernier repas n’est pourtant pas si loin. C’est sûrement l’énergie mystique déployée contre Erglug et moi qui nous a affaiblis de la sorte.
Notre cavalcade nous conduit directement au centre du château.
La salle d’honneur est plus grande qu’un gymnase. Des tentures richement brodées, arborant des scènes de chasse au réalisme étonnant, pendent le long des murs. D’énormes bougies dégoulinantes de cire sur d’immenses chandeliers diffusent une lumière délicate. Des tables couvertes de nappes blanches sont dressées sur les côtés. Et une foule de gens nous attendent, figés et silencieux.
Erglug s’est arrêté, surpris autant que moi.
— Ils sont bizarres, ces types, me souffle le troll dès que je le rejoins.
Effectivement. Tous vêtus richement, gras et gros, avec une vacuité dans le regard qui donne le frisson.
Je n’ai pas le temps de répondre à Erglug. La foule s’écarte pour laisser passer un homme au port de tête majestueux.
— Bienvenue dans mon castel, visiteurs, lance-t-il d’une voix forte en nous observant, les mains croisées dans le dos.
Il est lui aussi vêtu à la mode médiévale. Ses vêtements cousus de fil d’or, luxueux, sont à dominante rouge.
— C’est vous le taulier ? grogne Erglug qui semble avoir définitivement oublié son côté poète et philosophe dans le bois de Vincennes.
— C’est moi le maître du château, répond l’homme sans paraître le moins du monde impressionné.
Je décide d’intervenir avant qu’Erglug étrangle les voies diplomatiques.
— Merci de votre accueil, messire, je dis en esquissant une révérence maladroite. Nous sommes des voyageurs et nous nous sommes égarés en cherchant un… un ami portant le doux nom de Siyah. Grand, mince, le port altier et le regard flamboyant, une barbiche et des moustaches qui lui donnent fière allure. Le connaîtriez-vous, par un miraculeux hasard qui ferait, hum, fort bien les choses ?
Je jurerais voir le maître du château sourire. Mais la flamme des bougies agitée par les courants d’air fait trembloter jusqu’aux certitudes.
— Je le connais.
On se regarde avec Erglug, sans cacher notre surprise.
— C’est mon magicien, continue notre hôte.
Je n’ai pas le temps d’arrêter le troll. Celui-ci bondit, poings en avant, avec un rugissement monstrueux qui provoque un début de panique dans la foule. Mais son élan s’arrête net dès que le maître du château lève la main.
— Du calme, ami troll, dit-il d’une voix apaisante. Tu es ici dans ma maison et j’en suis le seul seigneur.
Erglug ouvre des yeux ronds, englué dans son attaque, incapable de bouger.
Le maître du château fait un pas de côté et laisse retomber sa main. La masse musculeuse et poilue achève son assaut sur les dalles de pierre.
— Il m’a paralysé, me souffle douloureusement Erglug. Par Krom, ça fait un mal de chien !
— Tiens-toi tranquille, je lui réponds à voix basse en l’aidant à se relever. Le château suinte la magie. Tu sais que ça ne te vaut rien.
Je me tourne vers notre hôte immobile.
— Pardonnez mon ami. Troll il est, troll il reste, fol et impétueux ! Vous disiez que Siyah était votre magicien ?
— Oui. C’est aussi un ami. Mais il n’est pas ici en ce moment.
— Ah ! Et où pourrions-nous le trouver ? je demande en conservant sur mon visage un sourire forcé.
Il secoue la tête.
— Ce n’est pas comme ça que ça marche. Cet endroit fonctionne selon des règles qui lui sont propres. Même moi, je ne peux y déroger.
— Ah… Ce qui veut dire ? je soupire en me débarrassant du sourire désormais inutile.
— Trois épreuves vont vous être proposées, continue, imperturbable, le maître du château. Si vous réussissez la première, je vous dis où se trouve le magicien. Si vous surmontez la deuxième, je libère le troll. Un succès dans la troisième et c’est ton tour, jeune sorcier.
Bizarre. Il aurait pu dire, vêtu comme je le suis : bouffon, clown ou fillette. Il a choisi sorcier. Très bizarre.
Quant aux épreuves… Par la barbiche des korrigans ! Ça me rappelle vaguement quelque chose.
— C’est tout ? intervient Erglug.
Le maître du château ne répond pas, se contentant de sourire. Le troll guette ma réaction. Que lui dire ? La porte par laquelle on est entrés dans la salle d’honneur n’existe plus, remplacée par les pierres épaisses d’un mur infranchissable.
Comme je le lui ai confié quelques instants plus tôt, il règne dans ce lieu une magie insidieuse et prégnante, que je peux sentir en fermant les yeux. L’affronter réclamerait plus de puissance que j’en aurai jamais. À moins que je découvre une faille. Mais pour l’instant, il n’y a pas d’autre choix que d’accepter le défi de ce taré.
Ne serait-ce que pour gagner du temps.
C’est ce que je murmure à l’oreille d’Erglug qui acquiesce en hochant la tête.
— Bien ! se réjouit notre hôte. Lequel d’entre vous relève le gant en premier ?
— En quoi consiste l’épreuve ? on demande presque en même temps, Erglug et moi.
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