Erik L'Homme - A Comme Association T5 - Là où les mots n'existent pas
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- Название:A Comme Association T5 - Là où les mots n'existent pas
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— Mais ça n’a aucun sens ! La MAD débusque les démons infiltrés et leurs serviteurs ! Jasper et Ombe ne sont… n’étaient… ah, comment dire ? Bref, ils ne sont ni l’un ni l’autre !
— Je sais, Rose. Les tests auxquels nous soumettons les futurs Agents sont infaillibles. Et rien dans leur attitude ne nous permet de douter de leur loyauté. Cependant…
— Cependant ?
— Certains détails me dérangent. J’ai pris le temps de relire leur dossier… Ils s’en sortent trop bien à chaque fois. Ombe face à Siyah, puis contre les loups-garous. Jasper et le démon, le maître vampire et à nouveau le mage noir. Ils se sont trouvés en fâcheuse posture, c’est vrai, mais ils ont survécu. Alors qu’ils auraient dû y rester.
— Vous ne trouvez pas que c’est plutôt une heureuse surprise qu’un motif de suspicion ?
— Vous me connaissez, Rose. Je suis ravi quand mes gosses reviennent de leurs missions sans une égratignure. Vous savez aussi que j’aurais, sans hésiter, pris la place d’Ombe sur la moto en sachant ce qui allait lui arriver… Je me pose des questions, c’est tout.
— Ombe est… était presque incassable. Quant à Jasper, sa maîtrise des arcanes ne cesse de me surprendre. Rappelez-vous le bracelet ensorcelé qu’on a retrouvé sur lui après l’accident : il était noirci et déformé mais il avait visiblement absorbé la majeure partie du rayon qui a anéanti Ombe…
— Je vous le répète, Rose. Je me contente de m’interroger.
— Si je vous comprends bien, vous croyez qu’Ombe et Jasper sont au service des démons ?
— Je crois que, d’une manière ou d’une autre, à leur insu, d’ailleurs, c’est fort possible, ils ont un rapport avec Khalk’ru. Vous frissonnez, Rose ?
— Un courant d’air. Et si la milice faisait fausse route ? Si elle avait commis une erreur ? Ça ne serait pas la première fois qu’elle outrepasserait sa mission !
— J’y ai songé également, bien sûr. Mais comment démêler le vrai du faux ?
— Il existe un moyen, Walter. Il faut faire transférer le corps d’Ombe ici et pratiquer une autopsie mystique.
— Un rituel nécromant ? Ça m’ennuie de devoir en arriver là ! Mais après tout, vous avez sûrement raison. Ça nous permettrait d’en avoir le cœur net.
— Je m’occupe des formalités.
— Et Jasper ?
— Vous voulez connaître le fond de ma pensée ?
— Allez-y, Rose.
— Jasper est peut-être un Agent mais il est surtout un adolescent. Pour exister, il a autant besoin de s’opposer à nous que de faire notre fierté. Il reviendra de lui-même à la maison quand il l’aura décidé.
— D’accord, d’accord. J’espère seulement que ce sera en un seul morceau…
13
Je me réveille grelottant de fièvre dans les premières lueurs du jour.
Recroquevillé contre mes sacs, sur le trottoir, j’ai l’impression que je n’arriverai jamais à étirer mes jambes, à me redresser.
À me lever.
Je dégouline, je pue la fumée et le chien mouillé.
Seul point positif : mon bras. Je pensais le retrouver gonflé et tout bleu, gagné par la gangrène (j’exagère, je sais, je ne peux pas m’en empêcher). En fait, son aspect n’est même pas repoussant ! Il est tuméfié, bien sûr, et il me fait mal, mais je parviens à le bouger.
Ce constat me soulage. J’ai vraiment cru qu’il était cassé.
Je mets de l’ordre dans mes cheveux, me frotte le visage, défroisse mes vêtements pour avoir l’air un peu plus présentable.
Je charge ensuite mes sacs sur mon épaule droite et, tournant le dos à la rue Nodier, sans un regard pour les restes de feu Ernest Dryden (en dépit de tout et de tous, je conserve mon titre de roi des expressions bien choisies), je quitte le quartier à la recherche d’un café.
— Allô, mademoiselle Rose ?
— Jasper !… Tu vas bien ?
— J’ai connu des matins meilleurs, mais dans l’ensemble, ça va.
— On s’est inquiétés pour toi…
— Je sais. Je veux dire, je m’en doute ! Je vous demande pardon, Rose. J’avais mes raisons pour agir comme je l’ai fait. Je ne regrette rien. Sauf de vous avoir inquiétés.
— Il vaut mieux que je te passe Walter.
— Mademoiselle Rose, attendez !
— Oui, Jasper ?
— Il n’est pas… pas trop en colère ?
— Devenir adulte, Jasper, c’est prendre ses propres décisions et en assumer les conséquences .
— Il est en colère alors, je soupire en remuant la cuillère dans mon double expresso tandis que mademoiselle Rose me met en attente.
— Jasper ?
La voix de Walter est plus étonnée que fâchée. Mon angoisse diminue d’un cran.
— Je vous appelle pour vous dire que je vais bien et que je suis désolé d’avoir désobéi à vos ordres, je formule très vite pour éviter qu’il me coupe.
— Bon, bon, répète-t-il comme s’il ne savait pas quoi répondre. Tu aurais pu te manifester plus tôt mais tu as fini par le faire. C’est tout ce qui compte. Il ne faut pas que tu restes seul. L’homme qui te cherche est très dangereux ! Nous devons …
— Il est mort, je lâche.
— Mort ? Mais… Qu’est-ce que tu racontes ?
Il a l’air franchement abasourdi.
— Je l’ai retrouvé. On s’est battus. Je l’ai terrassé avec un sort.
— Bon sang, Jasper ! Tu me dis la vérité ?
— Promis, Walter. Je le jure sur la tête de…
— Inutile, Jasper, je te crois. Bon sang, tu n’as rien ?
— Une épaule déboîtée, c’est tout.
— Tu es bien sûr que c’est l’homme qui a tiré sur Ombe ?
— Sûr et certain. Il s’appelait Ernest Dryden. Il s’est vanté de travailler pour l’Association…
— Pour… l’Association ? Euh, hum. Ah ? Tu dois absolument passer au bureau, on a beaucoup de choses à éclaircir .
— J’ai plutôt envie de rentrer chez moi. Je rêve d’une douche chaude. Et puis ma mère doit commencer à s’inquiéter.
— Ta mère, oui… J’ai couvert ta disparition comme j’ai pu. J’ai dit qu’on t’avait transféré au dernier moment dans un service spécial pour des examens neurologiques .
Des examens neurologiques. Je suis certain de deux choses, à présent : ma mère est sûrement folle d’inquiétude et Walter n’a jamais étudié la psychologie…
— C’est gentil d’avoir pensé à ma mère, Walter. Qu’est-ce que je dois lui raconter, maintenant ?
— C’est ton problème, Jasper. Moi, je t’attends demain à la première heure pour faire un point complet .
— Euh, Walter… Demain on est le 1 erjanvier, je dis, tout surpris d’avoir encore une relative notion du calendrier (en réalité, un panneau dans le café prévient les clients que l’établissement sera fermé pour l’occasion). C’est pas que je cherche une échappatoire, mais il faudrait vraiment un miracle pour que ma mère accepte de me laisser repar…
— D’accord, d’accord. Après-demain. Au lever du soleil !
— J’y serai, je conclus en raccrochant.
Et en commandant un deuxième café.
D’abord pour finir de me réveiller.
Ensuite pour puiser quelque part le courage d’affronter l’« après-demain » de Walter.
Parce que je sais très bien que mon chef n’effacera pas l’ardoise. S’il a réagi de cette manière, c’est parce qu’il était alarmé et que le soulagement de me savoir tiré d’affaire a prévalu sur le reste. Mais ses derniers mots étaient lourds de menace : pas de doute, j’ai intérêt à profiter de mon répit. Parce qu’au second lever du soleil, je vais avoir droit à l’engueulade du siècle !
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