Erik L'Homme - A Comme Association T5 - Là où les mots n'existent pas
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- Название:A Comme Association T5 - Là où les mots n'existent pas
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Nouveau regard moqueur.
— Je m’appelle Ernest Dryden et je travaille pour l’Association.
Je manque d’en lâcher mon arme.
— Je ne te dis pas ça pour t’embrouiller ou parce que tu me fais peur, continue-t-il tranquillement. Mais parce que c’est la vérité, et que je sers la vérité. J’ai voué mon existence à extirper le mensonge de ce monde.
— Ça n’a aucun sens ! je m’exclame. Ombe et moi, on travaille pour l’Association !
— Travailliez… Ton amie et toi étiez des mensonges dont notre Organisation devait être purgée.
— Je ne suis pas mort, je corrige. Toi si. Et quels que soient tes délires ou ton état mental, il n’y aura pas de circonstances atténuantes.
Je ne lis ni peur ni regret dans son regard. C’est ce qui m’incite, sans doute, à presser la détente, libérant le flux d’énergie mystique qui frappe Dryden en pleine poitrine.
Cette fois, oui, je tremble. Ce n’est pas tous les jours qu’on donne la mort.
« Ne faiblis pas, Jasper. Pas de pitié. Cet homme a assassiné Ombe. Et son indifférence et l’absence de remords qu’il manifeste, sont monstrueuses ! »
Dryden bascule la tête et pousse un hurlement. De douleur.
Non, pas de douleur.
C’est un rire ! Un rire énorme.
Je fronce les sourcils. Les flammes blanches le dévorent. Il devrait se tordre sur le sol ! Au lieu de ça il bondit et frappe ma main qui tient le Taser.
L’arme vole à plusieurs mètres tandis qu’il m’immobilise avec une clé de bras qui m’arrache un cri.
— Immunisé, hein, c’est ça ? je halète.
— Tu ne comprends pas. Le rayon blanc ne peut me faire de mal. Je suis vrai. Je suis Ernest Dryden.
— Et moi ? Le bras que tu es en train de tordre, il est pas vrai, peut-être ?
— Ce bras t’appartient. Mais toi, qui es-tu ?
— Tu as raison, je ne comprends rien à ce que tu dis ! je reconnais en me tortillant pour échapper à la prise. Mais tu es un grand malade, ça c’est évid… Ahhhhh !
Un grand crac précède une insupportable douleur qui plante ses tentacules brûlants dans mon épaule. Ce con vient de me péter le bras !
— Pas besoin d’arme pour te détruire, confirme-t-il en ricanant.
Joignant le geste à la parole, il prend mon cou en étau dans le pli de son coude. Je me cramponne à lui de toute la force de ma main valide pour ne pas étouffer.
— Meurs donc, monstre !
Contrairement aux apparences, c’est Dryden qui vient de parler.
Illustrant parfaitement la relativité des points de vue : on est toujours le monstre de quelqu’un…
J’ai de plus en plus de mal à respirer. Des étoiles s’agitent devant mes yeux. Pourquoi est-ce qu’on essaye toujours, à un moment ou à un autre, de m’étrangler ? Erglug, quand il avait pété les plombs sous l’emprise du magicien noir, m’avait serré la gorge avec sa grosse main velue. Je m’en étais tiré en activant un sortilège qui l’avait mis à genoux. J’avais conservé des marques rouges pendant deux jours.
Réfléchis vite, Jasper, parce que dans quelques minutes il sera trop tard.
Je gémis.
Dryden accentue encore la pression.
Trop tard.
« Jasper . »
Trop ta…
« Jasper ! »
Désol… Omb…
« JASPER ! »
J’émerge je ne sais comment de l’inconscience dans laquelle je suis en train de sombrer.
Mes yeux exorbités se posent sur mes doigts qui agrippent furieusement la manche de mon assassin, découvrant son poignet. Je remarque un symbole tatoué dessus. J’en avais vu un autre, lors de notre première rencontre, sur sa nuque. Bravo Jasper, tu vas droit à l’essentiel. Ce type est en train de te tuer et tu t’intéresses à des dessins…
Mon regard glisse sur la bague de ma mère, dont les fils d’or et d’argent entrelacés brillent sous l’éclairage des réverbères.
Dans ma tête tourbillonnent des images, des pensées. L’or, éponge à énergies qui aime tant la lumière. L’argent, métal aimé de la magie.
Les ténèbres, l’obscurité.
L’obscurité.
L’obscur…
« Jasper, s’il te plaît …
Cave.
Une cave sombre.
Un rituel.
Une armure, une épée.
Une épée.
Je me souviens.
— A… A senë… Poldorë… A sené olcoré Libérez la force…
J’avais fait de mon anneau une arme.
Un anneau pour les carboniser tous.
Manque de puissance, de souffle ? Préparation bâclée ? En fait de rayon de la mort, la bague dégage une faible aura rougeâtre. Une lueur mollassonne qui suinte du bijou, qui se répand doucement sur l’avant-bras de Dryden et s’insinue à travers l’étoffe de son manteau.
— Mais qu’est-ce que… Bordel !
En même temps qu’il pousse un juron, l’étrangleur desserre sa prise. J’en profite pour prendre une grande goulée d’air, qui m’arrache les poumons. Je ne sais pas ce qui se passe, mais en tout cas, c’est bon pour moi !
Soudain Dryden me lâche complètement et je bascule en avant.
À trois pattes sur le bitume (mon bras cassé pend lamentablement contre ma hanche), je tousse et je crache, essayant de reprendre mon souffle. Ma gorge me fait un mal de chien.
Dryden pousse un autre hurlement. Cette fois, ce n’est pas un rire.
Puis une affreuse odeur de brûlé empuantit l’air.
Je tourne la tête. Ce que je découvre me glace le sang : bras et jambes écartés, tête renversée, il est en train de brûler.
De l’intérieur.
Par endroits, sa peau se noircit et se racornit.
Soudain sa chevelure s’enflamme dans un grand « woufff », mettant fin à de terribles cris d’agonie. Incapable de bouger, j’assiste à la destruction de mon ennemi. À son éradication. Au sens premier du terme.
Et ça ne me procure aucune joie.
Tandis que l’homme qui fut Ernest Dryden, devenu un tas informe de vêtements et de chairs au milieu de la chaussée, achève de se consumer, je rampe en direction de la ruelle où j’ai laissé mes affaires.
— Ça y est, Ombe, je murmure. Il est mort, j’ai réussi. Tu es vengée.
Je n’obtiens pas de réponse.
Je m’adosse en grognant contre le mur, cherche fébrilement de la main la bouteille d’eau dans mon sac. Je la vide d’une traite pour éteindre une soif dévorante.
Chaque gorgée est un supplice, et une libération.
— Je ne regrette rien, il le méritait, je continue pour moi-même et les ombres qui m’entourent. Non, je ne regrette rien.
Je sors de ma poche la gourmette qui ne me quitte plus et je la serre dans mon poing, de toutes mes forces, presque convulsivement.
Puis je m’effondre en sanglots alors que la pluie qui redouble fouette mes épaules et disperse les cendres du meurtrier d’Ombe.
De mon amie.
De ma sœur.
Post-it
À mesure que le pouvoir d’un magicien augmente et que s’étend son savoir, le chemin qu’il emprunte devient plus étroit.
13 rue du Horla
— Rose, des nouvelles de Jasper ?
— Aucune, Walter. Nina a perdu sa trace dans le quartier des vampires. Elle y a aussi… senti une odeur de soufre.
— De soufre ? Bon sang !
— Ça ne va pas ? Vous êtes tout pâle !
— Ce n’est rien, ce n’est rien !
— D’habitude, vous êtes plutôt tout rouge quand vous êtes contrarié.
— Je ne suis pas contrarié ! Je suis… perplexe.
— Perplexe à quel sujet ?
— Au sujet d’Ombe. Et de Jasper. J’ai enfin eu le rapport du Sphinx : ils étaient dans le collimateur de la MAD depuis plusieurs semaines. C’est un milicien qui a tiré sur Ombe.
— Hein ?
— Oui, Rose, vous avez bien entendu. Et c’est encore un milicien qui traque Jasper en ce moment.
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