Erik L'Homme - A Comme Association T5 - Là où les mots n'existent pas
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- Название:A Comme Association T5 - Là où les mots n'existent pas
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Les miliciens sont des Normaux, mais très bien entraînés et dotés d’armes exceptionnelles. Ombe, malgré toutes ses qualités, n’avait aucune chance.
Je suis d’accord avec le Sphinx pour regretter l’opacité qui entoure la MAD. Le règlement nous oblige à la contacter dès qu’un démon pointe le bout de son nez. Mais en retour, la milice ne donne aucune information, aucune explication sur ses opérations. Inutile de harceler le Bureau international pour en obtenir. Fulgence devient grognon quand on se montre trop curieux au sujet de sa chère milice !
Pourtant, j’ai des questions à lui poser et celles-ci partiront par lettre scellée dès que le Sphinx sera de retour et aura sécurisé le pigeonnier : est-ce que la MAD est directement impliquée dans la mort d’Ombe ? Si oui, pourquoi traque-t-elle des Agents de l’Association ?
Franchement, Fulgence a intérêt à me donner des réponses. À l’heure où l’une de mes stagiaires a perdu la vie et où je reste sans nouvelles d’un autre, je ne suis pas d’humeur à me contenter d’un haussement d’épaules dédaigneux…
Quant à la suggestion du Sphinx, il me semble évident qu’en attendant que toute la lumière soit faite sur cette troublante affaire, je ne tolérerai pas qu’un seul milicien confonde mon territoire avec un champ de tir.
12
La rue Nodier est sombre et déserte. Je souffle sur mes doigts pour les dégeler. Le froid, encore plus aigu que les jours précédents, ainsi que l’heure avancée expliquent en partie l’absence des passants, la réputation de coupe-gorge du quartier faisant le reste.
Au moins, il ne pleut plus.
J’ai posé mes affaires sur le trottoir où disparaissent lentement les traces d’un rituel, à proximité d’une poubelle métallique sans couvercle. J’ai profité du temps dont je disposais pour confectionner une dernière arme, en prévision de l’affrontement à venir.
À présent, tapi au coin d’une ruelle, je ne quitte pas des yeux l’entrée de l’hôtel Smarra.
Je suis allé tout à l’heure soutirer des informations au réceptionniste, usant d’un sortilège particulièrement efficace (un billet de cinquante euros…). Il a confirmé les dires de la goule. Un homme correspondant à la description réside là depuis deux semaines. Il partageait une chambre avec un collègue, reparti il y a quelques jours.
L’homme – qui se fait appeler Ernest Dryden – rentre le soir à une heure tardive.
L’hôtel est certainement truffé de pièges et de signaux d’alerte ; j’ai décidé d’attendre ce Dryden dehors.
« Tu n’as pas peur de mourir, Jasper ?
— Bah… Si je gagne, tu seras vengée. Si je perds, j’en aurai plus rien à faire.
— Tu ne réponds pas à ma question.
— Bien sûr que j’ai peur ! Je pète de trouille, si tu veux savoir. Mais qu’est-ce que tu veux que je fasse ?
— Renonce à ta vengeance. Passe la main à Walter.
— J’y ai songé, vois-tu. Ces dernières heures, j’ai eu moult occasions de cogiter !
— Et alors ?
— Tu te rappelles ces films dans lesquels le héros tient, à la fin, entre ses mains, le salaud qui a tué sa femme ou son fils ou son meilleur ami ? Et qui l’épargne, au nom de je ne sais quelle morale à la con ?
— Je me les rappelle très bien.
— Eh bien, ces films m’ont toujours énervé.
— Pareil pour moi !
— Alors tu vois, je ne sais pas pourquoi mais j’imagine très bien Walter dans le rôle du héros débile pardonnant l’impardonnable… »
Combien de temps j’attends, les mains enfouies dans mes poches, sautillant d’un pied sur l’autre pour ne pas perdre mes orteils ? Je l’ignore. Mais lorsqu’un bruit de pas retentit au bout de la rue, je suis prêt.
Lucide. Affûté comme un lama.
C’est bien lui : un homme de taille moyenne, serré frileusement dans un manteau gris, marchant sur le trottoir. Rien de remarquable. Mais il ne faut pas s’y fier. La seule fois où je me suis frotté à ce type, il a failli me tuer.
Je quitte la ruelle et me poste au milieu de la chaussée. Droit dans mes chaussures.
Il m’aperçoit et marque une hésitation. Puis sa trajectoire s’infléchit et il presse l’allure. Dans ma direction. Mon cœur s’accélère, fouetté par une brusque montée d’adrénaline.
Le face-à-face que j’appelais de mes vœux !
La preuve que j’avais raison et Walter tort.
Qu’un Agent qui marche va plus loin qu’une Association assise.
Que la ténacité paye.
L’occasion, aussi, de proposer une autre fin au film.
— Comment tu m’as retrouvé ?
Il s’arrête à quelques mètres et me fixe avec un mélange de satisfaction et d’étonnement.
— J’ai rendu une petite visite à ton copain, à la morgue, et je lui ai tiré les vers du nez, je réponds sans trembler.
Ses mâchoires se serrent. Bien que sans nouvelles de son pote, il ignorait visiblement sa mort.
— C’est ma copine qui l’a buté, celle que tu as flinguée l’autre soir, j’insiste avec un petit rire nerveux.
— C’est personnel ? Tant mieux !
— Pourquoi « tant mieux » ? je demande, soupçonneux.
— Parce que si c’est pour te venger, tu es venu seul.
Il sort les mains de ses poches et je l’imite aussitôt. Avec nos longs manteaux, immobiles au milieu de la rue, on ressemble aux héros d’un western réglant leurs comptes dans une ville paumée du Far West.
La pluie choisit ce moment pour se remettre à tomber. Il ne manque plus que l’aboiement d’un chien, le grincement d’une porte de saloon et les notes lugubres d’un harmonica.
D’un geste fluide, l’homme décroche de sa ceinture son fameux Taser et le pointe dans ma direction.
— Cette fois, me dit-il en souriant, ton compte est bon.
— Tu n’as pas mieux, Ernest ? je rétorque sans cesser de le regarder dans les yeux. Moi j’annonce huit lettres : bouclier.
Et je sors mon arme secrète de derrière mon dos, où elle pendait, accrochée à une ficelle.
— Un couvercle de poubelle ? s’esclaffe-t-il en pressant la détente de son arme.
Oui, mais pas n’importe quel couvercle. S’il était plus près, Ernest pourrait voir dessus, gravé avec la pointe d’un athamé, un pentacle couvert de runes.
Sur lequel se brise le flux d’énergie blanche.
Quelques flammèches réussissent à m’atteindre et j’endure à nouveau ce que j’ai déjà enduré deux fois, dans la rue du Horla et sur la moto d’Ombe : une douleur intense qui irradie dans mon corps tout entier. L’impression d’être dévoré, consumé par un feu de flammes froides.
Heureusement, le jade, le rubis et le diamant accrochés au lacet de cuir, éteignent le feu qui crépite à l’intérieur de moi.
Mon collier protecteur. Ma cuirasse, mon armure.
L’autre n’en revient pas. Et encore, il n’a pas tout vu ! Parce que je ne me contente pas de dévier le rayon. Je saute sur lui et le heurte violemment avec mon couvercle de poubelle.
Boing. Il titube.
J’en ajoute une couche en le frappant à nouveau.
Re-boing. Puis je lâche le couvercle cabossé devenu inutilisable, agrippe le Taser, que j’arrache à Ernest (toujours l’effet de surprise), et recule d’un pas en le menaçant à mon tour.
— Je vais te griller, j’annonce, épaté par la relative facilité avec laquelle j’ai circonvenu mon adversaire. Quand tu auras répondu à mes questions.
Il ne dit rien mais son petit sourire de gars pas impressionné pour deux sous calme aussitôt mon euphorie.
— Je veux savoir pourquoi tu as tué mon amie. Qui tu es et pour qui tu travailles.
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