L'Homme, Erik - Car nos Coeurs sont hantés
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- Название:Car nos Coeurs sont hantés
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Le vampire et le lycan arrêtent net leur progression, une expression inquiète sur le visage.
Une force étrange émane de moi. Je bande mes pauvres muscles de musicos réfractaire à toute forme de sport et, sans effort, brise les menottes qui m’emprisonnent. Elles tombent au sol, à la limite de la fusion.
Je fais craquer mes articulations et un sourire me vient, qui fait reculer les deux monstres.
Je ne m’étonne pas.
Tout me semble parfaitement normal.
N’ai-je pas déjà fait la course avec une meute de loups ? Terrassé une centaine d’ennemis ? Nagé au milieu de poissons autrement plus gros que ces deux minables ?
J’éclate d’un rire féroce.
Deuxième événement : alors que Séverin et Trulez, terrorisés par mon rire, détalent, plusieurs individus surgissent à l’entrée de l’impasse.
Je distingue quatre énormes silhouettes et deux autres beaucoup plus graciles.
Le temps de comprendre ce qui se passe et l’impression de chaleur – de puissance – disparaît.
Me laissant avec de vagues souvenirs rougeâtres et un mal de crâne monstrueux.
« Impressionnant, Jasp, le coup de la fumée et des menottes.
— Je n’ai rien fait, c’est venu tout seul. Tu expliques ça comment ?
— On s’en fout. Le principal, c’est qu’on s’en soit tirés. »
Je ne suis pas tout à fait d’accord. Moi, j’aime bien comprendre…
— Qu’est-ce qui m’arrive ? je soupire en me penchant et en ramassant les menottes encore chaudes, tordues par l’exposition à une chaleur intense.
« Gaffe ! Il y a du monde qui arrive, Jasp ! »
Effectivement, les nouveaux venus se sont approchés. Des loups-garous !
Mais ils se désintéressent totalement de moi, préférant encercler Trulez et Séverin.
« Merde…
— Qu’est-ce qu’il y a, Ombe ?
— Le lycan, là, avec les yeux bleus…
— Ne me dis pas que…
— C’est Nacelnik.
— L’ennemi juré de Trulez !
— L’amour de ma vie…
— Les autres, ce sont des garous de son clan ?
— Oui. Comment sont-ils arrivés jusqu’ici ?
— La réponse est à l’entrée de l’impasse, Ombe, contre le mur. »
Là-bas, dissimulés dans l’ombre, un blondinet à tête de fayot, Jules, Agent stagiaire, tient contre lui une ravissante rousse aux yeux verts.
— Nina, je murmure en me dirigeant vers elle, dans l’indifférence des lycans et du vampire immobiles, sans ajouter « l’amour de ma vie », parce que des amours, dans ma vie, il commence à y en avoir pas mal…
— Jasper ! s’exclame Nina en m’apercevant et en quittant les bras de Jules pour se jeter dans les miens. On avait peur d’arriver trop tard !
Je ferme les yeux pour profiter pleinement de son parfum et du contact de son corps contre le mien.
— Comment vous avez su où j’étais ? je finis par demander, à regret, brisant la magie des retrouvailles.
— C’est Jules, dit-elle simplement.
Je me tourne vers le garçon qui me regarde avec insolence. Je hoche la tête, pour le remercier.
— Jean-Lu ! Comment va-t-il ? je m’enquiers.
— Bien, rassure-toi. Il est à l’hôpital. J’ai dit aux secours qu’il avait glissé dans l’escalier. Il a lui-même confirmé l’histoire lorsqu’il a repris connaissance.
— Et… il ne m’en veut pas trop ?
— Je ne suis pas restée assez longtemps pour le savoir. On est partis tout de suite, avec Jules.
— J’en déduis que Jules possède un certain talent pour pister les gens, je dis.
— Un talent certain, intervient le garçon avec un grand sourire.
J’hésite à l’apprécier ou à le haïr.
D’un côté, il est venu à mon secours.
De l’autre, il fait des jeux de mots foireux, et, à la façon dont il regarde Nina, je comprends qu’un rival autant qu’un collègue se tient devant moi.
— Les garous ? je continue, ne pouvant refréner ma curiosité. Par quel miracle…
— En fait, explique Jules, quand on t’a trouvé, tu étais dans cette ruelle avec un sale type habillé en noir, un vampire et un garou, en fâcheuse (pour ne pas dire faucheuse !) posture. On a vite compris, Nina et moi, qu’on ne pourrait rien faire seuls.
— Alors on est allés chercher du secours, poursuit Nina. On sait que les loups-garous n’aiment pas les vampires. On a repéré un lycan et on a joué les idiots ! On lui a dit qu’un type avec des dents bizarres se battait avec un autre qui grognait comme un loup, dans une ruelle, et qu’il fallait appeler la police.
— Vous n’avez pas utilisé votre carte d’Agent ? je m’étonne.
— Ben, la carte, c’est un peu la roulette russe, se justifie Jules. On a autant de chances d’obtenir une aide que de s’attirer des problèmes.
— Je suis bien d’accord avec toi, je soupire. Comment le lycan a réagi ?
— Au poil et au quart de tour ! répond Jules. Je ne sais pas comment ils communiquent entre eux, mais quelques minutes plus tard, ils étaient quatre. Il y en a un qui a dit qu’il était policier – il a sorti sa plaque – et il nous a demandé de le conduire à la ruelle.
— Le type en noir n’était plus là. Mais il restait le vampire et le lycan. Qui, visiblement, ne se battaient pas l’un contre l’autre ! termine Nina.
— Le garou qui veut me trucider, je dis à mon tour, sur le ton de la confidence, est un renégat recherché par ses frères de clan.
— Ah ! Ça va barder, alors, comprend Jules.
— Et toi, me demande Nina, comment tu as fait pour t’en sortir ? On a vu de la fumée au-dessus de ta tête, et puis le vampire et le garou ont détalé comme des lapins.
De la fumée ? Zut, Nina et Jules ont assisté à une partie de la scène…
— J’ai déclenché un sortilège d’apparence, j’élude en jetant un regard en coin à Jules. Ils se sont brusquement retrouvés face à un troll monstrueux !
— Ne t’inquiète pas, me rassure le garçon. Je suis au courant, pour tes talents magiques.
Je crois que si l’Association survit aux folles journées qu’on est en train de traverser, il faudra sérieusement réviser l’article 6…
Des grognements.
Le ton monte dans l’impasse. Les Anormaux ont décidé de régler leur différend.
Et je crains que, à l’encontre de toutes les directives, les trois représentants de l’Association présents sur les lieux ne s’en mêlent pas…
— Enfin ! gronde celui qu’Ombe m’a montré comme étant Nacelnik (l’amour de sa vie, ouais ; une chance pour elle que je ne sois pas son grand frère, parce que j’aurais mis bon ordre à cette relation, moi !). On se retrouve, lâche !
— Lâche ? rétorque Trulez en se transformant à moitié, imité par les autres lycans. Tu viens à quatre contre un !
— Les autres ne sont là que pour t’empêcher de fuir à nouveau. Tu me dois un combat loyal, fils de coyote !
— À ton service, ersatz d’Alpha ! Mais au fait, tu n’as pas amené avec toi la dinde de l’Association ?
Nacelnik se raidit imperceptiblement. Sa réaction n’échappe pas à Trulez qui se fend d’un rictus mauvais.
— Tu avais sur toi l’odeur de cette chienne quand tu t’es pointé pour me défier, continue-t-il. Elle t’a plaqué ? Pauvre Alpha, pauvre chef de meute jeté comme un os rongé par une pute humaine !
— Ferme-la ! hurle Nacelnik fou de rage. Maudit bâtard !
« Le salaud…
— Laisse tomber, Ombe. Il essaye d’énerver Nacelnik. De l’aveugler en le rendant furieux. Et ça marche ! Ce qui veut dire…
— Qu’il éprouve toujours des sentiments pour moi. Tu crois qu’il sait que je suis… que je suis… enfin, tu vois bien !
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