L'Homme, Erik - Car nos Coeurs sont hantés
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- Название:Car nos Coeurs sont hantés
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Glups.
Heureusement, je peux toujours faire demi-t…
— Mets tes mains dans le dos, lance Siyah en surgissant derrière moi.
C’est bien le maléfique magicien. Le bandeau qui couvre son œil crevé est noir comme sa barbiche, son abondante chevelure et le reste de ses vêtements.
Ce mage a asservi un troll qui ne cherchait qu’à manger et à « poéter » tranquillement, s’est attaqué à la paisible Créature du lac, puis a essayé de nous assassiner, Ombe et moi. Pour un peu – et vu ses états de sévices – je serais tenté de lui coller sur le dos la révolte des gobelins, ainsi que l’organisation du trafic de métadrogue qui abrutit les Anormaux et qui monopolise l’attention de l’Association depuis plus d’un mois…
Je songe un instant à le bousculer pour m’enfuir. Mais une main menaçante, sur laquelle courent des éclairs, me pousse à lui obéir sans discuter.
Je sens contre mes poignets le contact froid d’une paire de menottes.
— On a eu la même idée, ricane-t-il en les verrouillant d’un geste sec. Emprunter une voie secondaire pour s’éclipser discrètement !
— Vous m’attendiez ? je demande, vexé. Vous avez sûrement employé des trucs de magicien pour me repérer.
— J’ai surtout l’ouïe fine.
— Vous avez quoi ? Le WiFi ? Ça existe en sortilège ?
— Tais-toi, soupire-t-il en me poussant en avant. Tu me fatigues.
Visiblement, Trulez et Séverin m’ont aussi entendu arriver. Pas une once de surprise dans le regard du vampire gigantesque en tenue gothique et au visage ravagé, ni dans celui de l’énorme loup-garou habillé en motard.
De bonté non plus.
Séverin me fixe avec intensité et serre les dents.
« Jolie gueule d’amour ! Tu ne l’as pas raté, Jasp.
— Tiens, Ombe ! De retour ?
— De retour d’où ? Je ne peux aller nulle part.
— Au fond de ma tête, ça c’est sûr.
— Je te l’ai dit, Jasper. Ce n’est pas parce que je ne dis rien…
— Et eux ? Tu vas les taquiner aussi ?
— Que veux-tu que je fasse d’autre ? Dans la vie, ma grande, on fait…
— … ce qu’on sait faire. De la magie, par exemple !
— Sans ingrédients ? Les mains dans le dos ? Laisse tomber, Ombe. »
Je prends une inspiration.
— C’est le dernier endroit où on cause ? je lance à la cantonade pour camoufler ma légitime appréhension.
Ma mère me le répète souvent : mort, il faudra me museler pour m’empêcher de parler à mes voisins de cimetière.
— C’est le dernier endroit où tu auras l’occasion de causer, comme tu dis, annonce sombrement le vampire.
— Nos retrouvailles manquent un peu de chaleur, je réponds sans réfléchir.
Le lycan retient son copain par le bras. Séverin brûle vraiment de me régler mon compte !
— Je vous le confie, annonce Siyah en rebroussant chemin. Mais rappelez-vous : c’est notre prisonnier. Si vous touchez à un seul de ses cheveux, vous aurez affaire à moi.
Le frisson qui parcourt les deux Anormaux trahit la crainte qu’ils ont du magicien.
— Au royaume des aveugles, – je me moque suffisamment fort pour que Siyah m’entende –, les borgnes sont rois !
L’homme en noir s’arrête, lutte un instant contre la colère qui le submerge, puis fait volte-face, en brandissant un doigt menaçant.
— Un jour, mon garçon, tu payeras tout ça. Au centuple !
Le ton de sa voix et la haine que je lis dans son œil m’incitent à ravaler mes sarcasmes. Je sais qu’il tiendra promesse. Et qu’il faudra, alors, davantage que des mots pour m’en sortir.
« Tu as l’art de te faire des amis, toi.
— Bah, il ne m’aimait déjà pas avant.
— Je te trouve très courageux, Jasper. Si, si. Je tenais à te le dire.
— Un fil seulement sépare le courage de l’inconscience.
— Tu es au courant, Jasp, que deux de ces types ont essayé de me tuer ?
— Moi aussi, ma vieille. C’est un talent qu’on a en commun : attirer l’attention des psychopathes. »
Le magicien, toujours furibard (de « furieux » et de « se barrer »), disparaît dans la cave. Un bruit d’engrenages m’apprend qu’il vient de condamner le passage secret, grâce à Dieu sait quel mécanisme.
— Il est parti ? demande Séverin à Trulez.
— Il est parti, confirme le garou.
Les deux monstres tournent alors vers moi un visage illuminé (j’ai hésité avec « enflammé », mais je ne veux pas jeter de l’huile sur le feu ; et puis celui de Trulez, quoique négligé, est seulement rouge d’excitation).
— Tu vas souffrir, petit magicien !
— Oh oui, tu vas souffrir ! Beaucoup et longtemps !
Aïe. Ils n’ont pas l’air de plaisanter (eux !).
Ombe avait raison : pourquoi est-ce que je m’évertue à exciter les gens excitables ?
— Vous avez entendu votre chef ! je bafouille. Je suis votre prisonnier ! Vous devez prendre soin de moi !
— Un : ce n’est pas notre chef, précise Trulez en faisant craquer les articulations de ses doigts. Juste un bailleur de fonds.
Ah tiens, Siyah m’avait l’air plutôt réveillé. En surface, en tout cas.
— Deux, ajoute Séverin en découvrant ses impressionnantes canines : rassure-toi, nous toucherons à tout, sauf à tes cheveux !
J’aurais trouvé sa tentative d’humour poilante, dans d’autres circonstances !
Bon sang…
À part un miracle, je ne vois pas trop ce qui pourrait me chauver – euh, me sauver (ceci constituant un ultime et pathétique trait d’esprit en guise d’épitaphe…).
Post-it
Un stagiaire de l’Association, dans les temps heureux, prend des leçons ; dans les temps critiques, il en donne .
10
Voyons les choses en face : les carottes sont cuites.
Je suis menotté, il y a un mur derrière moi et l’accès au sous-sol a été condamné par Siyah. Je n’ai plus ma sacoche (de toute façon, sans l’usage de mes mains, elle ne m’aurait pas servi à grand-chose), ma bague est déchargée, mon collier protecteur ne me protège que de la magie et la gourmette fafnirienne est au fond de ma poche.
La situation n’est pas brillante.
Si on ajoute un vampire de deux mètres et un loup-garou d’un mètre (de large) qui marchent vers moi d’un pas décidé pour me zigouiller, cette situation devient carrément ingérable.
— Je suis sûr qu’il y a un moyen de s’arranger, je dis en reculant.
Parler est, pour l’instant, ma seule option. Je précise « pour l’instant » parce que après quelques coups dans la tronche, je ne pourrai même plus faire le malin.
Ni Séverin ni Trulez ne semblent disposés à me répondre. Cette fois, ce n’est pas mon baratin qui me sauvera.
Mon cerveau mouline à toute allure.
Un pentacle que je tracerais avec les orteils ? C’est pas le pied. Un sortilège lancé à l’improvisade en langage sacré ? Ça craint. Faire venir Fafnir ? C’est pas dans la poche.
Je prends conscience, brutalement, de ma vulnérabilité. Je suis un magicien de pacotille ! Sans ingrédients et sans préparation, je ne vaux pas un clou.
« Alors, tu trouves ?
— Je trouve quoi, Ombe ?
— Eh bien, un moyen pour nous sortir de là !
— J’y travaille, ma vieille, j’y travaille. »
Tu parles. On va y passer, oui !
C’est au moment où je touche à mon tour le fond (mon dos heurte le mur de l’impasse) qu’interviennent deux événements majeurs.
Premier événement : je sens la chaleur m’envahir.
Une chaleur bienfaisante, régénérante, qui se diffuse dans toutes les molécules de mon corps. Mes vêtements donnent l’impression de se consumer, dégageant une épaisse fumée grise, semblable à du brouillard.
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