• Пожаловаться

Erik L'Homme: -A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles

Здесь есть возможность читать онлайн «Erik L'Homme: -A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. год выпуска: 2012, ISBN: 9782070648832, издательство: Gallimard, категория: Старинная литература / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Erik L'Homme -A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles

-A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «-A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Erik L'Homme: другие книги автора


Кто написал -A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

-A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «-A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Tu as ressenti la même chose en voyant Khaled, hein ? »

Ombe ne répond pas. J’ai touché juste.

Je m’intéresse de plus près à Laure. Laure est très jolie. Plutôt petite, les cheveux longs et le regard noisette. Elle porte un pull jaune fluo, tape-à-l’œil, qui souligne son sourire triste – le fluo, c’est bon pour les dents.

« Ça y est, Terminator ? Tu as fini de scanner mon amie ?

– Du calme, Ombe. Je regarde, c’est tout. Il n’y a pas de mal.

– Ouais. Bas les pattes quand même. Tu es peut-être mon frère mais Laure est presque une sœur. Ça aurait comme un goût d’inceste, à mes yeux.

– Bah, je ne l’intéresse sûrement pas.

– Laure craque facilement pour les garçons. C’est un vrai cœur d’artichaut.

– Ah ?

– Fais gaffe. Je te surveille ! »

Je rassemble mes esprits, avant qu’elle me referme la porte au nez.

– Bonjour ! Je m’appelle Jasper. Je suis… un parent d’Ombe.

Impossible d’employer l’imparfait pour évoquer ma sœurette.

– Moi je m’appelle Laure, répond-elle avec une voix chantante aux accents du Sud, entrecoupée de sanglots. J’étais sa colocataire. Je suis venue récupérer mes affaires.

Derrière elle, deux gros sacs attendent d’être empoignés. Et puis, comme si elle comprenait seulement ce que je viens de lui dire :

– Un parent ? Tu es peut-être son cousin ? Le fils de Walter ?

J’ai besoin de toute ma concentration pour ne pas trahir ma surprise.

– Vous… Tu connais Walter ? je demande en basculant sur le tutoiement (au risque de me faire tue-moi-yer par Ombe).

– Ombe m’avait confié le numéro de téléphone de son oncle Walter, acquiesce Laure en hochant la tête. Je sais que ce n’est pas son vrai oncle mais le frère de la responsable de son dernier foyer d’accueil – parce que Ombe est orpheline, hein ? Je sais aussi qu’elle ne s’entendait pas toujours très bien avec lui. Mais c’est la personne qu’Ombe m’a demandé de contacter en cas de malheur.

Laure reprend son souffle avant de terminer :

– Elle ne m’a, par contre, jamais parlé de toi…

– Ça ne m’étonne pas, je réponds en prenant l’air gêné. Elle ne m’adresse plus la parole depuis que j’ai essayé de la voir toute nue dans la salle de bains. J’avais douze ans ! je me crois obligé de préciser devant son regard désapprobateur.

« Très amusant, Jasper !

– Presque autant que l’histoire d’oncle Walter…

– C’est mes oignons, pas les tiens.

– Que tu le veuilles ou non, c’est aussi les miens, maintenant. »

– Tu es venu débarrasser sa chambre ? me demande Laure en battant des paupières. Oh, je n’arrive pas à y croire ! C’est si terrible, si soudain ! Si… stupide ! Combien de fois je lui ai répété d’être prudente avec sa moto !

– Tu as appelé son oncle, je veux dire mon père, n’est-ce pas ? je comprends tout à coup.

– Oui, oui. Je lui ai dit que j’avais rendu l’appartement, que je ne pouvais plus rester. Qu’il fallait venir chercher les affaires d’Ombe. Lucile a déjà vidé sa chambre. Elle a disparu, je n’ai plus de nouvelles, impossible de l’avoir au téléphone.

« Ben tiens ! Tu parles d’une traîtresse ! Si je la tenais, celle-là ! »

– Je suis désolée de ne pas m’être chargée moi-même du déménagement, enchaîne Laure. C’était trop dur !

Elle peine à retenir ses larmes. Je m’approche et lui offre mon épaule, sur laquelle elle s’empresse de s’effondrer.

– Je comprends, je comprends, je répète en lui tapotant le dos pour la réconforter. Ne t’inquiète pas, je vais m’occuper de tout.

– Oh, merci beaucoup ! dit-elle en s’arrachant de moi à regret et en m’offrant un sourire adorable. Je dois y aller. Je te laisse mon numéro de portable, n’hésite pas à m’appeler. On ira boire un verre, on parlera d’Ombe. On se consolera.

– Je n’hésiterai pas ! je réponds en prenant le papier qu’elle me tend et en réprimant une bouffée de chaleur suscitée par deux-trois images associées à cette histoire de consolation mutuelle.

« Docteur Jasper et Mister Love !

– C’est pas drôle, Ombe.

– Allez, jette ce papier. Je t’ai dit que je ne voulais pas que tu touches à Laure.

– Mais elle a manifestement env… besoin d’être consolée !

– Tu veux que je chante à tue-tête dans ton crâne le répertoire intégral de Fear Factory ?

– Stop, regarde ! Je fais une boule du numéro et je le jette ! »

Une grande sœur, ça n’a pas que des avantages.

9

Laure partie et Ombe calmée, je referme la porte.

Le petit salon n’a pas bougé. Le canapé sur lequel je me suis effondré la dernière fois est toujours là, ainsi que la table basse. L’appartement était loué meublé.

En me dirigeant vers la chambre d’Ombe, identifiable au poster « Million Dollar Baby » scotché sur la porte, je jette un coup d’œil dans celles de Laure et de Lucile : les armoires sont vides, les murs sont déserts, les lits sont nus.

Chez Ombe, par contre, rien n’a changé.

La pièce, sous les toits comme le reste de l’appartement, est basse de plafond.

Sur le lit, la couette est toujours froissée.

Le sac de frappe, accroché à une poutre, ressemble à un pendu. La paire de skis et le matos d’escalade, qui lui tiennent compagnie, ont l’air de s’ennuyer ferme.

L’armoire, au fond, est fermée.

Sur les rayonnages de la bibliothèque, les ouvrages en anglais, en espagnol et en russe n’ont pas bougé. Pas plus que le coffret recouvert de velours défraîchi dans lequel se trouvait la gourmette d’Ombe.

Sur le mur, les photos commencent à se décoller. Le drapeau multicolore, lui, s’affaisse dangereusement.

La fenêtre est ouverte.

Par terre, à proximité d’une robe roulée en boule et d’un réveil qui clignote, l’ordinateur portable – éteint – dans lequel Fafnir a batifolé.

« Ça va, Ombe ?

– Comment veux-tu que ça aille ?

– J’en sais rien. J’avais juste besoin de dire quelque chose. »

J’attends un moment avant de poser la question suivante.

« Alors, qu’est-ce que je prends ?

– Aucune idée.

– Comment ça, aucune idée ?

– Je pensais que je saurais immédiatement ce qui est important. Mais tout me semble lointain. Sans intérêt. Même le sac sur lequel je me défoulais et que je finissais par serrer dans mes bras.

– C’est plutôt positif, Ombe. À quoi bon s’attacher à des objets que tu ne peux plus posséder ?

– C’est idiot, mais ces objets sont tout ce qui me relie au monde. À part toi, bien sûr.

– Je n’avais pas vu ça sous cet angle.

– D’un autre côté, ta vision est intéressante. »

Je furète un moment dans la pièce, en espérant déclencher une réaction chez Ombe.

Alors que je m’approche de l’armoire bancale dans laquelle Ombe range sa garde-robe, mon instinct me hurle de reculer. Je m’arrête aussitôt. Par le cor du Gondor ! Mon sixième sens s’est sacrément renforcé !

« Jasper ? Qu’est-ce qui se passe ?

– J’en sais rien mais j’ai peur qu’il y ait autre chose que des vêtements dans ton armoire. »

Comme pour me donner raison, la porte du meuble s’ouvre de l’intérieur et une silhouette en jaillit.

Une silhouette familière.

10

Ombe se tient devant moi, ramassée sur le sol et prête à bondir.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «-A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «-A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «-A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles»

Обсуждение, отзывы о книге «-A comme Association - Tome 8 - Le regard brûlant des étoiles» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.