Richard Bach - Un

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Un: краткое содержание, описание и аннотация

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— Le document brûlera, mais la vérité restera, répondit Le Clerc. Car la vérité est à la portée de quiconque désire la trouver. Ceci dit, c’est à vous qu’il revient de décider si oui ou non les feuillets doivent être détruits. Vous pouvez contribuer à l’avènement d’une nouvelle religion et être portés au rang des saints, ou vous pouvez … »
Ces dernières paroles m’horrifièrent. Je regardai alors Leslie et lus, sur son visage, une répulsion semblable à la mienne.
Puis, je vis Leslie prendre le tison des mains de l’ermite et mettre le feu aux quatre coins du manuscrit. Celui-ci s’enflamma immédiatement, puis s’envola en fumée, ne laissant que quelques cendres éparses, çà et là sur le sol.
Le vieil homme soupira d’aise. « Quelle soirée bénie, murmura-t-il enfin. Car ce n’est pas tous les jours qu’il nous est donné de protéger le monde contre la venue d’une nouvelle religion ! »

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— Combien de personnes seront tuées ? demanda-t-il encore.

— Il se trouvera neuf cent mille personnes à Kiev, cet hiver-là, et, si vous obéissez aux ordres qui vous seront donnés, il n’en restera que quelques milliers après votre passage, et qui toutes regretteront de ne pas avoir été tuées avec les autres.

— Neuf cent mille personnes ? dit-il.

— Oui, lui répondis-je. Et les ultimatums se succéderont. Et on vous parlera de fierté nationale, de sauvegarde de la liberté et de sécurité.

— Cette bombe, est-ce que je … ou plutôt est-ce que vous l’avez larguée ? » s’enquit-il enfin.

J’allais lui répondre que non et ce, en raison du fait que les Soviétiques avaient fait marche arrière au dernier moment. Mais quelqu’un à l’intérieur de moi hurla de rage, révolté qu’il était par cette réponse. Ce devait être un moi parallèle qui avait été témoin dans une autre vie d’un holocauste nucléaire et qui, maintenant, voulait se faire entendre.

« Mais bien sûr que oui, lui répondis-je donc. Car, comme vous, j’évitais de me poser des questions et me disais que si la responsabilité devait incomber à quelqu’un, c’était au président des États-Unis. N’était-il pas après tout celui qui tirait les ficelles et avait toutes les données en main ? Et jamais à cette époque il ne m’est venu à l’idée que le président, qui ne savait ni piloter d’avions ni larguer des bombes, ne pouvait donc nullement être tenu responsable des morts ainsi provoquées. »

Puis, luttant désespérément pour garder ma contenance, je poursuivis en disant :

« Le président était incapable d’actionner un lance-missile, de faire décoller un avion et de le faire se poser sur la piste d’atterrissage. Sans moi, il n’aurait été qu’une marionnette à Washington, et sans moi encore, la guerre nucléaire aurait été rendue impossible. Mais j’étais là, moi, à la disposition du président, un instrument entre ses mains. Car s’il ne savait pas de quelle manière procéder pour tuer un million de personnes, il pouvait s’en remettre à moi et me demander de le faire à sa place. Or, à l’époque, je n’avais pas encore saisi que nous n’étions qu’une poignée dans le monde à savoir tuer et que si nous avions refusé de le faire, la guerre n’aurait pu avoir lieu. Par conséquent, je détruisis Kiev et tuai neuf cent mille personnes, un fou m’ayant intimé l’ordre de le faire ! »

Le lieutenant m’avait écouté attentivement et maintenant il me regardait, bouche bée.

Puis dans un sifflement, je lui demandai : « Vous a-t-on jamais parlé d’éthique dans les Forces armées de l’air ?

Vous a-t-on jamais demandé de vous inscrire à un cours intitulé : “La responsabilité incombant aux pilotes de guerre” ? Cela, bien sûr, n’est pas le cas et ne le sera jamais. Car, ce qu’ils veulent de vous dans les Forces armées, c’est que vous obéissiez aux ordres et que vous fassiez ce que l’on vous demande de faire. On vous dit : Cela est bien, cela est mal et il n’y a que la patrie qui compte. Mais jamais l’on ne vous dit que les actes que vous commettrez resteront à jamais gravés en votre conscience et que c’est vous qui aurez à en subir les conséquences. On vous dit de mettre Kiev à feu et à sang et six heures plus tard les Russes disent à Pavel Chernov, un pilote qui aurait pu devenir votre ami, de détruire Los Angeles. Et pour se justifier, l’on vous dit que tout le monde doit mourir un jour. Mais si, en tuant les Russes, vous vous tuez aussi, pourquoi alors le faire ?

— Mais j’ai promis d’obéir aux ordres », répondit le lieutenant.

De désespoir, le survivant de l’holocauste en moi se tut et je dis, radouci :

« Que croyez-vous qu’il arrivera si vous n’obéissez pas aux ordres et que vous épargniez des millions de vies ? Qu’ils vous feront comparaître en cour martiale, qu’ils vous démettront de vos fonctions ou qu’ils vous tueront ? Mais serait-ce pire que ce que vous feriez à Kiev ? »

Le lieutenant demeura silencieux pendant un bon moment puis il me dit en me regardant droit dans les yeux :

« S’il y avait autre chose que vous pouviez me dire, n’importe quoi, et que je vous promettais de me le rappeler, que me diriez-vous ? »

Épuisé, je poussai un long soupir et lui dis :

« Vous savez, mon garçon, si vous étiez complètement fermé et que vous insistiez pour dire que vous avez raison et qu’il vous faut suivre les ordres, les choses seraient beaucoup plus faciles pour moi. Pourquoi se trouve-t-il que vous soyez un type bien ?

— Car il se trouve que je suis vous, monsieur ! »

À ce moment, je sentis qu’une main me frôlait l’épaule et vis en me retournant que c’était Leslie qui arrivait. Et du coup, je compris ce qu’elle venait faire en ces lieux.

« Me présenteras-tu ? dit-elle en s’adressant à moi. Et sous ce clair de lune, elle avait l’air d’une sorcière, d’une déesse de la nuit, ses longs cheveux blonds laissés à l’air libre.

— Lieutenant Bach, dis-je, je vous présente Leslie Parrish, mon épouse et votre âme sœur, celle que vous êtes destiné à rencontrer après maintes tribulations, la femme des jours meilleurs, et celle après laquelle vous avez toujours soupiré !

— Bonjour, lui dit-elle en guise de salutation.

— Je … ah … Bonjour ! lui répondit-il au bout d’un moment. Mon épouse, avez-vous dit ?

— Cela pourrait arriver, lui répondit-elle à son tour.

— Êtes-vous bien sûr de ce que vous avancez et que c’est de moi qu’il s’agit, lui demanda-t-il, sceptique.

— Il s’agit bien de vous, mais non de moi ou plus exactement d’une autre moi. Car il est une jeune Leslie qui dans le moment se trouve en début de carrière et qui vous cherche, se demandant qui vous êtes, où vous vous trouvez et quand viendra le jour où vous vous rencontrerez ! »

Le jeune lieutenant était ébahi. Il n’arrivait pas à croire que la femme qui se trouvait là devant lui pouvait être l’incarnation de la femme qu’il rencontrerait dans un avenir plus ou moins rapproché. Alors il lui dit :

« Je n’arrive pas à le croire. Vous êtes celle que je rencontrerai au cours de ma vie future ?

— Au cours de l’une de vos vies futures ! précisa Leslie.

— Mais comment faire pour nous rencontrer ? Et où vous trouvez-vous présentement ? lui demanda-t-il à nouveau.

— Tant et aussi longtemps que vous resterez dans l’armée, lui répondit-elle, nous ne pourrons nous rencontrer. Et il est possible que nous ne nous rencontrions jamais, car cela se veut votre destinée dans l’une de vos vies futures.

— Mais s’il est vrai que nous sommes des âmes sœurs, rétorqua-t-il, nous ne pouvons faire autrement que de nous rencontrer. Car les âmes sœurs ne sont-elles pas faites pour passer le reste de leur vie ensemble ?

— Pas toujours, lui répondit Leslie qui n’avait jamais été plus belle qu’en ce moment et qui manifestement comprenait que le jeune lieutenant aurait voulu faire un saut dans le temps pour bientôt la rencontrer.

— Je ne croyais pas qu’il pouvait en être ainsi, dit-il enfin. Mais quelle est la force ou le motif qui puisse faire que des âmes sœurs ne se rencontrent pas ? »

Je ne sais trop qui de mon épouse ou d’une Leslie parallèle lui répondit, car voici ce qu’elle lui dit en substance :

« Mon cher Richard, dans cette vie ou dans une autre, vous bombarderez Kiev et votre ami, le pilote russe, lui, bombardera Los Angeles. Or, le studio de la Twentieth Century-Fox, où je serai occupée à tourner un film à ce moment, sera détruit, ne se trouvant qu’à quelques pas de l’endroit où explosera la première bombe. Et moi, je serai tuée sur-le-champ ! »

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