Roy Lewis - Pourquoi j'ai mangé mon père

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Approchez Homo sapiens! Ce livre vous fera hurler de rire ! Faites la connaissance d'une famille préhistorique: Edouard, le père, génial inventeur qui va changer la face du monde en ramenant le feu; Vania, l'oncle réac, ennemi du progrès; Ernest, le narrateur, un tantinet benêt; Edwige, Griselda et autres ravissantes donzelles… Ces êtres délicieux font le monde autour d'un feu en dégustant des os à moelle. Regardez-les découvrir l'amour, s'essayer à la drague, se battre avec l'évolution…Situations rocambolesques, personnages hilarants d'un monde où l'homme est pourtant déjà homme: batailleur, jaloux, ingrat et aussi rétrograde. Un miroir à consulter souvent. Pour rire et réfléchir.

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– Tu n'es pas sérieux?

– As-tu mieux à nous proposer?

– Non, mais, quand même…

– Je sais, je sais, dis-je. Seulement, réfléchis. C'est un vieil homme, à présent et, de toute manière, il n'en a plus pour bien longtemps. Cela fait des années qu'il aurait dû prendre sa retraite, mais tu sais comme il est. Je t'assure, même pour lui, c'est une grâce à lui faire. Il sera beaucoup plus heureux dans l'autre monde: qu'il y joue avec ses arcs et ses flèches! Ça va leur faire un coup là-bas, j'imagine. Mais lui, qu'est-ce qu'il y perdra? Quelques dures années dans le monde réel. Il a de terribles varices, tu sais bien.

– Oui…, dit Oswald lentement, je connais tes théories: nous ne mourons pas, nous passons. Et ce sera peut-être moins dur ainsi d'accomplir ce… ce pénible devoir. Je n'aime pas cela mais je crains que tu n'aies raison. Il faut protéger le public.

– Bien dit, Oswald! le félicitai-je. Avec les responsabilités et l'expérience, il se développait bien, mon frère.

– Je m'occuperai de tout, dis-je.

– Et nous anéantirons cette infâme invention, dit Oswald en hochant la tête.

– Disons que nous la garderons sur la liste secrète, réctifiai-je négligemment.

Pour faire plaisir à père, Oswald proposa quelques menues retouches, comme de mettre des plumes ici et là. Père en fut enchanté: «Une bonne invention, c'est du travail d'équipe», disait-il. Nous passâmes aux essais. Les premiers se firent avec succès. Mais quand ce fut mon tour, quelque chose dut se détraquer, ma flèche s'était tordue ou bien des plumes s'en allèrent, et de son côté père courut sottement pour ramasser les projectiles. Il tomba sans un murmure.

Il nous parut étrange que père ne fût plus là pour nous faire un discours après le banquet. Mais j'étais sûr qu'il eût voulu que je dise quelques mots, et c'est ce que je fis. Je parlai des devoirs qui nous incombaient: celui de nous consacrer à la tâche de devenir humains; celui de suivre l'exemple qu'il nous avait donné à tous; celui enfin de tempérer le progrès par une sage prudence. Je le sentais en moi qui me dictait chacune de mes phrases, et qui me suggérait les conclusions. Je me rassis. On me félicita. Mère était inondée de larmes.

Tout à fait comme ton pauvre père, me dit-elle. J'espère seulement que tu seras un peu plus circonspect.

Telle fut la fin de père en tant que chair, mes garçons. Et c'était, j'en suis sûr, celle qu'il eût désirée: être occis par une arme vraiment moderne et mangé d'une façon vraiment civilisée. Sa survie fut ainsi assurée, quand au corps et quant à l'ombre. Dans ce monde-ci il vit en nous, tandis que dans l'autre son ombre intérieure hache menu comme chair à pâté les éléphants de rêve. Quand une fois ou deux vous l'avez rencontré en dormant, il vous a intimidés, dites-vous. Mais vous voyez qu'il avait aussi ses côtés attachants.

Nous aimons à penser qu'il fut, parmi les pithécanthropes, le plus grand du pléistocène, et ce n'est pas peu dire. Je vous ai raconté son histoire afin que vous sachiez combien nous lui devons tous, pour le confort et les commodités qui nous entourent. Il était porté davantage, peut-être, vers les idées pratiques plutôt que spéculatives, mais n'oublions jamais sa foi indestructible en l'avenir subhumain; et souvenez-vous aussi que, par sa mort, il a largement contribué à l'élaboration d'institutions sociales absolument fondamentales, telles que le parricide et la patriphagie, qui assurent la permanence de l'individu aussi bien que de la communauté. Quand vous passerez dans la forêt, pensez à lui, qui en fut l'arbre le plus puissant. Et peut-être qu'il vous rendra la pareille.

Mais ce n'est pas lui, non, qui a créé le monde. Qui l'a fait? Cela, je crains que ce ne soit une tout autre question, que je ne peux approfondir pour le moment. D'une part, elle est très compliquée, et même controversée. Et d'autre part, depuis longtemps pour vous c'est l'heure d'aller au lit.

Fin du pléistocène

ROY LEWIS

Né en 1919, Roy Lewis a grandi a Birmingham, et poursuivi ses études à Oxford avant d'intégrer la London School of Economics. En 1938, il part sillonner l'hémisphère Sud, avec sa jeune épouse. Après un long séjour en Australie, il rentre en Angleterre en 1946 et entreprend alors la rédaction d'ouvrages socio-économiques. Rapidement, il est engagé comme correspondant à Washington pour The Economist , avant de rejoindre le Tirnes en 1961, où il reste jusqu'à sa retraite en 1971. Journaliste et sociologue, Roy Lewis, pour être venu tard à la littérature, n'en a pas moins fait une entrée remarquée avec Pourquoi j'ai mangé mon père . Il est également l'auteur de Mr Gladstone et la demi-mondaine , et La véritable histoire du dernier roi socialiste . Roy Lewis est décédé en 1996.

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