Roy Lewis - Pourquoi j'ai mangé mon père

Здесь есть возможность читать онлайн «Roy Lewis - Pourquoi j'ai mangé mon père» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Юмористическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Pourquoi j'ai mangé mon père: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Pourquoi j'ai mangé mon père»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Approchez Homo sapiens! Ce livre vous fera hurler de rire ! Faites la connaissance d'une famille préhistorique: Edouard, le père, génial inventeur qui va changer la face du monde en ramenant le feu; Vania, l'oncle réac, ennemi du progrès; Ernest, le narrateur, un tantinet benêt; Edwige, Griselda et autres ravissantes donzelles… Ces êtres délicieux font le monde autour d'un feu en dégustant des os à moelle. Regardez-les découvrir l'amour, s'essayer à la drague, se battre avec l'évolution…Situations rocambolesques, personnages hilarants d'un monde où l'homme est pourtant déjà homme: batailleur, jaloux, ingrat et aussi rétrograde. Un miroir à consulter souvent. Pour rire et réfléchir.

Pourquoi j'ai mangé mon père — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Pourquoi j'ai mangé mon père», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– C'est commode! se plaignit Alexandre. Et puis je suis trop timide.

– Vous trouverez, dit père. Voilà déjà de quoi faire marcher vos cervelles. Vous ne voudriez pas, quand même, que ce soit moi qui résolve toutes vos difficultés, non? Bon. Quand vous serez tous accouplés, vous pourrez me ramener vos filles au bercail. Au lieu de horde, nous serons une tribu. Premier progrès. Et maintenant allez, ouste! Toi, Oswald, mon cher, n'essaye pas de me suivre à la trace. Je connais toutes tes ruses, elles sont de première force, mais il y a quarante ans que je suis dans le métier. Je te préviens: aussi sûr que je m'appelle Edouard, je te passe ma lance à travers l'estomac. Et maintenant, allez!

10

Avec un peu d'audace, nous aurions pu nous ruer sur papa et lui faire un sort. Mais il aurait sûrement descendu l'un de nous, probablement même deux, avant que nous eussions pu l'atteindre. C'est pourquoi, sous la menace des deux puissantes lances, nous reculâmes grondant et jurant, et puis, quand nous fûmes hors de portée, nous nous esquivâmes furtivement pour filer vers le sud.

Nous courûmes ainsi une lieue ou deux, puis Oswald nous fit arrêter. C'était l'aîné, nous l'avions accepté tacitement pour chef.

– Ecoutez, frérots, nous dit-il. Foncer au petit bonheur ne nous avance pas. Dressons et discutons un plan d'attaque. Au diable soit le vieux, il nous faut aller jusqu'au bout. Tels que je les renifle, ces gens-là sont encore à quatre ou cinq lieues d'ici. Savoir à quoi ils ressemblent et ce qu'ils mijotent! Des fois qu'ils nous tomberaient dessus au cours d'une partie de chasse, ils pourraient bien nous prendre pour une bande de singes et nous faire notre affaire.

– Oh! par exemple! protesta Tobie.

– Tout dépend de celui qu'ils verraient en pre mier, grogna Oswald. Ce serait idiot de courir des risques.

– Tu as raison, frérot, dis-je, s'ils nous ressemblent le moins du monde, ils commenceront par nous embrocher et nous poseront des questions ensuite. Il faut les approcher avec une extrême prudence. Tu proposes quelque chose?

– Primo, il faut nous armer, dit Oswald. Le vieux nous a pris nos javelots, mas il nous a laissé nos grattoirs. Cherchons du bois et taillons-nous des lances. Peut-être aussi quelques massues.

– Et pourquoi faire? dit Alexandre. Pourquoi ne pas aller les trouver, tout simplement, et leur expliquer gentiment la chose? Nous venons faire la cour, pas la chasse.

– C'est du pareil au même, dit Oswald sèchement.

– En effet, approuvai-je. Il faut nous approcher le plus possible sans être vus, et voir de quoi il retourne. Ils sont peut-être bien quarante, et nous sommes quatre. Je propose, s'ils sont en marche, de les suivre à la trace et de nous emparer des traînards. Ou bien de leur tomber dessus pendant la nuit, et d'emporter chacun une fille, comme les hyènes.

– Moi, je trouve, dit Alexandre, que c'est une façon peu délicate de gagner l'affection d'une demoiselle.

– Ernest a raison, trancha Oswald. Tu ne penses tout de même pas qu'ils vont nous les donner, leurs femmes? L'idée ne les ravira pas du tout. Ils ne sont pas assez fous pour croire qu'ils ne peuvent pas s'accoupler entre eux!

Nous commençâmes à fourbir nos armes. Alexandre dit tout à coup:

– Est-ce que nous leur plairons seulement, à ces filles?

– On leur plaira, t'en fais pas, dit Oswald farouchement en taillant à grands coups la pomme d'une matraque.

Quand nous fûmes équipés, nous avançâmes de nouveau prudemment sous le vent, pour éviter d'être reniflés, et nous campâmes encore à distance. A l'aube, profitant de la brume, nous rampâmes jusque sur une falaise assez basse qui devait, pensions-nous, surplomber l'habitat de la horde. Quand la brume se leva, elle était en effet sous nos pieds.

C'était sur la rive d'un de ces nombreux lacs pleins à ras bord, qui arrosent l'Afrique de l'Ethiopie jusqu'au Zambèze. Sa surface d'un bleu ardoise s'étalait jusqu'à l'horizon. Une chaîne de volcans, sur ses bords, salissait le pâle azur du ciel de ses panaches de fumée grise. Mais nulle autre fumée ne relevait le défi, dans la colonie à nos pieds.

Elle occupait, entre des marais couverts de papyrus et d'herbes hautes, un promontoire criblé de cavités creusées dans le calcaire, dont quelques-unes étaient sommairement recouvertes, en guise de toit, de rameaux de bambou, de palmier. De-ci de-là, nous distinguions quelques silhouettes brunes accroupies sur le sol, et n'eût été le «suip'-suip'«du silex heurtant le silex, nous les eussions prises pour des chimpanzés.

– Ni feu ni caverne, dit Oswald dégoûté.

– Et pas la moindre idée, s'exclama Tobie, de la bonne façon de traiter le silex: écoutez-moi ça!

– Et voilà le milieu où l'on veut que nous prenions femme! m'insurgeai-je, avec une amertume renouvelée contre mon père. Sélection naturelle de mes deux, oui!

Avec le jour croissant, la misère de ce taudis paléolithique se faisait encore plus apparente. Mais Alexandre dit: «Ce n'est peut-être pas aussi pitoyable que vous croyez: elle me plairait assez, cette mignonne là-bas.» Et en effet, une fille incontestablement bien roulée était sortie d'un de ces abris, et s'avançait vers le lac pour y boire.

– Phacochère! Tu n'as pas tort! s'écria Oswald avec un subit enthousiasme. Regardez-moi ces fesses! Comme un hippopotame! Superbe! s'excitait-il. Oh, oh! qui aurait cru que dans ce bidonville…

– Et en voici une autre, chuchota Alexandre avec ravissement.

Une seconde donzelle, éblouissante dans sa beauté rustique, venait en effet d'apparaître et s'étirait dans l'air matinal, gonflant pour respirer sa somptueuse poitrine. Pendant qu'elle roulait des hanches vers l'abreuvoir, une splendide femelle l'avait suivie, de proportions si éléphantines qu'Oswald put à peine étouffer à temps, sur les lèvres de Tobie, un sifflement admiratif.

– Maîtrise-toi, grogna-t-il, espèce de lémurien! bien que ses propres regards dévorassent quasi- ment cette opulence charnelle.

– Pourquoi? Qu'attendons-nous? dit Tobie fiévreusement. Descendons et prenons-en chacun une.

– Ce qu'on attend? Regarde, dit Oswald.

Il nous montrait ce qui, sans aucun doute, était une silhouette paternelle, subhumaine d'allure, mais gorillesque de muscles et de largeur d'épaules. Et ça vous patrouillait d'un air méfiant, une puissante matraque à la main, et vous reniflant la brise avec des grondements et des grognements dont la signification ne prêtait à aucune méprise: tout galant s'abstenir.

– Oui, je vois, dit Tobie.

Son ardeur s'était refroidie, comme la nôtre, de façon sensible.

– Une attaque de front coûterait trop cher, dit Oswald. Retirons-nous dans un coin tranquille et causons.

Nous confrontâmes nos vues en conseil de guerre.

– Moi, dit Oswald, je vote pour l'attaque de nuit. Nous fonçons dans le noir en imitant les lions, chacun attrape une fille et se débine, avant que leur vieux puisse comprendre de quoi il retourne. Qu'en penses-tu, Ernest?

– Oui…, dis-je après réflexion. Mais peut-être qu'il ne dort que d'un œil, c'est ce que je ferais si j'étais lui, avec toutes ces belles filles à la maison. Et peut-être qu'elles ont des frères. Et s'ils entendent rugir des lions, ils donneront l'alerte. Et puis, supposons même qu'on réussisse. Mais qu'on se trompe dans le noir et qu'on ne ramène que de vieilles rosses?

– C'est vrai, ça ne marche pas, dit Alexandre.

Tobie hochait vigoureusement la tête.

– Bon. Si vous avez mieux…, dit sèchement Oswald.

– Et si nous allions avec des torches? Hasarda Alexandre.

– Bonne idée, convint Oswald. Le feu les terrifiera comme tous les animaux, et nous profiterons de la panique.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Pourquoi j'ai mangé mon père»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Pourquoi j'ai mangé mon père» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Pourquoi j'ai mangé mon père»

Обсуждение, отзывы о книге «Pourquoi j'ai mangé mon père» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x