Roy Lewis - Pourquoi j'ai mangé mon père

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Approchez Homo sapiens! Ce livre vous fera hurler de rire ! Faites la connaissance d'une famille préhistorique: Edouard, le père, génial inventeur qui va changer la face du monde en ramenant le feu; Vania, l'oncle réac, ennemi du progrès; Ernest, le narrateur, un tantinet benêt; Edwige, Griselda et autres ravissantes donzelles… Ces êtres délicieux font le monde autour d'un feu en dégustant des os à moelle. Regardez-les découvrir l'amour, s'essayer à la drague, se battre avec l'évolution…Situations rocambolesques, personnages hilarants d'un monde où l'homme est pourtant déjà homme: batailleur, jaloux, ingrat et aussi rétrograde. Un miroir à consulter souvent. Pour rire et réfléchir.

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– Ah oui! dit père avec enthousiasme. Comment l'as-tu trouvée, toi, l'Amérique?

– Je ne l'ai pas trouvée, dit oncle Ian tristement. Il faudrait traverser un vrai rideau de glace, et personne ne peut, même pas un Néanderthalien. Pour autant que l'pays n'est pas sous la glace, c'est envahi de glyptodons, à ce qu'on m'a dit.

– Mauvais, mauvais, détestable, dit père. Pas encore d'Américains? Cela signifierait que nous sommes moins avancés encore que je ne le craignais… Je peux à peine le croire.

– Remarque, dit oncle Ian, y a déjà quelque temps d'ça. Peut-être qu'on pourrait réussir à présent? En fait, je compte y retourner et chercher le passage nord-est.

– Ah non î Non et non î hurla tante Gudule. Ma doué! N'es-tu pas assez fatigué de faire le globetrotter? Il est temps de te r'poser, reste ici, mon loulou, tu vas pas m'quitter 'core une fois?

Oncle Ian la rassura, mais moi je voyais dans ses yeux, dans leur regard lointain, qu'il ne resterait pas bien longtemps avec nous. Hélas, la fin vint encore plus tôt que nous ne le prévoyions.

Il avait montré un vif intérêt pour les expériences de William avec Chiffon, et quand père lui dit qu'elles étaient trop en avance sur notre époque, que nous n'en étions pas encore là, tout simplement», oncle lan dit: «Moi, je pense à un animal qui me serait fichtrement utile, si seulement j'parvenais à m'en faire obéir…»

Et puis, un beau matin, éclata un tapage terrible. Nous vîmes foncer sur notre groupe un animal extraordinaire. Le bas d'un cheval, le haut d'un homme, et le tout bondissant, se cabrant, hennissant, proférant des jurons et des cris: «Hé là, sale bête!» et: «Du calme, espèce de brute!», et le monstre se dressa furieusement devant le feu, éparpillant la famille dans tous les azimuts. Pendant un court instant, nous vîmes ce que c'était: pas un centaure, mais oncle lan à califourchon sur un cheval. Mais, aussitôt après, il quitta sa monture, fila droit vers le ciel, virevolta en l'air et retomba, heurtant le sol avec un bruit sourd et lugubre. Nous nous précipitâmes, mais c'était sans espoir: il s'était cassé le cou.

Pendant ce temps, Oswald décochait à l'animal en fuite un dard juste entre les deux épaules, et le cheval à son tour s'affalait sur le sol, inanimé.

Du coup, nous nous trouvâmes avec deux tragédies sur les bras.

D'une part oncle lan était mort, et tante Gudule s'évanouissait sur le cadavre du cher grand voya- geur.

Et quant au cheval, que lan voulait monter pour aller plus vite en Amérique, voilà qu'il s'avérait que ce n'était pas du tout un cheval: c'était un hipparion.

9

Quand nous fûmes remis des funérailles de l'oncle lan, nous restâmes inquiets de l'attitude de père. C'avait été un coup très dur pour lui de découvrir que l'hipparion n'était pas encore une espèce disparue. Il parut s'enfoncer dans des méditations intenses. Il restait des heures et des jours accroupi à l'écart, rabrouant quiconque s'approchait de lui. Un matin je m'aperçus qu'il lui était poussé des mèches de cheveux blancs.

Et puis, un autre beau matin, il parut avoir recouvré toute sa bonne humeur. Il réunit ses quatre fils aînés, Oswald, Alexandre, Tobie et moi, et nous ordonna de l'accompagner dans une expédition. Nous supposâmes d'abord qu'il s'agissait d'une partie de chasse, mais à sa façon de s'agiter, de trotter de-ci de-là pour nous aider dans nos préparatifs, aiguisant et flambant nos dards, choisissant de bons couteaux de pierre pour le voyage, et surtout faisant à ma mère une foule de recommandations, nous devinions qu'il nous préparait quelque chose de tout à fait inhabituel.

Il nous mena vers l'est à travers la forêt vierge. Du moins cela prouvait que nous échapperions à un nouveau cours sur la manipulation des volcans: nous avions laissé les montagnes de la Lune derrière nous, les flammes des monts Kenya et N'Gorongoro sur notre gauche, et pourquoi nous eût-il amenés jusqu'au lointain Kilimandjaro, qui ne crachait plus de feu? Oswald et moi flairâmes du gibier à plusieurs reprises, mais père nous rappelait sèchement auprès de lui, et nous allions, allions toujours plus loin. Ce ne fut qu'à la tombée du jour qu'il nous permit d'abattre un okapi pour le dîner. Pendant la nuit il nous fallut faire le quart à tour de rôle, car nous n'avions pas de feu.

Le lendemain, le surlendemain furent semblables à la veille; et s'il devenait clair que père avait en tête un but spécial pour cette expédition, il ne se montrait pas disposé à satisfaire notre curiosité croissante. Non qu'il fût de mauvaise humeur; mais son regard résolu, le chemin droit comme un i que nous poursuivions, tout cela m'inspirait un pénible pressentiment. Nous marchâmes cinq joursainsi à la queue leu leu, avec la discipline de fer d'une file de fourmis. Puis père nous laissa nous détendre, et commença de flairer le vent, tâtant de-ci de-là tout en marchant pour saisir une odeur. Nous nous mîmes tous à renifler, mais père ne voulait d'aucune piste qu'Oswald ou moi lui proposions. «Du buffle?» Il refusait, et nous enchérissions: «De la girafe? de l'éléphant?» Mais il secouait la tête en silence. Et quand en désespoir de cause Oswald s'écria: «Du mastodonte?», il le rabroua: «Ne fais pas l'idiot.» Un peu plus tard, le nez en l'air, il dit: «Ah, cette fois, je crois que nous y sommes. Oui… sûrement, c'est bien eux.»

Nous ouvrîmes nos narines, tous, dans la même direction; et certainement quelque chose venait de très loin vers l'est, le vent nous en taquinait les muqueuses en de fluettes bouffées, volages exaspérantes, et c'était une odeur en somme familière, mais nous ne pûmes l'identifier avant que père nous eût dit: «Allons, fils, du boulot nous attend qui nous donnera soif. Buvons un coup de cette eau que je renifle derrière les arbres, et ensuite je vous dirai tout.»

C'était un lac couvert de nénuphars et de flamants roses, et nous trouvâmes sans mal un bon coin pour y boire. Il portait nombre de traces d'animaux, de sorte que nous passâmes d'abord un bon moment à bombarder de pierres chaque tronc d'arbre douteux flottant dans les parages, et tout ce qui pouvait ressembler à des crocodiles. Puis père entra dans l'eau jusqu'aux genoux, il but et se doucha le torse et le visage pour les dépoussiérer, et revint à nous en pataugeant.

– Ça va bien, fils. A votre tour. Passez-moi vos lances. Je monterai la garde pendant que vous vous baignez.

Après nous être ébattus joyeusement, nous regagnâmes la terre à notre tour, bien rafraîchis. Et constatâmes avec surprise que père, au lieu de nous surveiller, s'était éloigné à cinquante pas de là et nous considérait, appuyé contre un copayer. Il avait empilé nos lances à sa portée, entre deux des puissants contreforts, et il nous faisait face, un dard dans chaque main, levés et pointés contre nous.

– Stop! cria-t-il. Restez où vous êtes. C'est assez près pour nous entendre.

Je compris que nous faisions face à une crise.

Nous nous arrêtâmes.

– Maintenant, fistons, dit père, écoutez-moi bien. Et n'essayez pas de me payer en monnaie de singe, autrement dit à coups de pierre: vous êtes à bonne portée et je ne manque pas de munitions. Vous n'auriez pas une chance. Eh bien voilà. C'est tout simple et il n'y a pas de quoi s'émouvoir. J'y ai bien réfléchi, et j'en ai parlé avec vos mères. Vous voici pubères, tous les quatre. Des hommes par conséquent, à toutes fins utiles. Oswald a passé quinze ans, Ernest en a un de moins, Tobie a à peu près le même âge, Alexandre s'en approche aussi. Je vous ai mis en mesure de gagner votre vie: vous êtes rompus à la chasse, vous savez vous débrouiller dans la forêt, la savane, la montagne et le reste. Tobie vous dépasse tous dans la manufacture des outils de silex, mais enfin vous avez quand même un bon entraînement. De plus, et c'est exceptionnel à votre âge, vous savez comment vous procurer le feu sauvage et comment l'entretenir. Donc il est temps pour chacun de vous de se trouver une compagne, et de fonder une famille, pour la prospérité de l'espèce. Voilà pourquoi je vous ai amenés jusqu'ici. A dix lieues vers le sud il y a une horde…

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