Roy Lewis - Pourquoi j'ai mangé mon père

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Approchez Homo sapiens! Ce livre vous fera hurler de rire ! Faites la connaissance d'une famille préhistorique: Edouard, le père, génial inventeur qui va changer la face du monde en ramenant le feu; Vania, l'oncle réac, ennemi du progrès; Ernest, le narrateur, un tantinet benêt; Edwige, Griselda et autres ravissantes donzelles… Ces êtres délicieux font le monde autour d'un feu en dégustant des os à moelle. Regardez-les découvrir l'amour, s'essayer à la drague, se battre avec l'évolution…Situations rocambolesques, personnages hilarants d'un monde où l'homme est pourtant déjà homme: batailleur, jaloux, ingrat et aussi rétrograde. Un miroir à consulter souvent. Pour rire et réfléchir.

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– Ça ne promet guère qu'ils puissent aller plus loin, dit père et il se frotta les mains de satisfaction.

– En effet, j'en doute, dit oncle Ian. Non, en Afrique, le mieux c'est vers le nord. Chasse facile, nourriture abondante, et de l'eau à gogo tout au long. D'abord vous traversez une sorte de forêt. Ma doué! qu'elle est épaisse, qu'il y fait chaud! Soit dit en passant, les gens, par là, c'est la peau noire qu'ils ont adoptée.

– Noire! s'exclama père. Mais c'est extravagant! Pour quoi faire?

– Dans leur idée ça les protège du soleil, et on les voit moins sous les arbres, dit oncle Ian.

– Erreur, grave erreur, dit père, ça ne donnera rien de bon. Pour moi, du point de vue évolutionnaire, la question est réglée: la seule couleur raisonnable pour la peau humaine, c'est le kaki ou le brun doré. La couleur du lion et du veldt: on disparaît dans la savane.

– Ici, d'accord, mais va donc essayer sur la côte de Guinée… Après cette forêt, reprit Ian, vous arrivez au Sahara, et alors ça, c'est l'paradis terrestre! Des collines verdoyantes qui moutonnent à perte de vue, coupées de larges fleuves, de ruisseaux innombrables où coule une eau fraîche et pure, pullulant de poissons. Des montagnes superbes, vêtues de chênes, de frênes et de hêtres. Et puis, ma doué, quels pâturages! Jusqu'à l'horizon de l'herbe juteuse et fleurie, où galopent des troupeaux, élans, chevaux, zèbres, antilopes, où paissent les moutons et les buffles…

– Des hordes? demanda père brièvement.

– Oui. L'espèce y est bien établie. Les terri toires de chasse exactement délimités. Quoique non parfois sans rouspétance. Mais il y a très largement pour tous, et même plus. Va vers le nord, jeune homme, l'avenir est là! dit-il à Oswald dont les yeux brillaient. C'est une vie nouvelle qui t'attend, là-haut dans les grands espaces ouverts du Sahara! J'ai failli moi-même m'y établir. Et puis non: j'ai voulu voir ce qu'il y avait plus loin. Eh bien, ce qu'il y a, c'est un lac considérable, bien plus grand que ce qu'on peut trouver, en fait de lacs, dans toute l'Afrique. Il y a là d'autres pithécanthropes qui vivent essentiellement de crustacés, sans s'en faire, ils ont la bonne vie. Le lac est énorme qu'il a l'air de vous barrer la route; mais si vous le longez vers le couchant, vous finissez par trouver un isthme très étroit, entre ce lac et l'océan. La circulation est fabuleuse: des mammouths, des loups, des ours qui montent vers le nord, et des foules de girafes, de lions, d'hippopotames, de tas d'autres encore, qui font route vers le sud: ça devient, en Europe, trop froid pour eux. Moi-même, qui ne suis pas frileux, j'ai trouvé qu'il faisait nettement frisquet sur les Pyrénées, il y avait de la neige, plus épaisse que sur les montagnes de la Lune. Et de là-haut, je voyais dela glace par billiards de tonnes qui descendait et couvrait tout.

– Mais oui, dit père d'un air agacé, tout le monde sait que nous sommes dans une ère glaciaire. Seulement, laquelle? Voilà toute la question. Et elle est d'importance.

– Sais pas, dit Ian. Mais ce que je sais, ma doué! c'est qu'il f sait fichtrement froid! Je suis allé jusqu'en Dordogne, il y avait des rennes à profusion.

– Des rennes, qu'est-ce que c'est, oncle Ian? demanda Oswald.

– Des espèces de cerfs, conditionnés pour les très basses températures, dit oncle Ian. Il y en avait partout, et les Néanderthaliens leur couraient après.

– Un autre genre d'hominidés? dit père, très excité.

– Ça, je ne sais pas. Ils sont très différents. Ils sont couverts de poils comme des chèvres géantes. Ça les protège du blizzard.

– Grands?

– Non, plutôt petits: je les dépassais d'une demi-tête, ça nous a rendu d'ailleurs le commerce plus facile. Ils sont marrants! Ils ont assez l'air d'orangs-outans, avec leurs grosses poitrines sonores, leurs genoux pliés et leur façon de marcher sur le bord extérieur du pied, comme les bébés. Pas plus de cou ni de front qu'un babouin, et pourtant pas bêtes pour un sou, ma doué, non! Ils ont le crâne, à ce qu'on dirait, tout boursouflé par la cervelle, par-dessus les oreilles. Et ils vous taillent de ces silex! A mettre en vitrine, mon vieux! Le plus marrant, c'est les idées qu'ils ont. Ça leur vient des longues nuits qu'ils passent dans leurs cavernes, à rêver et à se raconter des histoires.

– Quelles sortes d'idées? demanda père.

– Ça, je te dirai, c'est trop métaphysique pour moi. Moi j'suis plutôt du genre pratique. Par exemple, ils enfouissent leurs morts dans la terre.

– Oh! dit père, quel gaspillage!

– A leurs yeux, c'est le contraire, dit oncle Ian.

– Et tous ces poils, je n'aime pas beaucoup ça, dit père. Trop spécialisé.

– Ce qui les embête le plus, le fait est, dit Ian, ce sont leurs dents. Ils les ont tous mauvaises, et ils en souffrent. D'arthrite, aussi. M'est avis, ça ne m'étonnerait pas, que sans ça ils marcheraient plus droit. Le climat est affreusement humide.

– Je me demande, dit père songeusement, à quel moment ils ont ramifié depuis la souche mère. Quelque part au début du pliocène, j'imagine. Sais-tu si l'union avec eux est fertile?

– Ça, avança prudemment oncle Ian, je ne peux pas en être sûr. Au moins jusqu'à ce que j'y retourne. Mais, dit-il modestement, j'aurais tendance à le croire. Je ne manquais pas d'un certain succès. Quand même les pépés là-bas m'appelaient «tête-de-môme».

– Normal, tout à fait normal, dit père. Il joignit ses doigts dans le geste familier, et se racla la gorge. Notre développement, vois-tu, est paedomorphe, d'où il suit…

– Oui, eh bien, depuis les Gaules je ne pouvais que repartir vers l'est, reprit oncle Ian. J'ai suivi le grand lac pour éviter la steppe et la toundra et j'ai pu constater que l' homo neanderthaliensis avait creusé son trou un peu partout dans les Balkans. De caverne en caverne, et non sans mal, j'ai fini par atteindre la Palestine. C'était en pleine bagarre.

– Entre qui?

– Entre immigrants d'Afrique et Néanderthaliens.

– Pas assez de gibier? demanda père.

– Que si! Tout abonde dans ce pays, il pisse le lait et le miel. Mais y a quéque chose dans l'air qui vous rend agressif. Ils se battaient et s'appariaient. Drôle de jeu.

– C'est plus ou moins la même chose, dit père. Mais faut surveiller ça: en plein pléistocène, des singes velus qui se croisent en Palestine avec des singes pelés, savoir ce que ça va donner?

– Des prophètes barbus vivant de miel et de sauterelles, m'aventurai-je à dire.

– N'essaie pas de faire de l'esprit, grommela père, ce n'est pas ton genre. Continue, Ian. Où es-tu allé ensuite?

– En Inde, via l'Arabie, dit oncle Ian. L'Arabie, c'est comme le Sahara: tout vert et luxuriant mais, ma doué, quelle pluie! En Inde j'ai rencontré un nouveau carnassier, le tigre qu'ils appellent ça, le tigre incandescent dans la forêt nocturne. Version drôlement carabinée du smilodon. Mais vivement le vieux machérode, tu peux me croire! Mes nuits en forêt, là-bas, j'en ai passé la plupart en haut des arbres, et je vous dis que je n'en ai point honte. Un peu plus loin, je me suis trouvé nez à nez avec une famille de sous-hommes, une autre variété.

– Encore une? dit père inquiet.

– Encore une, mais n'te fais pas d'cheveux, Edouard. Des laissés-pour-compte, complètement désuets. Moitié grands comme nous, et pas plus de crâne qu'un macaque derrière leurs sourcils en promontoire. Et c'est macaque que j'ies aurais appelés, mais le fait est qu'ils marchent debout, et qu'ils ont une mâchoire triangulaire de sorte qu'ils peuvent parler – oh, un sabir incroyable, du genre: «Moi grand singe y en a long-long javelot», enfin tu vois ça. Si j'avais eu le temps je crois que j'en aurais fait de bons porteurs, du reste je n'avais rien à faire porter, aussi j'en ai assommé quelques-uns et après ça me revoilà parti. Et je suis arrivé en Chine. Et là, Edouard, j'ai rencontré à Chou-k'ou-tien des prototypes très intéressants, oui, ils t'intéresseraient beaucoup. Ils vivent dans des cavernes, et d'abord je les ai pris pour des gorilles, mais ils se tiennent beaucoup plus droits et ils fabriquent des coups-de-poing tout à fait convenables. Comme je t'ai dit, eux aussi se sont procuré de ce feu sauvage de manière ou d'autre, et ils n'en sont pas peu fiers, eux non plus. Mais si tu veux savoir, je les trouve plutôt stagnants. C'est une tendance qu'ont toujours un peu les Orientaux. Ils m'ont dit que plus au nord, il y avait un modèle plus grand, dans les neiges de Tartarie, quatre mètres soixante-dix, qu'ils m'ont dit, et hirsute comme un ours. Mais j'étais pas pressé de faire la connaissance d'un être aussi abominable. D'ailleurs j'en avais marre des sinanthropes, et j'voulais voir comment allaient les choses en Amérique.

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