Pierre Dac - Dico franco-loufoque

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Le Schmilblick d'intérieur peut-il servir à la campagne ? La houille dormante est-elle l'avenir de la France ? Pourquoi le peuple s'effrite-t-il lorsque le salsifis frit décroît ? Comment réussir à coup sûr la confiture de nouilles ? Questions essentielles auxquelles le « maître soixante-trois » de l'humour loufoque répond sans détours. Littérature, philosophie, discours officiels, courrier du cœur, petites annonces, recettes de cuisine… Ici, tout est prétexte à dérision, détournement de sens, dérapage verbal incontrôlé… Mais le rire cède la place à l'émotion dans ces textes de Radio-Londres, lorsque Pierre Dac, « Français parlant aux Français », rappelle à tous que la liberté n'a pas de prix… L'indispensable anthologie des meilleurs textes de Pierre Dac. Et réciproquement !

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Pierre Dac

Dico franco-loufoque

Réalisé par Jacques Pessis

AVANT-PROPOS

Le jour de ses quatre-vingts printemps, le 15 août 1973, Pierre Dac s’est exclamé : « J’ai vingt ans, et quatre fois plutôt qu’une ! » Le signe d’une éternelle fraîcheur d’esprit qui, tout au long de sa vie, lui a permis de demeurer proche des jeunes. En 1938, dans les lycées, on s’arrachait chaque vendredi son journal L’Os à moelle ; à la fin des années cinquante, on arrivait en retard à l’école parce que l’épisode de Signé Furax, diffusé à 13 h 10 sur Europe 1, avait duré un peu plus longtemps que prévu ; au début des années soixante-dix, le « Schmilblick » et le « Biglotron » ont été étudiés à Polytechnique et au lycée Claude-Bernard, le temps de conférences mémorables pour les élèves et les professeurs.

Aujourd’hui encore, de nouvelles générations se déclarent farouches partisans du « Parti d’en rire ». Les représentations du spectacle « Mon Maître Soixante-Trois », mis en scène par Jérôme Savary, et les conférences sur Pierre Dac que je donne régulièrement dans des établissements secondaires et techniques m’ont confirmé que les 13/18 ans demeurent résolument « contre tout ce qui est pour, et pour tout ce qui est contre ». Un état d’esprit encouragé par des enseignants de plus en plus nombreux à faire étudier Pierre Dac à l’école, histoire de montrer à leurs élèves que l’on peut faire rire en s’exprimant sans vulgarité et dans un bon français.

Les résultats, m’affirment-ils, dépassent leurs espérances. Ces jeunes apprennent notre langue en s’amusant et certains d’entre eux découvrent qu’en dépit des problèmes de notre société, l’espoir en des jours meilleurs est encore de rigueur.

Sur son art d’écrire, Pierre Dac s’est toujours montré intransigeant. Affirmant que « rien de ce qui est fini n’est jamais complètement achevé tant que tout ce qui est commencé n’est pas totalement terminé », il a souvent passé des jours et des nuits, voire des années, à ciseler des mots afin de donner, à ses formules d’une éternelle actualité, un impact loufoque maximal. Ainsi s’est-il réveillé un matin en s’exclamant : « Voilà quarante ans, j’ai écrit : “Celui qui est parti de rien pour arriver à pas grand-chose n’a de merci à dire à personne.” Il serait plus exact de dire : “Celui qui est parti de zéro pour n’arriver à rien n’a de merci à dire à personne.” »

« Le plus beau compliment que l’on puisse me faire en parlant de mes textes, affirmait-il souvent, c’est de dire “c’est complètement con, mais c’est vrai”. » Il ajoutait parfois, avec un soupir : « Après moi, ce que j’écris n’intéressera personne ! » Il se trompait et, s’il n’est jamais passé hériter à la poste, il est incontestablement passé à la postérité. Dès 1922, il a commencé à développer, sur les scènes de Montmartre et d’ailleurs, une logique de l’absurde dont se sont largement inspirés, beaucoup plus tard, Raymond Devos, Coluche, Pierre Desproges, les Guignols de l’Info et quelques autres.

La substantifîque moelle de son œuvre, vous allez la découvrir, ou la retrouver, dans ce Dictionnaire franco-loufoque , composé de textes classés en vrac, souvent loufoques, parfois graves, écrits entre 1922 et 1975, placés dans leur contexte historique. L’occasion, en même temps, de démontrer qu’au cours de sa traversée du vingtième siècle, Pierre Dac a été un chansonnier, mais aussi un journaliste, un poète, un patriote et un philosophe. Et réciproquement.

Jacques PESSIS

BON SENS NE PEUT MENTIR

Tout au long de sa carrière, Pierre Dac a affectionné les duos. Francis Blanche a été son plus célèbre partenaire, en particulier dans Signé Furax (1 034 épisodes enregistrés entre 1956 et 1960), ainsi que dans « Le Sar Rabindranath Duval » (voir Y comme Yogi). Mais le Roi des Loufoques a également travaillé avec Fernand Rauzéna, René Lefèvre, Paul Préboist et Léo Campion. Avec ce dernier, un caricaturiste de presse devenu chansonnier, il a joué, dans les années cinquante, un dialogue absurde entre deux hommes tranquillement installés sur un banc…

— Je m’excuse, monsieur, mais j’ai nettement l’impression de vous avoir déjà rencontré quelque part.

— C’est bien possible. J’y vais souvent. À mon tour, je m’excuse, monsieur, mais il me semble également que votre visage ne m’est point inconnu. Voyons… N’étiez-vous pas, la semaine dernière, ici même, un gros rouquin avec des après-skis ?

— C’était quel jour ?

— Mardi dernier.

— Le matin ou le soir ?

— Le soir.

— Alors, non, monsieur, parce que ce soir-là, j’étais plutôt un grand brun avec des chaussettes vertes.

— Alors… Dans ce cas, monsieur, toutes mes excuses.

— Je vous en prie.

— Ce sera pour une autre fois.

* * *

— Dites-moi, monsieur, vous habitez le quartier ?

— Oui, j’ai un gentil appartement qui se compose d’une entrée, d’un plat de viande, d’un légume… Enfin, de quatre pièces, dont une de 75.

— Vous devez avoir du recul… Vous entrez par la culasse ?

— Eh oui, ça ne mange pas de poudre.

— Ben voyons ! Et vous payez cher de loyer ?

— Ça a été toute une histoire : pensez donc, le propriétaire en demandait 4 500 F par mois. Après des semaines de marchandage, de discussions sordides, j’ai eu toutes les peines du monde à l’avoir pour 7 000. […]

— Vous habitez le quartier peut-être ?

— Oui, j’ai un gentil petit coin juste à l’angle de la rue de Belleville et du boulevard Malesherbes.

— C’est central et périphérique, ce qui ne gâte rien. Et vous payez combien ?

— 1 350 F.

— Eh bien, dites donc, c’est pas donné !

— Ah, mais pardon ! Écuries comprises !

— Ah ! Vous avez des chevaux ?

— Oui, je fais un peu d’élevage.

— C’est à quel étage ?

— Au septième.

— Vous devez être bien là ?

— Oui, il y a de l’air. Le seul ennui, c’est la difficulté d’habituer les chevaux à dire leur nom au concierge après 10 heures du soir !

— Je comprends… D’autant que ça doit faire du bruit !

— Pas tellement… Ils enlèvent leurs sabots… Ce sont des chevaux bien élevés.

— Forcément… Au septième. Enfin, comme disait Buffon : Hennit soit qui mal y pense !

— Et vous, monsieur, vous n’avez pas d’animaux ?

— Si, un chien.

— De quelle race ?

— Un saint-bernard, une bête splendide… Haute comme ça !

— Et il est intelligent, ce saint-bernard ?

— S’il est intelligent ? Pensez donc, monsieur, c’est un ancien basset ! Et qui est arrivé à être saint-bernard à force de travail, d’énergie, d’ambition, de volonté !

— C’est magnifique ! Quel exemple ! C’est un chien comme ça qu’il nous faudrait à la tête de la Sécurité sociale !

— Si ce n’est trop vous demander, monsieur ? Que faites-vous dans la vie ?

— Je suis dans les assurances.

— Assurance vie, accidents ?…

— Non, assurances sur la considération distinguée.

— Et à quelle compagnie êtes-vous ?

— Deuxième compagnie de la garde républicaine. Et vous, monsieur, que faites-vous dans l’existence ?

— Administrateur colonial en retraite.

— En retraite proportionnelle ?

— Non, en retraite aux flambeaux.

— Brillante situation ! Et dans quelle colonie étiez-vous ?

— Colonie de vacances.

— Vous avez des enfants, monsieur ?

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