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Boris Vian: Le Loup-garou

Здесь есть возможность читать онлайн «Boris Vian: Le Loup-garou» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1972, ISBN: 978-2264009319, издательство: Éditions 10/18, категория: Современная проза / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Boris Vian Le Loup-garou

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Treize nouvelles écrites de 1945 à 1952, sur tous les registres où Boris Vian s'est plu à laisser son imagination battre la campagne, la ville et quelques mondes moins connus comme celui des loups-garous de Ville-d'Avray, ou celui des skieuses lesbiennes et sadiques de Vallyeuse. Textes établis par Noël Arnaud.

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Il était debout devant la voiture.

Le Major embraya et l’écrasa et ils poursuivirent leur voyage.

X

Toujours par des chemins de traverse, ils gagnèrent les latitudes de Poitiers, Angoulême, Châtellerault et errèrent dans la région de Bordeaux. La peur du gendarme tirait vers le bas les traits gracieux du Major et son humeur se fragmentait.

Ils connurent à Montmoreau les affres du barrage d’agents. Grâce à son télescope, le Major les esquiva pile et vira sur la N. 709. Ils aboutirent à Ribérac sans un gramme d’essence.

— Il te reste mille francs ? dit le Major à Joséphine.

— Oui ! dit-elle.

— Donne.

Le Major acheta dix litres d’essence et, avec les mille francs qu’il avait récupérés sur le garagiste, se paya un terrible gueuleton.

De Ribérac à Chalais, la route fut courte. Par Martron et Montlieu, ils regagnèrent la N. 10 et, de là, joignirent Cavignac où Jean Verge avait un cousin.

XI

Vautrés dans une meule de foin le Major, Verge et Joséphine attendaient.

Le cousin de Verge devait, en effet, leur confier un petit fût pour son frère, à Biarritz, et on était juste en train de presser le vin.

Le Major mâchonnait un brin de paille en méditant sur la fin prochaine du voyage. Verge pelotait Joséphine. Et Joséphine se laissait peloter.

Le Major tentait de faire le compte de sa collection de magnétos, car il en avait troqué quelques-unes à Aubeterre, Martron et Montlieu contre les kilos de sucre de Verge et se perdait dans les décimales.

Il se terra soudain dans la meule en voyant apparaître une visière de cuir bouilli, mais c’était le facteur. Il ressortit avec deux souris dans ses poches et des brins de paille plein la tête.

En fait, la voiture ne risquait rien des gendarmes, enfermée dans l’écurie du cousin, mais ce voyage donnait des réflexes inévitables.

Le Major appréciait la vie végétative que l’on menait chez le cousin. Le matin, on mangeait du céleri, le soir, de la compote et, entre-temps, diverses nourritures, et puis, on dormait. Verge pelotait Joséphine et Joséphine se laissait peloter.

Il y eut trois jours de ce régime et l’on vint pourtant annoncer que le pinard était prêt. Verge commençait à se sentir fatigué. Au contraire le moral du Major plafonnait et il se rappelait à peine l’existence d’une certaine famille Bison qui, à Saint-Jean-de-Luz, devait coucher à la belle étoile en attendant l’arrivée du Major et des clés de l’appartement.

Le Major fit de la place dans la malle arrière et y casa commodément le baril de vin.

Chacun dit adieu au cousin de Verge et, bravement, la Renault fonça sur Saint-André-de-Cubzac, obliqua à gauche vers Libourne et prit un dédale de petites routes, doublant Branne, Targon et Langoiran pour aboutir à Hostens.

Une semaine exactement venait de s’écouler depuis le départ de la rue Cœur-de Lion. À Saint-Jean-de-Luz, la famille Bison, logée depuis cinq jours dans une pièce trouvée par miracle, se représentait avec jubilation le Major derrière les épais barreaux d’une geôle de province.

Pour lors, se représentant à son tour ce dernier spectacle, le Major appuya sur le champignon, la Renault regimba et la magnéto explosa.

Un garage s’élevait à cent mètres.

— J’ai une magnéto toute neuve, dit le garagiste. Je vais vous monter ça ! C’est trois mille francs, annonça-t-il.

Il avait mis trois minutes à faire l’échange.

— Vous ne préférez pas du vin ? dit le Major.

— Merci ! Je ne bois que du cognac, répondit le garagiste.

– Écoutez, dit le Major, je suis un honnête homme. Je vais vous laisser ma carte d’identité et ma carte d’alimentation en gage, et je vous enverrai l’argent de Saint-Jean-de-Luz. Je n’en ai plus sur moi. Des manants me l’ont esbroufé !

Le garagiste, séduit par les belles manières du Major, se prêta à l’arrangement.

— Vous n’auriez pas un peu d’essence pour mon briquet ? demanda le Major.

— Servez-vous, s’il vous plaît, à la pompe, dit le mécanicien.

Et il rentra pour ranger les papiers du Major.

Ce dernier ne prit que les vingt-cinq litres dont il avait besoin et remit tout en ordre.

Et il leva les yeux… Là-bas, derrière, deux agents à bicyclette.

Le temps se faisait menaçant.

— Montez vite ! commanda-t-il.

Le Chadburn cliqueta, le Major démarra lentement et fonça, à travers champs, droit sur Dax.

Les gendarmes, dans le rétroviseur n’étaient plus qu’un point mais, malgré les efforts du Major, ce point ne disparaissait pas. Une colline vint à se présenter. La voiture l’aborda en trombe. Il pleuvait à seaux. Les éclairs engluaient le ciel de lueurs poisseuses.

La colline s’accentuait et devenait une montagne.

— Il va falloir lâcher du lest ! dit Verge.

— Jamais ! répondit le Major. On la montera.

Mais l’embrayage patinait et une bonne odeur d’huile brûlée venait du plancher.

Par malheur, le Major perçut une poule.

Il freina net. La voiture fit un panache et retomba juste sur la tête du malheureux volatile qui fut tué net. Elle s’arrêta. Le Major triomphait. Mais il dut, en paiement, donner au paysan qui attendait à côté, tapi dans un trou ad hoc, comme dirait Jules Romains, les trois derniers kilos de sucre de Verge.

Il n’emporta pas la poule, inutilisable (elle rétrécissait avec la pluie), et exhala quelques clameurs de rage.

Mais, surtout, il ne put démarrer de nouveau.

L’embrayage hurlait de douleur et le moteur semblait prêt à rompre ses carters. La vibration des ailes fut si forte que la Renault quitta le sol en bourdonnant et monta flairer un catalpa en fleur. Mais elle n’avança pas.

Le point dans le rétroviseur grossissait peu à peu.

Le Major s’attacha au volant avec une courroie.

— Le lest, hurla-t-il.

Verge précipita au dehors deux magnétos.

La voiture trembla mais ne bougea pas.

— Encore, rugit le Major d’une voix navrée.

Alors, Verge projeta coup sur coup sept magnétos à l’extérieur. La voiture fit un bond terrible en avant et, dans un fracas de pluie, de grêle, de moteur, gravit d’une traite la colline.

Les gendarmes avaient disparu. Le Major essuya son front et conserva son avance. Dax, Saint-Vincent-de-Tyrosse se succédèrent.

À Bayonne, on apercevait de loin un barrage de police. Le Major bloqua le klaxon et fit un signe de Croix-Rouge en passant. Les gendarmes ne remarquèrent même pas qu’il le faisait à l’envers, ayant été élevé par une nourrice russe. Mais à l’arrière, pour l’ambiance, Verge venait de déshabiller Joséphine et lui avait entortillé sa combinaison autour de la tête comme un pansement. Il était neuf heures du soir. Les gendarmes firent signe de passer.

Le Major franchit le barrage et s’évanouit, puis se désévanouit en laissant le pare-chocs sur une borne kilométrique.

La Négresse…

Guétary…

Saint-Jean-de-Luz…

L’appartement de la grand-mère, 5, rue Mazarin…

Il faisait nuit.

Le Major laissa la voiture devant la porte et enfonça cette dernière. Ils se couchèrent, épuisés, sans remarquer la non-présence des Bisons. Ceux-ci avaient, à vrai dire, reculé devant la nécessité, pour se loger, d’enfoncer ladite porte et préparaient, en conséquence, au Major, une chaleureuse réception dans la sordide cuisine-à-couchettes-superposées qu’on avait consenti à leur louer mille francs par jour.

À l’aube, le Major ouvrit les yeux.

Il s’étira et mit sa robe de chambre.

Dans l’autre chambre, Verge et Joséphine commençaient à se décoller l’un de l’autre en versant de l’eau chaude.

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