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Boris Vian: Le Loup-garou

Здесь есть возможность читать онлайн «Boris Vian: Le Loup-garou» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1972, ISBN: 978-2264009319, издательство: Éditions 10/18, категория: Современная проза / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Boris Vian Le Loup-garou

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Treize nouvelles écrites de 1945 à 1952, sur tous les registres où Boris Vian s'est plu à laisser son imagination battre la campagne, la ville et quelques mondes moins connus comme celui des loups-garous de Ville-d'Avray, ou celui des skieuses lesbiennes et sadiques de Vallyeuse. Textes établis par Noël Arnaud.

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— Attends jusqu’à ce soir ! dit le Major. J’ai quelque chose en vue. Moi non plus je ne les aime pas. Ça me fait un effet supraphysique.

— Bon, dit le Bison. Téléphone-moi.

V

— C’est accordé ! dit la voix du Major dans l’écouteur.

— Ah ! tu l’as ? dit le Bison.

Il n’y croyait guère.

— Non, mais je l’aurai. J’y suis retourné tantôt avec une fille, une amie de Verge, le copain que tu as vu chez moi. Elle connaissait des gens à la préfecture. Elle est passée chez Ciabricot et ça a été tout seul. Ils me l’ont promis…

— Quand l’as-tu ?

— Mercredi à cinq heures !

— Bon ! conclut le Bison. On verra bien…

VI

Le mercredi, à cinq heures, il fut au Major répondu que le lendemain à onze heures paraissait un jour favorable. Le jeudi, à onze heures, on lui suggéra de passer l’après-midi. L’après-midi on lui dit qu’on délivrait quinze autorisations par jour et qu’il était le seizième et comme il ne voulait pas donner d’argent il n’eut pas l’autorisation.

Les petits camarades des employés entraient à chaque instant et les employés suffisaient à peine à leur donner des autorisations de complaisance ; ils prièrent le Major de les aider à remplir leurs papiers. Il refusa et s’éloigna en oubliant sur un bureau une grenade amorcée dont le bruit lui mit du baume dans le cœur, au moment où il sortait de la préfecture.

Et le Bison, sa femme et le Bisonnot prirent des billets pour Saint-Jean-de-Luz. Ils devaient attendre jusqu’au lundi suivant pour partir, car tous les trains étaient complets. Le samedi soir, le Major, quittant son luxueux studio de la rue Cœur-de-Lion démarra dans sa Renault. Il était entendu qu’il serait à Saint-Jean le premier et préparerait l’appartement pour l’arrivée de ses amis. À côté de lui était Jean Verge, à qui le Major devait déjà trois mille francs et, derrière lui, il y avait Joséphine, une amie du Major, et le Major venait tout juste de dépenser la moitié de l’argent qu’elle avait dans son sac à se payer une bonne cuite.

La voiture contenait aussi les bagages : dix kilos de sucre que Verge rapportait à sa maman, à Biarritz, un limonadier à feuilles bleues que le Major se proposait d’acclimater au Pays Basque, deux volières remplies de crapauds et un extincteur plein de parfum à la lavande, car le tétra-chlorure de carbone sent mauvais.

VII

Afin d’éviter la rencontre de ces bipèdes accouplés et vêtus de bleu foncé que l’on nomme gendarmes, le Major prit au sortir de la capitale un chemin de traverse, intitulé pompeusement N-306. Quand même, il les avait à zéro Fahrenheit.

Pour se diriger, il suivait les indications de Verge. Ce dernier lisait la carte Michelin étalée sur ses genoux. C’était la première fois de sa vie qu’il se livrait à une activité de ce genre.

Il s’ensuivit qu’à cinq heures du matin, après avoir roulé huit heures à cinquante kilomètres de moyenne, le Major aperçut à l’horizon la tour de Monthléry et fit aussitôt demi-tour car, dans ce sens-là, il arrivait tout droit à Paris, porte d’Orléans.

À neuf heures, ils entraient à Orléans. Il ne restait qu’un litre d’essence et le Major se sentait heureux. On n’avait pas vu le képi d’un flic.

Verge possédait encore deux mille cinq cents francs que l’on convertit en vingt litres d’essence et cinq kilos de pommes de terre, car il fallait mélanger à l’essence des fragments de pommes de terre, dans la proportion d’un quart, vu l’âge de la voiture.

Les pneus paraissaient résister. Après le bref arrêt du plein, le Major tira le cordon commandant le clapet de la boîte de vitesses, siffla deux fois, renversa la vapeur et la Renault partit.

Quittant la N. 152, ils traversèrent la Loire sur un pont arrière et prirent la N. 751, moins fréquentée.

Les ravages causés par l’occupation avaient favorisé l’éclosion, au milieu des ornières et des flaques, d’une végétation grasse et aqueuse : des mille-pertuis agitaient leurs corollaires en tout sens, tandis que la cicindèle des champs glissait une note mauve parmi l’éclaboussement nacré des pingres.

Une ferme, çà et là, relevait la monotonie de la route, produisant, chaque fois, une agréable sensation d’allégement du scrotum, comme lorsque l’on passe vite sur un petit pont en dos d’âne. À mesure qu’ils s’éloignaient vers Blois, ils commencèrent de voir surgir des poules.

Elles picoraient le long des fossés suivant un plan judicieusement établi par les cantonniers. Dans chacun des petits trous creusés par leurs becs, on mettait le lendemain des graines de tournesol.

Le major eut envie de manger de la poule et se mit à taquiner le volant. Il tournait, en même temps, la clef du tuyau d’échappement et ralentit ainsi la voiture jusqu’à l’allure d’un homme au pas dans un rucher.

Une Houdan, grasse et dodue, se présentait de dos, croupion relevé. Le Major accéléra sournoisement, mais la poule se retourna à l’improviste et le fixa d’un air de défi. Très détaché, mais impressionné quoi qu’il en eût, le Major, mine de rien, fit pivoter le volant de quatre-vingt-dix degrés et ils durent faire appel au facteur du pays, rencontré sur la route, pour dégager la voiture du chêne centenaire dont le judicieux réflexe du Major avait causé le bris.

Le dégât réparé, la Renault ne voulait plus repartir et Verge dut descendre et faire « bouh !… » derrière elle sur cinq kilomètres avant d’arriver à la décider et elle renâcla en s’arrêtant pour le laisser remonter.

Nullement découragé, le Major dépassa Cléry, atteignit Blois et piqua au sud par la N. 764, dans la direction de Pont-Levoy. Toujours pas d’agents ; il reprenait confiance.

Il sifflait une marche guerrière et scandait la fin de chaque mesure par un coup de talon énergique. Il ne put pas terminer sa marche, car son pied passa au travers du plancher et il eût, en continuant, risqué de renverser la boîte de vitesses dont deux s’étaient déjà répandues sur le sol au moment de la chute de l’arbre.

À Montrichard, ils prirent un pain, foncèrent sur Le Liège et la voiture s’arrêta net au carrefour de la N. 764 et de la D. 10.

Joséphine se réveillait.

— Qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-elle.

— Rien, dit le Major. On a acheté un pain, alors on s’arrête pour le manger.

Il était ennuyé. Un carrefour, on peut y arriver de quatre côtés et y être vu aussi de quatre côtés.

Ils descendirent et s’assirent sur le bord de la route. Une poule blanche, planquée dans le fossé, s’enhardit et dressa au ras de la chaussée sa tête surmontée d’une petite crête permanentée. Le Major s’immobilisa, haletant.

Il saisit le pain, un deux kilos grand format, l’éleva en se détournant, fit mine de le regarder par transparence et l’abattit soudain sur la poule.

Malheureusement pour lui, la ferme de Da Rui, le goal bien connu, s’élevait non loin de là et la poule venait de cette ferme : elle avait profité des leçons. D’un habile coup de tête, elle encaissa, renvoya le pain à cinq mètres de là et, tricotant comme une dératée, s’en saisit avant qu’il touchât le sol.

Elle disparut au loin, dans un nuage de poussière, emportant le pain sous son aile.

Verge s’était levé et la poursuivait.

— Jean ! cria le Major, laisse-la, ça ne fait rien. Tu vas attirer un gendarme.

— La garce ! haleta Jean en continuant à courir.

— Laisse-la ! hurla le Major et Jean revint en râlant ferme. Ça n’a pas d’importance, expliqua le Major, j’avais mangé un petit pain chez le boulanger.

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